Rencontre-apéro avec Colin Niel

Venez rencontrer Colin Niel autour d’un verre à la librairie. L’auteur viendra nous présenter “Darwyne”, un roman noir pour lequel nous avons eu un coup de tracteur ! Mêlant fantastique, noirceur, instantané sociétal, “Darwyne” nous entraîne dans les profondeurs de l’Amazonie.
L’entrée est gratuite mais il est conseillé de réserver. 🙂

Colin Niel

Colin Niel est l’une des grandes voix de la littérature d’aujourd’hui. Il a reçu de très nombreux prix littéraires et son œuvre est éditée aux Éditions du Rouergue. Sa série guyanaise multiprimée : Les Hamacs de carton, Ce qui reste en forêt, Obia et Sur le ciel effondré (2018) met en scène le personnage d’André Anato, un gendarme à la recherche de ses origines guyanaises.
En 2017, il publie Seules les bêtes qui sera adapté au cinéma par Dominik Moll.
En 2019, en collaboration avec le photographe Karl Joseph, paraît un album : La Guyane du capitaine Anato.
En 2020 est publié Entre fauves, lauréat de nombreux prix, dont celui des libraires francophones Libr’à nous.
En 2022 paraît son nouveau roman, Darwyne.

Darwyne

Darwyne Massily, un garçon de dix ans, légèrement handicapé, vit à Bois Sec, un bidonville gagné sur la jungle infinie. Et le centre de sa vie, c’est sa mère Yolanda, une femme qui ne ressemble à nulle autre, bien plus belle, bien plus forte, bien plus courageuse. Mais c’est compter sans les beaux-pères qui viennent régulièrement s’installer dans le petit carbet en lisière de forêt. Justement, un nouvel homme entre dans la vie de sa mère : Jhonson, un vrai géant celui-là. Et au même moment surgit Mathurine, une employée de la protection de l’enfance. On lui a confié un signalement concernant le garçon….
Dans ce roman où se déploie magistralement sa plume expressive, Colin Niel nous emporte vers l’Amazonie, territoire d’une puissance fantasmagorique qui n’a livré qu’une part infime de ses mystères. Darwyne, l’enfant contrefait prêt à tout pour que sa mère l’aime, s’y est trouvé un refuge contre le peuple des hommes ; ceux qui le voudraient à leur image.

Ses livres

Dédicace de Malijo

On adore le travail de l’artiste-illustratrice Malijo (d’ailleurs, ses sérigraphies sont exposées en ce moment à la librairie 🤩). C’est donc avec une joie non feinte qu’on attendait ses livres ! Chouette, c’est un bonheur de découvrir ses albums aux couleurs chatoyantes et harmonieuses et ses lignes épurées : de petits bijoux de livres jeunesse.
Venez rencontrer Malijo à la librairie dimanche 23 octobre (en plus, elle est super sympa).

Malijo

Illustratrice, Malijo travaille pour la presse, l’édition jeunesse, le secteur culturel et globalement pour tout projet qui l’enthousiasme. Elle aime teinter d’humour et de poésie ses images et faire vibrer les couleurs jusqu’à saturation.
Elle anime également des ateliers autour de l’image.
Ses collaborations :
– Presse : Le Monde, France Culture, La Revue Dessinée, Alternatives économiques, Arte Radio, Revue Nectart, Axelle Magazine, Magazine Culs-de-poule
– Édition jeunesse : La Joie de Lire, Maison Eliza, Voce Verso, La Marmotière, La Poule qui pond
De sa pratique de la sérigraphie, elle a développé un goût pour les couleurs vives et lumineuses, les aplats généreux. Elle imprime une partie de ses illustrations avec cette technique sous forme d’affiches, cartes postales mais aussi sur textile.

Ses livres

Il était un papa qui voulait apprendre à son fils la chose la plus précieuse au monde :
la patience..

« L’enfant patient » d’Alexandre Saltiel et Malijo est un album sur l’apprentissage de la patience, aux lignes simples, épurées et colorées ! 🍎

Édition Maison Eliza, dès 3 ans, 40 pages, 14,50€

La vie est une belle aventure avec Dark Mador car Dark Mador, c’est le plus fort. Il n’a pas peur des loups, des fuites d’eau et des dimanches soirs. Bon, parfois, il lui arrive d’être un peu en retard… Et s’il avait perdu un combat, même avec son sabre laser ?
La légèreté du ton de cette histoire côtoie les inquiétudes de l’enfance, en particulier la peur de perdre ceux qu’on aime.
“Dark Mador”, écrit par Isabelle Damotte et illustré par Malijo, éd. Voce Verso, couverture souple, reliure piquée, 24 pages, 8€
Premières lectures

“C’est l’heure du bain” 🛁
“C’est l’heure de se lever” ☀️
“C’est l’heure de se coucher” 🌙
Une collection de tout carton permettant aux tout-petits de retrouver les rituels du quotidien avec poésie et humour.
Tout doucement, au rythme de l’enfant, les moments clés de la journée s’inscrivent dans une courte histoire teintée d’humour et riche en sonorités.
Écrites par Élisabeth Coudol et illustrées par Malijo, ces drôles d’histoires colorées vont mettre de la joie dans tous les recoins de la journée.
💡Livres pour les 0-6 conçus en 🇫🇷
👶🏻Testés dans des crèches
🇪🇺Fabrication en circuit court
♻️Prod• raisonnée et raisonnable

éditions La Marmotière, 13€

Coups de tracteur #16

Littérature

Colin Niel quitte ici le registre du polar pour nous plonger au cœur de l’Amazonie et de ses habitants. Dans une ambiance oppressante, on va suivre Darwyne, jeune garçon étonnant qui vit dans un bidonville en Guyane. Darwyne est fasciné par sa mère et par la jungle. Si sa mère se détourne de lui, la nature, elle, semble l’écouter…

Magistral !

Colin Niel “Darwyne”, éd. du Rouergue, 21,50€

=> Colin Niel vient nous rencontrer le jeudi 27/10 à 18h30 !

Joyce Maynard balaie toute une vie des années 70 à nos jours avec ce roman. Eleanor fait tout pour rendre les gens de sa famille heureux et pourtant…
A travers ce destin, c’est aussi la société et son évolution qui sont évoqués. Et l’autrice interroge : encore aujourd’hui, quels sont les sacrifices qu’une femme peut faire pour l’amour des siens ?

Joyce Maynard “Où vivaient les gens heureux”, éd. 10/18, 9,60€

Dans une langue fluide et poétique, Adèle Rosenfeld raconte le quotidien de Louise, malentendante. Ni tout à fait sourde, ni tout à fait entendante, elle s’est construite avec ce handicap, en jouant avec lui pour le cacher. Son audition baisse drastiquement. Elle se raccroche aux sons, aux souvenirs, aux manières de les laisser s’ancrer en elle. Le choix de l’opération la doterait d’une audition synthétique.

Un premier roman émouvant tout en nuances, qui fait prendre conscience du monde des sourds et malentendants.

Adèle Rosenfeld “Les méduses n’ont pas d’oreilles”, ed. Grasset, 19€

Impossible de ne pas se laisser porter par la voix d’Ursa, qui tous les soirs chante du blues dans un café du Kentucky. Ce texte brutal est parcouru de nombreux thèmes tels que les violences de genre, l’esclavage, la transmission familiale des récits des femmes mais aussi le désir, l’émancipation et la révolte. Ce roman riche, dont l’écriture est à couper le souffle, a été publié en 1975 aux États-Unis et c’est la première fois qu’il est publié en France grâce aux éditions Dalva.

Gayl Jones “Corregidora”, éd. Dalva, 21€

Polars

Voici un polar qui va vous happer : les personnages attachants, le style haletant imprègnent une intrigue qui tient en haleine jusqu’au bout…

Résumé de l’éditeur :
Un jeune garçon, Joey, se noie dans dans un lac du nord de l’État de New York, Black’s Creek. Tommy, 14 ans, et ses deux amis ont assisté à la noyade. Tommy a même essayé de sauver son copain, en vain. Les trois jeunes sont sûrs de savoir qui l’a poussé à se suicider : pour eux c’est Norman Amstrong, « l’anormal ». Mais il n’y a pas suffisamment de preuves et les enfants décident de prendre eux-mêmes les choses en main.

Sam Millar “Black’s creek”, éd. Le beau jardin, 19€

Un polar qui ravira les amateurs de littérature asiatique. Une intrigue subtile qui prend le temps d’explorer la société japonaise et ses personnages. Un vrai dépaysement !

Résumé de l’éditeur :
Aoyagi Takeaki, un homme d’une cinquantaine d’années, est assassiné au pied de la statue du dragon ailé qui orne le pont de Nihonbashi, à Tokyo. Une enquête apparemment simple pour l’enquêteur Kaga, fraîchement arrivé au commissariat d’un quartier d’affaires prospère de la capitale. Mais les apparences sont parfois trompeuses…

Keigo Higashino “Les sept divinités du bonheur”, éd. Actes Sud, 23,50€

Poésie

Un très gros coup de tracteur pour ce recueil de poésie qui tour à tour éprouve et caresse le corps des lecteur.ices ! La poétesse écrit, avec une grande puissance, “le livre / d’une mémoire impossible” : celui des travailleuses des champs, celui de ces femmes aux désirs tus, celui aussi de sa propre mère. En traversant les espaces domestiques, Marie-Hélène Voyer guide lea lecteur.ice au travers de nombreux fils mêlés tels que l’ennui, la liberté, la violence, la force.

Marie-Hélène Voyer “Mouron des champs”, éd. La Peuplade, 18€

je pense souvent à vous
à moi dans la continuité de vous
au curieux maillage de nos voix
dans l’écho de vous
p.35

tu disais nous sommes nées pour être effacées femmes
fades et navrantes secouées d’étranges tristesses nous
buvons l’eau brouillée des bêtes nous avalons leurs
gales comme on embrasse les hosties

p. 117

Romans ados

Ce roman vous entraînera dès les premières pages. Sa fascination fonctionne aussi très bien auprès des adultes (on a testé !).

C’est un gros roman d’aventure, d’amitié, de camaraderie, d’émancipation, de culte de la différence.
La fille du phare est extrêmement attachante. Elle est fragile et courageuse et nous tremblons, aimons, luttons avec elle.

Un roman très bien écrit (et traduit) qu’on n’oublie pas de sitôt.

A partir de 11 ans

Annet Schaap “La fille du phare”, éd. L’école des loisirs, 17€

Une ambiance mystérieuse et envoûtante baigne cette histoire très originale.

Lauris vit à Grand-Passage, au bord de l’autoroute où sa mère travaille. Depuis l’enfance, il perçoit des phénomènes étranges dont il n’ose parler : il voit des animaux morts s’animer près de lui, notamment un grand cerf. Un beau jour, c’est le fantôme de son grand-père qui vient lui parler…

On s’est laissées subjuguer par cette histoire. Encore un roman à lire même en étant adulte !

A partir de 14 ans

Stéphanie Leclerc “Grand passage”, éd. Syros, 16,95€

résumé de l’éditeur :
Un road-trip forcé avec un surfeur raté, ce n’est pas l’été glorieux que Prudence, aspirante photographe, avait prévu. Mais fuyant un concours raté, un amoureux qui l’évite, et une sœur qui voudrait faire d’elle à vie une baby-sitter à bambins baveux, l’hypersensible Prudence attrape le premier prétexte venu pour tout larguer et se retrouver… coincée dans un van avec un daron aux pecs impeccables nommé Denis qui tient à ce qu’on l’appelle Dylan. Il fait du surf, il pense surf, il respire surf. Prudence, elle, ne pense qu’à ses amours, ses espoirs malmenés, ses amies éloignées. Va-t-elle survivre trois mois à photographier Denis-Dylan ?

Un roman rafraîchissant, coup de cœur de Chloé, apprentie conductrice !

A partir de 15 ans

Marie-Lenne Fouquet “Bleue comme l’été”, éd. Sarbacane, 17€

BD

Quelle merveille de BD !

Après le divorce de ses parents, la jeune renarde Yeowoo part vivre chez un grand-père peu avenant. De son côté, Paulette, une poule jardinière, est rejetée par les siennes. Grâce aux liens qu’elles vont tisser, Yeowoo mûrit, grandit et commence à apprécier la vie à la campagne, la vie tout simplement.

Un album sensible et délicat, aux dessins somptueux.

Le prix, non négligeable, est justifié par des heures de lecture et de détails à observer.

Tout public à partir de 11 ans

Yunbo “Seizième printemps”, éd. Delcourt, 26,50€

Rosie est une adolescente en déroute. Elle est seule, elle s’ennuie, elle se cherche. Elle est triste aussi parfois.

Une chronique douce-amère sur l’adolescence, ses affres, ses recherches, qui construit un portrait nostalgique par petites touches.
Les dessins aux accents parfois expressionnistes de Pierre Bailly sont un régal pour les yeux.

A partir de 16 ans

Fraipont & Bailly, “Le muret”, éd. Casterman (Op roman graphique), 10€

A partir de témoignages sur la maladie mentale, Lisa Mandel dédramatise des situations que l’on pourrait imaginer terribles.

C’est drôle, étonnant, triste parfois, mais finalement réconfortant.

BD adulte

Lisa Mandel “Se rétablir”, éd. Exemplaire, 20€

Albums jeunesse

Un album cartonné pour les tout-petits, avec des couleurs éblouissantes, qui parle de l’orage avec poésie.

Anaïs Brunet “Orage”, éd. Didier Jeunesse, 12,50€

Parce qu’il a traité sa voisine de grosse dindon, Léon est puni dans sa chambre et il s’ennuie ferme. Cet album aux dialogues plein d’humour nous fait plonger avec lui dans la pagaille colorée de cet ennui qui prend vite la tournure d’une espièglerie !

“Léon s’ennuie” de Violette Vaïsse, éd. L’Agrume, 14€

Avec ses illustrations pleines de détails et de vie, cet album donne envie de savourer chaque page. Ajoutez-y deux ours, une petite maison et un gâteau qui fait rétrécir, et zou, vous serez embarqués dans l’univers de cette histoire qui revisite avec talent les contes, dont celui d’Alice au pays des merveilles…

A partir de 5 ans

M. Escoffier et C. Perrin “La toute petite maison”, éd. Kaléidoscope, 14,50€

L’amitié est aussi un chemin pour s’épanouir. C’est ce que découvre l’ours transparent de Cécile Metzger.

Les couleurs tendres et les dessins magnifiques enveloppent l’album d’un halo de douceur.

Cécile Metzger “L’ours transparent”, éd. Obriart, 18€

Un album drôle aux couleurs pétaradantes, ou comment une petite fille raconte son périple sur la planète Gluk avec des habitants pas si extraordinaires que cela. Mais a-t-elle vraiment bien interprété tout ce que le lecteur aperçoit au fil des pages ? Pas si sûr…

M. Escoffier et R. Garrigue “Extra”, Ed. L’école des loisirs, 12€

Exceptionnel, rencontre avec Benoît Philippon

Jeudi 6 octobre à 18h30 à la librairie

Benoît Philippon nous avait ému et fait rire avec Berthe, l’héroïne féministe de “Mamie Luger” qui, à 102 ans, ne s’en laissait pas compter par le premier commissaire venu. Autant dire qu’on piaffait d’impatience de lire “Petiote” ! Pari réussi, dans ce troisième polar où l’auteur réaffirme son talent en nous immergeant dans une aventure où les paumés ont une place cruciale et attendrissante. Un coup de tracteur ! Et quelle joie, Benoît Philippon a accepté notre invitation. Réservez vite la date du 6 octobre !

En bonus, nous vous proposons un petit jeu : habillez-vous avec une belle blouse de mamie pour la rencontre. Parmi les participant.e.s, un tirage au sort permettra de gagner un livre “Petiote”. Allez, zou, à vos armoires…

Petiote ou l’histoire d’un loser qui n’a plus rien à perdre

Pour récupérer la garde de sa fille, Gus, un père au bout du rouleau, se lance dans une prise d’otages dans l’hôtel de naufragés où il vit. Sa revendication ? Un Boeing pour fuir au Venezuela avec Émilie, sa petiote.

Pour ce plan foireux, Gus s’allie à Cerise, une prostituée à perruque mauve. À eux deux, ils séquestrent les habitants déglingués et folkloriques de cet hôtel miteux : George, le tenancier, Boudu, un SDF sauvé des eaux, Fatou, une migrante enceinte, Gwen et Dany, un couple illégitime enregistré incognito, Hubert, un livreur Uber jamaïcain, mais aussi Sergueï, un marchand d’armes serbe. Et bien sûr, Émilie, son ado rebelle de quatorze ans.

La capitaine de police Mia Balcerzak est la négociatrice de cette cellule de crise. Crise familiale, crise de la quarantaine, crise sociale, crises de nerfs… quoi qu’il arrive, crise explosive !

“Petiote” de Benoît Philippon, éd. Les Arènes, 19,90€

Benoît Philippon

Né en 1976, Benoît Philippon est un écrivain, réalisateur et scénariste.

Bennoît Philippon a grandi en Côte d’Ivoire, aux Antilles, puis entre la France et le Canada. Scénariste puis réalisateur pour le cinéma, en 2016, il écrit son premier roman “Cabossé” (Série Noire, Gallimard). En 2018, il publie aux éditions Les Arènes “Mamie Luger”, suivi de “Joueuse” en 2020. Avec “Petiote” il confirme son talent d’auteur de romans noirs et déjantés.

Parmi ses livres

Les éditions Les Arènes

https://arenes.fr/

“Le temps de dire”, rencontre à La Caverne

Mercredi 28 septembre à 18h

Avec nos amis de La Caverne, nous avons le plaisir d’accueillir les conteurs Eva Hahn, Claudio Le Vagabond, Céline Verdier et Marco Bénard pour la parution du recueil “Le temps de dire”, publié par la maison d’éditions tarnaise Edite-moi. La rencontre aura lieu à La Caverne mercredi 28 septembre à 18h, sur réservation uniquement.

Le temps de dire

Il était une fois, depuis 2012, des artistes du collectif RaconTarn qui écoutent et racontent les récits des Tarnaises et des Tarnais, sillonnant sentiers, routes, villes et villages, quartiers et hameaux, au cours d’un événement annuel intitulé « Le Temps de Dire »… Ces vies que d’aucuns osent qualifier d’anecdotiques ou de banales, les conteuses et conteurs des chemins les trouvent touchantes, riches, extraordinaires. Dignes d’être racontées.

Après un premier ouvrage paru en 2019, ici, six artistes ont couché sur le papier les mots de leurs rencontres les plus marquantes avec des hommes et des femmes originaires du Tarn ou d’un lointain ailleurs, habitant là depuis longtemps ou depuis peu : Marco Bénard, Eva Hahn, Jean-Michel Hernandez, Claude Mamier (Claudio le Vagabond), Oliviero Vendraminetto et Céline Verdier.

Les histoires réunies dans ce livre ont été recueillies à Albi, Gaillac, Rabastens, Couffouleux et Montredon-Labessonnié.

5 fascicules format A5 dans un beau coffret magnifiquement illustré par Carole Aït Aïssa : Les anges domestiques, Se retrousser les manches, La roue qui tourne, Bestiaire familier, A fleur de peau.
Editions Edite-moi, le fascicule 5€, le coffret 30€.

Qu’est-ce que La Caverne ?

Située sur la commune de Penne du Tarn, en bordure d’Aveyron et à un kilomètre du château de Bruniquel, La Caverne à Penne est un haut lieu de l’aventure humaine.
Connue sous le nom de Grotte de Courbet, cette cavité naturelle a conservé la trace de nos ancêtres magdaléniens.

​La Caverne est à présent un lieu dédié à la fête et à l’esprit de création. Sa nature ne lui permet pas de s’ouvrir au grand public, mais l’autorise à recevoir des invités pour des moments privilégiés à l’occasion de diverses manifestations artistiques.

https://lacaverne.wixsite.com/lacaverne/galerie-photo-1

Les modalités pratiques

Le nombre de places est strictement limité et la rencontre se fait uniquement sur réservation au mail suivant : letracteursavant@gmail.com

Se rendre à La Caverne :

La Caverne se situe route de la Madeleine, sur la commune de Penne. Pour vous y rendre, prendre la direction de Bruniquel, ne pas entrer dans le village mais franchir le pont (vous traversez donc l’Aveyron). Tout de suite après le pont, suivre la route sur la droite. Continuer sur 800 mètres, La Caverne sera sur votre gauche (et l’Aveyron sur votre droite). C’est clair ? N’oubliez pas votre petite laine, La Caverne n’est chauffée que par la chaleur humaine, ce qui est déjà beaucoup mais pas toujours suffisant…

Le stationnement est limité, nous vous conseillons de co-voiturer et de vous garer bien en amont de La Caverne.

Rencontre avec François-Henri Soulié

Jeudi 8/09 à 18h30

Vous “mourez” d’envie de connaître la suite de “Magnificat” ? Alors, précipitez-vous sur “Requiem”. Et surtout, réservez la date 8 septembre pour rencontrer François-Henri Soulié. Avec la verve qui est la sienne, il nous présentera (sans trop en dévoiler) la trame de son nouveau roman et il lira également des passages de son livre. Bref, notez la date du 8 septembre ! 🙂

Requiem

Cathares, Croisés, espions, troubadours : le temps du requiem est-il venu pour le pays d’Oc ?
Occitanie. 1210. Au bord d’une rivière, on découvre le corps d’une femme sauvagement assassinée. La victime : une des prostituées qui suivent l’armée en campagne. Bientôt, un autre cadavre émasculé est découvert : c’est un Croisé. Le Diable est-il l’instigateur de ces crimes ?
Tandis que les barons du Nord déchaînent leur foudre sur les villes du Sud, se peut-il que la folie de leur chef, Simon de Montfort, ait gagné le cœur de ses troupes ?
Face à lui, Raimon de Termes tente de résister et s’apprête à tenir le siège héroïque de sa citadelle.
Et dans cette tempête de haine et de violence, une mystérieuse femme accompagnée d’un cerf semble détenir les clés d’une harmonie que tous ont oubliée depuis bien longtemps. Mais peut-il exister, au cœur de l’Enfer, une place pour le Paradis ?

“Requiem” de F.-H. Soulié, éd. 10/18, 468 pages, 16,90€

François-Henri Soulié

François-Henri Soulié est un homme de théâtre aux multiples casquettes : écrivain, comédien, marionnettiste, scénographe, metteur en scène et scénariste. Il a reçu le Prix du premier roman du festival de Beaune en 2016 pour Il n’y a pas de passé simple, paru aux Éditions du Masque. Ce livre a inauguré la série des « Aventures de Skander Corsaro ».
François-Henri Soulié est l’auteur chez 10/18 d’une trilogie écrite à quatre mains avec Thierry Bourcy, qui nous fait voyager à travers l’Europe du début du XVIIe siècle : Le Songe de l’astronome, La Conspiration du Globe et Ils ont tué Ravaillac.
Angélus, premier volume de la série « Occitania », est lauréat du Prix France Bleu – Grands Détectives et du prix Historia. Magnificat en est le deuxième volume.

Dédicace de Clémence Chambeslin

Dimanche 4 septembre de 10h à 12h30

Venez rencontrer Clémence Chambeslin pour la dédicace de son premier roman “Ce que pense Ernest”. La dédicace aura lieu dimanche 4 septembre de 10h à 12h30 devant la librairie. 🙂

Le livre

Ernest est un chat philosophe chez qui vit Suzy, la cinquantaine, célibataire et hôtesse de caisse. Tandis que le premier observe le monde du haut de son génie et de son canapé, la seconde en revanche ne se sent à la hauteur de pas grand-chose. Suzy qui ne cherche rien, va être amenée à sortir de sa zone de confort. Quant à Ernest qui nous raconte sa vie, il va assister à la transformation de sa colocataire, sans toujours bien comprendre le fonctionnement des deux pattes. Ceci ne l’empêchera pas de philosopher sur tout ce qu’il observe pour notre plus grand plaisir.

Un livre rempli d’humour qui fait du bien.

“Ce que pense ERNEST” de Clémence CHAMBESLIN, Premier acte éditions, 18,90€, sorti en mai 2022.

L’autrice

Professeure d’histoire-géographie, Clémence CHAMBESLIN est née en 1963 et partage son temps entre l’écriture et ses élèves. Mais dans les deux cas… elle aime raconter.
Après des années passées à dévorer la
littérature des autres, à enseigner aux enfants des autres, à élever ses enfants, Clémence CHAMBESLIN a fini par réaliser son rêve d’enfance : écrire.
En racontant des histoires contemporaines de gens ordinaires qui vivent des choses qui vont bousculer leur quotidien Clémence CHAMBESLIN nous fait voyager. Elle explore les thématiques éternelles que sont les liens familiaux et amicaux, le dépassement de soi, la paix intérieure et les joies des petites choses qui font l’intérêt de la vie.
Après « Ce que pense ERNEST », Clémence
CHAMBESLIN écrit actuellement un deuxième roman dont le titre est « Ce que porte EDGARD ».

“Colette Magny” Dédicace de Yann Madé

Colette Magny était une chanteuse engagée et féministe, elle a côtoyé ou influencé tant d’artistes, de Mouloudji à Orelsan en passant par Olivia Ruiz, pourtant beaucoup semblent l’avoir oublié. Dans cette BD, Yann Madé, à travers le personnage de Pierrot, l’un de ses plus grands fans, a décidé de raconter qui elle était…

“Colette Magny, Les petites chansons communistes”, de Yann Madé, éd. Jarjille

Yann Madé

Dessinateur marseillais né en 1966, Yann Madé est un passionné de BD depuis son adolescence. Après un passage éclair en Ecole d’Art où il découvre que la bande dessinée n’a pas vraiment sa place, il se tourne vers l’animation socio-culturelle, une branche qui lui permet d’animer des ateliers de dessins. Il se relance bien plus tard dans les études d’Arts-plastiques, à Aix-En-Provence et, après le Capes et l’Agrégation, fonde le projet « Volcan Amadeus » avec lequel il organise des ateliers BD. Grâce à ce projet, Yann Madé auto-édite deux de ses albums : Faire danser le Golem et Encore Raté : Titre provisoire. Cher Moktar, écrit en réaction aux attentats de Charlie Hebdo, paraît chez un autre éditeur : La Boîte à Bulles.

Colette Magny / MAGNYFESTATION

“Sauvons le pain”, dédicace de Christian Rémésy

« Ce livre, je l’ai écrit pour les boulangers mais aussi pour vous tous, les consommateurs, afin que vous amorciez un nouveau dialogue constructif avec votre boulanger. »

Dans ce livre on découvre que :

  • La consommation de pain s’est effondrée : de 300 g dans les années 50, on est passé à 150 g dans les années 2000.
  • Un bon pain doit pouvoir être consommé plusieurs jours durant. S’il ne se conserve pas bien, il faut en changer.
  • La méthode de panification prônée par l’auteur reproduit la manière ancestrale de faire du pain.
  • Un pain au levain a besoin de très peu de sel pour exprimer son goût.
  • Le levain a des effets prébiotiques plus significatifs que les produits laitiers.
  • Il existe une grande diversité de graines…..

L’auteur Christian Rémésy

Christian Rémésy a été directeur de recherche en nutrition humaine à l’Inra. D’origine paysanne, il s’est battu toute sa vie pour promouvoir une alimentation préventive et une agriculture durable.

Le slogan est connu. « Mangez cinq fruits et légumes par jour ». Mais sait­-on qu’à l’origine il est le fruit du travail de recherche d’une équipe de l’Inra de Theix, dirigée par Christian Rémésy ? Dans les années 90, aucun scientifique ne travaillait sur le sujet. L’effet « santé » des produits végétaux : c’est Christian Rémésy !

Pionnier de la vulgarisation scientifique, il a ainsi joué le trublion dans ce monde, de surcroît à l’Inra. À l’heure où les scientifiques se penchaient sur les ruminants, lui, étudiait les fibres alimentaires !

À la palette de ses travaux, le chercheur, originaire de la région du Tarn, avait ajouté dans les années 2000 la touche des céréales. Ses recherches sur les apports nutritionnels de la farine de type 80 lui avaient permis de mettre au point la fabrication d’un pain « bon pour la santé » qui a acquis ses lettres de noblesse en étant inscrit au titre des recommandations portées par le PNNS, Programme national nutrition santé, en 2005.

Aujourd’hui, Christian Rémésy a tourné la page scientifique de la recherche. À la retraite, il se consacre désormais à l’écriture.
Après son ouvrage La Nutriécologie, qui défend une alimentation préventive et une agriculture durable, il reprend la plume aujourd’hui pour inviter boulangers et citoyens à opérer une révolution nutritionnelle du pain.

Dégustation-vente de pains de Myriam Poussou et Cécile Napora

Leurs pains, dont les recettes ont été créées par elles et Christian Rémésy, mettent en œuvre les préceptes du livre. 🙂

“Pepper & Carrot”, dédicace de David Revoy

C’est avec grand plaisir que nous accueillons David Revoy, le créateur de la bande dessinée “Pepper & Carrot”, en dédicace pour la parution de son quatrième album !

Pepper & Carrot

Au sein du monde merveilleux de Hereva, la jeune Pepper vit avec son chat Carrot dans une petite maison au fin fond de la forêt de Bout-un-Cureuil. Leur spécialité : faire des potions magiques ! Une activité qui comporte pas mal de risques étant donné que, chez eux, les préparations, incantations et autres invocations ont vite tendance à dégénérer… Partagez le quotidien mouvementé de cette Mélusine d’aujourd’hui dans une série d’histoires courtes au cœur d’un univers de fantasy fun et décalé fait de potions, de créatures, de magie… mais surtout d’humour !

“Pepper & Carrot” de David Revoy, 4 tomes parus, 10,95€, éd. Glénat

David Revoy

David Revoy, connu également sous le surnom Deevad est né le 18 juin 1981 à Reims. Il est illustrateur, auteur de bande dessinée, graphiste et auteur de différents tutoriels autour des logiciels libres.
À partir de 2014 paraît sur son blog une suite d’histoires courtes sous licence Creative Commons connue sous le nom de Pepper&Carrot.
En 2016, cette suite d’histoires courtes est rassemblée en chapitres qui sont édités par les éditions Glénat. Ces éditions reversent à l’auteur une somme mensuelle. En contrepartie, Glénat s’engage à respecter la licence Creative Commons.