Rencontre avec deux créateur.ices de livres documentaires animaliers pour la jeunesse!

Le mercredi 6 décembre à 18h30, nous avons la joie de recevoir Marine Giacomi et Arnaud Roi, deux de nos chouchous des livres jeunesse! Cette rencontre nous permettra d’en apprendre plus sur leurs dernières parutions qui sont toutes deux de superbes documentaires animaliers animés qu’on a envie d’ouvrir et de ré-ouvrir sans cesse quelque soit notre âge. La rencontre sera suivie d’une séance de dédicace.

Marine Giacomi

Marine Giacomi est auteure-illustratrice du genre Homo curiositus.

La matière première de sa pratique artistique dépend des autres, celles et ceux qui forment ce vaste maillage terrestre que l’on nomme le vivant. Artiste documentariste, elle croque leurs manières singulières d’être au monde.
Ses œuvres sont des récits illustrés peuplés d’êtres naturels ou de créatures hybrides qu’il lui arrive de graver dans la matière. Son univers graphique est proche du dessin naturaliste, rehaussé de touches poétiques et humoristiques.

@marine_giacomi

Marine Giacomi, illustratrice à la délicatesse unique, publie son premier documentaire jeunesse intitulé “Où te caches-tu?” aux éditions de La Martinière jeunesse. Écrit par Raphaël Martin, ce livre avec des volets à soulever nous plonge aux côtés de ces animaux qui peuplent discrètement le monde! En soulevant les volets du livre, le lecteur percera de nombreux mystères que la nature dissimule et vivra une aventure qui le conduira à grimper dans les arbres, à explorer les grottes et même à plonger au fond des océans… Un livre qui grouille de mystères à élucider!

“Où te caches-tu?” de R. Martin et M. Giacomi, éd. La Martinière jeunesse, 21€

Arnaud Roi

Arnaud Roi habite et travaille à Caylus au sein de l’atelier Up up up. Il est illustrateur, auteur et ingénieur papier.Il collabore depuis plusieurs années notamment avec les éditions Milan pour les collections de livres animés : “Contes et comptines à toucher”, “Albums animés petite enfance”, “La Forêt des contes”, etc. Mais aussi pour Seuil jeunesse “Dis, pourquoi tu boudes ?”, les éditions Saltimbanque “Enfin libres !”…

Arnaud Roi, l’ingénieur papier le plus délirant du Quercy, viendra quant à lui nous présenter sa nouvelle création “Poneys et chevaux ”, un documentaire pop-up publié aux éditions Milan. Ce livre a été réalisé en collaboration avec l’illustrateur Sébastien Pellon et la passionnée de chevaux Hélène Perrignon. Une balade à petit trot dans l’univers équestre sous la forme de 10 pop-up étonnants. Une façon inattendue de découvrir poneys et chevaux du monde entier qui surgissent à chaque page, produisant des “WAOUH” incontrôlés!

“Poneys et chevaux”, A. Roi, H. Pérignon, S. Pelon, éd. Milan, 13,90€

Après l’inceste: rencontre avec Marie Rebour pour “Le Bouclier de Marie”

Samedi 25 novembre à 11h, à la médiathèque Amélie Galup

Début 2023 était publié « Le Bouclier de Marie » de Marie Rebour aux éditions Philippe Rey. Ce livre qui nous a bouleversées a immédiatement rejoint les coups de tracteur de la librairie. Un récit essentiel et véritable trouvaille littéraire qui permet d’appréhender les mécanismes de défense mis en place par les victimes d’inceste.

Des mois après, le livre est toujours aussi présent dans le cœur du Tracteur Savant et nous sommes très heureuses de recevoir Marie Rebour le samedi 25 novembre à 11h pour une rencontre en partenariat avec la médiathèque Amélie Galup. La rencontre est gratuite, sur réservation et aura lieu à la médiathèque.

GRATUIT SUR RÉSERVATION. Pour les parents qui n’ont pas de mode de garde, les médiathécaires prévoient de quoi occuper les enfants à partir de 3 ans le temps de la rencontre.

Pour réserver : 07 82 55 72 27 ou letracteursavant@gmail.com
ou 05 63 68 22 34 ou mediatheque.stantonin@orange.fr

Le livre

Marie a été violée à l’âge de six ans par un cousin. Instantanément, un système de défense s’est mis en place – l’oubli total. Mais ce bouclier psychique qui la protège désormais a un prix : elle ne peut plus toucher personne, ni être touchée. Ni faire de sport de contact. Ni supporter trop de bruit, trop de monde.

Jusqu’au jour où le bouclier craque. Soudain, elle se souvient de tout. Elle a vingt-sept ans.

Le bouclier de Marie est une autobiographie singulière, qui relate moins le crime lui-même que ses effets. En racontant l’amnésie traumatique, Marie Rebour apporte une contribution essentielle au débat sur l’inceste et le viol. Mais le plus bouleversant est ce style pur et direct qui fait de ce témoignage un moment extraordinaire de littérature, de dignité et de beauté.

« En tant que victime, j’ai longtemps cherché un texte sur les véritables conséquences de l’inceste. Je n’ai pas trouvé ce livre, alors je l’ai écrit. »

L’autrice

Marie Rebour a quarante ans. Après avoir été hydrogéologue et institutrice, elle retape une ferme en Haute-Savoie.

Rencontre avec Jacky Schwartzmann dans une Caverne !

Lundi 2 octobre à 18h30

Nous avons eu un coup de tracteur pour “Shit!” de Jacky Schwartzmann, un polar désopilant où un conseiller principal d’éducation se retrouve impliqué dans un trafic de drogue. Jacky Swhwartzmann a bien voulu répondre à notre invitation et ô joie, nos amis de La Caverne nous accueillent dans leur lieu magique.

Autant dire que cette rencontre va dépoter !

Mais, teuteuteu, pour accéder au Graal, il faudra réserver (le nombre de places est en effet limité) au 07 82 55 72 27 ou sur letracteursavant@gmail.com.

A très vite !

L’auteur Jacky Schwartzmann

Durant vingt-cinq ans Jacky Schwartzmann a enchaîné les petits boulots, autant pour gagner sa vie que pour observer ses contemporains. Il est maintenant auteur et scénariste de bandes dessinées et de longs-métrages. Son parcours à la fois schizophrène et formateur lui a forgé une plume incomparable. Il revient au sommet de son art avec SHIT !.

Shit !

Quand Thibault débarque à Planoise, quartier sensible de Besançon, il est loin de se douter que la vie lui réserve un bon paquet de shit. Conseiller d’éducation au collège, il mène une existence tout ce qu’il y a de plus banale. Sauf qu’en face de chez lui se trouve un four, une zone de deal tenue par les frères Mehmeti, des trafiquants albanais qui ont la particularité d’avoir la baffe facile. Alors que ces derniers se font descendre lors d’un règlement de comptes, Thibault et sa voisine, la très pragmatique Mme Ramla, tombent sur la cache de drogue.

Que faire de toute cette came ? Lorsque notre duo improvisé compare ses fiches de paie avec le prix de la barrette, il prend rapidement une décision. Un choix qui pourrait bien concerner tout Planoise.

La Caverne

Située sur la commune de Penne du Tarn, en bordure d’Aveyron et à un kilomètre du château de Bruniquel, La Caverne à Penne est un haut lieu de l’aventure humaine.
Connue sous le nom de Grotte de Courbet, cette cavité naturelle a conservé la trace de nos ancêtres magdaléniens.

​La Caverne est à présent un lieu dédié à la fête et à l’esprit de création. Sa nature ne lui permet pas de s’ouvrir au grand public, mais l’autorise à recevoir des invités pour des moments privilégiés à l’occasion de diverses manifestations artistiques.

https://lacaverne.wixsite.com/lacaverne/galerie-photo-1

Les modalités pratiques

Le nombre de places est strictement limité et la rencontre se fait uniquement sur réservation au mail suivant : letracteursavant@gmail.com

Se rendre à La Caverne

La Caverne se situe route de la Madeleine, sur la commune de Penne. Pour vous y rendre, prendre la direction de Bruniquel, ne pas entrer dans le village mais franchir le pont (vous traversez donc l’Aveyron). Tout de suite après le pont, suivre la route sur la droite. Continuer sur 800 mètres, La Caverne sera sur votre gauche (et l’Aveyron sur votre droite). C’est clair ? N’oubliez pas votre petite laine, La Caverne n’est chauffée que par la chaleur humaine, ce qui est déjà beaucoup mais pas toujours suffisant…

Le stationnement est limité, nous vous conseillons de co-voiturer et de vous garer bien en amont de La Caverne.

Rencontre avec Matthieu Amiech, L’industrie du complotisme

Vendredi 15 septembre à 18h, Salle des Thermes

Matthieu Amiech est un des animateurs des éditions La Lenteur. Il est également auteur. A ce titre, il viendra nous présenter son dernier livre “L’industrie du complotisme”. La rencontre aura lieu vendredi 15 septembre à 18H, salle des Thermes, sous forme de débat. Il n’est pas nécessaire de réserver. Cette soirée est organisée par l’association “Ici et maintenant”. La librairie offre le verre de l’amitié à l’issue de la rencontre.

Le livre L’industrie du complotisme

Dans la foulée du Cauchemar de don Quichotte et de La Liberté dans le coma, Matthieu Amiech poursuit l’exploration des ravages de la numérisation sur les sociétés humaines. Internet et les réseaux sociaux sont ainsi le terreau du phénomène complotiste. Mais celui-ci a également pour carburant le nihilisme des oligarchies, qui assument de plus en plus l’appauvrissement des populations et la destruction de la vie sur terre, pour maintenir le système économique en place.

Dans une ambiance de fin du monde, le complotisme ne peut que proliférer. Ce livre choisit d’affronter les questions qu’il soulève (tantôt absurdes, tantôt légitimes), en les réinscrivant dans une perspective politique.

L’auteur et la maison d’édition

Matthieu Amiech est impliqué dans l’Assemblée des habitants de Saint-Antonin et alentours. Il est l’un des créateurs des éditions La Lenteur, et il participe aux activités du collectif Écran total, en lutte contre la numérisation de la société et de nos existences. Il est notamment l’auteur de “Le cauchemar de Don Quichotte” (éd. La Lenteur) et “La technocratie en marche” (éd. Le monde à l’envers).

Fondées en 2007, les éditions La Lenteur documentent de manière variée (essais, poésie, récits de luttes contemporaines, réédition de textes politiques classiques du XXè siècle…) les reculs de notre autonomie matérielle et mentale, face à une industrialisation toujours plus poussée de la vie. Elles s’inscrivent dans une perspective de subsistance, anti-capitaliste et fédéraliste. Elles publient peu, insistent sur le rôle du déferlement technologique dans la paralysie politique de notre époque et le fatalisme qui y règne; et proposent donc de combattre cette paralysie en s’opposant à toutes les innovations qui font régresser la société et l’espèce humaine (smartphones, intelligence artificielle, bio- et nanotechnologies…).

Écrire le corps et l’intime en bande dessinée

Rencontre croisée entre Julie DELPORTE et Léa CASTOR, samedi 8 juillet à 11h, animée par Elsa DORLIN

En partenariat avec la médiathèque Amélie Galup, nous avons la grande joie de recevoir Julie Delporte pour « Corps Vivante » et Léa Castor pour « Cher Blopblop ». La rencontre sera animée par Elsa Dorlin et aura lieu à la médiathèque Amélie Galup. Gratuit uniquement sur réservation.

Dans Corps Vivante, roman graphique éblouissant, Julie Delporte retrace l’histoire de sa sexualité, marquée par la violence , les clichés et les injonctions liées à la culture hétéronormative. Léa Castor, avec Cher Blopblop, explore avec justesse et complexité le sujet de l’IVG, dans un tourbillon de couleurs et d’émotions.

Deux autrices qui évoquent dans une perspective féministe le corps et l’intime de manière remarquable dont la rencontre sera animée par Elsa Dorlin, philosophe féministe.

GRATUIT SUR RESERVATION. Pour les parents qui n’ont pas de mode de garde, un atelier lecture pour enfants sera proposé par Isabel pendant la rencontre.

Pour réserver : 07 82 55 72 27 ou letracteursavant@gmail.com ou 05 63 68 22 34 ou mediatheque.stantonin@orange.fr

Lieu : Médiathèque Amélie Galup à Saint-Antonin-Noble-Val

Julie Delporte

Julie Delporte est une autrice et artiste multidisciplinaire née en France en 1983. Elle vit maintenant à Tiohtiá:ke / Montréal. On lui doit plusieurs romans graphiques publiés aux Éditions Pow Pow, dont Journal et Moi aussi je voulais l’emporter. Elle a également fait paraître un album jeunesse, Je suis un raton laveur (La courte échelle) et un livre de poèmes illustrés avec des gravures à l’eau-forte, Décroissance sexuelle (L’Oie de Cravan). Corps vivante est son plus récent livre.

Il lui arrive d’écrire des essais littéraires, de réaliser des illustrations pour divers magazines et maisons d’édition et de collaborer à des publications collectives. En parallèle de tout ça, Julie Delporte explore différentes techniques d’impression (sérigraphie, risographie et gravure), crée des fanzines, donne des ateliers de création et fabrique des pièces en céramique.

À 35 ans, après avoir surligné de toutes les couleurs son exemplaire de La pensée straight de Monique Wittig, Julie Delporte arrête de porter des robes et prend son avenir en main.
Dans ce roman graphique qui fait suite à Moi aussi je voulais l’emporter, l’autrice retrace l’histoire de sa sexualité. Une histoire marquée par la violence malheureusement trop banale des agressions, comme par celle des clichés et des injonctions liés à une culture de la performance et de l’hétéronormativité.

“Corps vivante” de Julie Delporte, éd. Pow Pow, 27€

Léa Castor

Illustratrice et autrice de bandes dessinées, Léa Castor aborde son travail dans une perspective féministe avec l’envie d’ouvrir à la bienveillance et à la sororité. Elle a publié ses deux premières BD Corps à cœur Cœur à corps (2019) puis Pas prêtes à se taire (2021) aux éditions Lapin. Elle a également publié la bande dessinée Les décodeuses du numérique aux CNRS Éditions en 2021.

Léa aime embarquer son lectorat dans ses questionnements, sa vulnérabilité et ses contemplations. Cher Blopblop, lettre à mon embryon est sa première fiction en tant qu’autrice et dessinatrice.

« Deux barres sur un bout de plastique plein de pisse. C’était ça, l’annonce de toi en moi. J’ai eu l’impression qu’elles avaient le pouvoir d’arrêter le temps, puis de le rendre insupportable. Beaucoup de choses se sont brisées face à ces deux minuscules barres. Ma conviction stupide que ça ne m’arriverait jamais, mon rêve d’une grossesse désirée et heureuse. Tout ça, remplacé par une forme de désespoir. »

Solitude, peur, incompréhensions et violences médicales… Dans un tourbillon de couleurs et d’émotions, Léa Castor brise le tabou de l’IVG.

“Cher Blopblop” de Léa Castor, éd. Leduc Graphic, 20€

Elsa Dorlin

Elsa Dorlin est philosophe, professeure de philosophie contemporaine à l’université de Toulouse Jean Jaurès.
Elle est notamment l’autrice de :
Sexe, race, classe : pour une épistémologie de la domination, éd. PUF, 2009
Elsa Dorlin et Éric Fassin (dir.), Reproduire le genre, éd. BPI, 2010
Feu ! Abécédaire des féminismes présents, éd. Libertalia, 2021

Rencontre croisée entre deux auteur.es

Attention attention, le jeudi 11 mai ce n’est pas un.e mais bien deux écrivain.es qui monteront à bord du Tracteur Savant ! Millie Duyé et Cédric Le Penven se prêteront au jeu d’une rencontre croisée pour nous parler de leurs deux textes qui bousculent les frontières du roman et de la poésie.

Rendez-vous à la librairie pour boire leurs paroles ainsi qu’un petit apéritif.

Cabane

C’est l’histoire d’une petite fille animale et sauvage, plus sanglier que biche, qui n’arrive plus à grandir. Écartée entre deux parents, entre deux maisons, elle construit des cabanes pour survivre à un monde où l’amour n’est ni infaillible ni éternel. La cabane grandit, ses désirs et ses tourments aussi. L’essentiel est qu’elle offre suffisamment d’espace pour accueillir ses tribus, suffisamment d’assurance pour s’y accrocher dans les tempêtes affectives, lorsqu’elle dérive comme un radeau.

Selon Glwadys Marivat, du Monde des Livres, “dans ce fulgurant premier roman, la cabane, c’est le corps, l’imagination et la littérature tout à la fois”.

« Cabane », éditions du Nouvel Attila, 17€

Comédienne depuis dix ans au sein de la compagnie de théâtre Les Entichés, elle en est désormais une des deux directrices artistiques. En 2017, elle écrit et met en scène la pièce Le Renard envieux qui me ronge le ventre qui interroge nos rapports de genre. En 2019 vient Échos ruraux qui met en lumière la politique nationale vis-à-vis des communes rurales à travers le portrait d’une commune du Cher. En 2023, Les Entichés mène une réflexion sur le système scolaire avec la pièce Qu’il fait beau cela vous suffit. Cabane, paru au Nouvel Attila en mars 2022 est son premier roman.

Le journal de Diogène

Ce Journal de Diogène est une réécriture de la vie de Diogène Laërce le cynique, figure de l’antiquité qui vivait dans une jarre en marge de la société au IIIe siècle avec pour seule compagnie sa chienne Arga. Le Diogène de Cédric Le Penven est un clochard philosophe qui vit près d’un centre commercial en bordure d’autoroute. Dans ce monde de parkings, Diogène crache sa détestation de ceux qu’il appelle en dépit de tout ses « frères humains » et dénonce les travers de leur mode de vie. Or, Diogène n’est-il pas un humain? Peut-on regarder l’humanité de haut ? Des rencontres impromptues vont l’ouvrir à la tendresse et lui montrer qu’il « a tort ». Un texte rempli de voracité et de dévoration, un peu cru, un peu fou… et un peu drôle aussi (mais d’un rire qui grince).

« Le Journal de Diogène », éditions Unes, 18€
illustré par Thibaud Bernard-Helis

Cédric Le Penven

Si vous suivez nos coups de tracteur, vous connaissez sûrement Cédric Le Penven, spécialiste de l’œuvre de Thierry Metz et « un des plus grands poètes français » selon les mots de Joseph Ponthus ! Si ses deux dernières publications, Verger (2019) et Un Sol trop fertile (2021) avaient à voir avec les arbres, Le Journal de Diogène paru en octobre 2022 amène les lecteurices en bord d’autoroute.

Conférence sur les momies

Les momies vous fascinent depuis toujours ? Vous souhaitez échapper au pourrissement ?
Alors, venez rencontrer Patrice Georges-Zimmermann ! Cet archéo-anthropologue vous fascinera, c’est certain ! Commissaire scientifique de l’exposition “Momies” visible actuellement au Muséum de Toulouse, il nous présentera l’ouvrage édité en cette occasion et répondra à vos questions.
Rendez-vous Salle des Congrès de la mairie le vendredi 28 avril à 19h.

Patrice-Georges-Zimmermann

Patrice Georges-Zimmermann est ingénieur chargé de recherches, archéo-anthropologue, responsable d’opérations d’archéologie préventive à l’Inrap et membre de l’UMR 5608 du CNRS. Il est également membre de la Cellule d’intervention sur les structures archéologiques profondes (Cisap). Impliqué dans les problématiques d’archéologie forensique (application des méthodes de l’archéologie dans des contextes criminels de recherche et de découverte de corps enfouis illégalement) depuis des années, il intervient régulièrement en tant qu’expert judiciaire près la cour d’appel de Toulouse au profit de la Gendarmerie nationale. Il est également engagé dans un programme de formation et de recherche auprès de la Fouille Opérationnelle Spécialisée du 17ème Régiment du Génie Parachutiste (FOS17).

Momies

Temps suspendus, temps éternels, temps corrupteurs ou préservateurs…
La course du temps et le désir de la ralentir s’inscrivent en filigrane de l’exposition « Momies, corps préservés, corps éternels » du Muséum de Toulouse et de cet ouvrage de la collection ExpoVerso. Qu’il s’agisse de momies artificielles, témoins de rites funéraires anciens, de momies naturellement formées dans des contextes environnementaux particuliers, ou de momies utilisant des techniques contemporaines, elles interrogent toutes notre rapport à la mort, à la conservation des corps et notre désir universel d’éternité.
Cette exposition offre une belle occasion d’explorer les croyances, pratiques symboliques et techniques bien au-delà de l’Égypte antique, à travers de nombreuses disciplines : archéologie, thanatopraxie, médecine légale, ethnologie, biologie… au sein d’un vaste spectre de cultures du monde.

Santé au travail et luttes de classes

A l’heure où la retraite s’éloigne à l’horizon, la santé au travail est une donnée fondamentale. A ce titre, nous avons le grand plaisir d’accueillir Philippe Saunier pour la présentation de “Santé au travail et luttes de classes” édité aux éditions Syllepse.
La rencontre aura lieu à la librairie !

Le livre

Le contrôle de la santé et de la sécurité des conditions de travail est un enjeu depuis le 19e siècle. Des règles avaient progressé, inséparables du développement de l’implantation de délégué·es du personnel chargé·es de suivre cette question dans les entreprises. La loi de 2016 y porte un coup très grave. Ce livre restitue des savoirs collectifs, pour que cette lutte se poursuive.
Le livre nous offre un tableau des principaux risques : souffrances psychiques, troubles musculosquelettiques (TMS), progression du travail de nuit, cancers, pollutions… La rage perce : pour les perturbateurs endocriniens et les pesticides, l’alerte date de soixante ans maintenant. Montrant les mensonges et les dissimulations de rapports officiels, l’auteur se soucie des « beaux outils à réparer » : inspection du travail, médecine du travail, comités hygiène sécurité et conditions de travail (CHSCT) et, bien sûr la Sécurité sociale.
Après les accidents industriels d’AZF (Toulouse) et de Lubrizol (Rouen), l’auteur présente les possibilités et les nécessités d’un combat commun entre organisations syndicales et associations de riverains. Il indique les scandales qui pourraient bien éclater à cause des effets des radiations ionisantes cachées aux victimes.

“Santé au travail et luttes de classe, vécu et analyse d’un ouvrier syndicaliste”, éd. Syllepse, 12 €.

L’auteur

Philippe Saunier a été embauché comme ouvrier en 1977 dans une raffinerie de pétrole en régime de posté à feu continu. Il y fera toute sa carrière.
Il a reçu en 1982 son premier mandat, de ce qui s’appelait alors le Comité hygiène sécurité (CHS). Il a été longtemps l’un des responsables CGT de la zone industrielle du Havre, ainsi que du département, ce qui lui a permis d’accumuler de l’expérience sur les questions de santé au travail dans d’autres professions que la sienne.
Sous l’étiquette de son syndicat, il détiendra vingt-cinq ans un mandat à la Sécurité sociale sur la prévention et au ministère de l’environnement sur les risques industriels.
Il participe aussi à la vie associative pour la défense des victimes de l’amiante et au sein de l’association Henri Pézerat, Santé, Travail, Environnement. Il est toujours l’un des animateurs d’un collectif sur la santé au travail qui englobe les risques industriels et l’environnement.
C’est à partir du vécu du terrain qu’il tire ses analyses. C’est l’originalité de ce livre, une sorte de preuve par neuf de l’existence de cette lutte de classe qui touche les conditions de travail, comme le reste.
Il est également co-auteur avec Rémy Jean de “AZF/Total, responsable et coupable : histoires d’un combat collectif”, Paris, Syllepse, 2018.

Le livre, plus en détail

Voici un livre qui, pour une fois, n’est pas écrit par un expert qui examine la vie des autres. Il est le fruit de 40 ans de militantisme dans une raffinerie de pétrole et interprofessionnel. Il est émaillé d’une cinquantaine d’exemples concrets.
L’objectif de l’auteur est de neutraliser des idées reçues qui concernent l’évolution de la santé au travail. Comme le fait qu’il y aurait des avancées automatiques du fait des progrès des connaissances et des sciences et techniques ou que nous serions « Tous sur le même bateau”, la sécurité étant l’affaire de tous, sans oppositions d’intérêts.
Dans cet ouvrage, l’auteur montre que certaines données sont faussées sur le nombre des accidents du travail et les maladies professionnelles, ainsi que sur leurs causes.
Des aspects sont approfondis, notamment l’invisibilité des dégâts humains, la précarité les causes des problèmes de santé comme les cancers. Sont aussi traités la souffrance au travail, la pénibilité, le travail de nuit, en poste isolé, le télétravail, la crise sanitaire, la mesure des expositions, les addictions, la mondialisation.
Différents organismes de contrôle, inspection du travail, médecine du travail, rôle de la sécu, etc. sont mis en revue.
Un chapitre concerne les risques industriels et environnementaux, abusivement séparés des risques du travail. Les similitudes entre Lubrizol et AZF sont aussi analysées.
Et cela dans un contexte de luttes.

Jardin-forêt, permaculture, Rémi Kulik passe sur le grill !

A l’occasion de la parution de son livre “Jardin forêt” que nous attendions avec impatience, Rémi Kulik a accepté de se soumettre au feu de nos interrogations. Nous lui avons préparé une salve de questions aux petits oignons. Comme il va y avoir pleiiiin de monde, on a réservé la salle des Congrès de la mairie (salle du rdc). Elle est moins chipounette que la librairie mais on y sera plus à l’aise.

Réservez vite la date du samedi 25 mars à 18h !

L’auteur

Rémi Kulik est jardinier et pépiniériste. Il est un ami et soutien de longue date du Tracteur Savant !

Il anime la chaîne Youtube Le Jardin
d’Émerveille
sur laquelle il partage son éthique de travail, respectueuse de cette nature qui nous nourrit à tous les niveaux.

Le livre

Le jardin-forêt est non seulement une démarche vers l’autonomie alimentaire, mais surtout une solution pour favoriser la biodiversité ou la régénération des sols.
Rémi Kulik a planté ses premiers arbres il y a quinze ans et ce que lui offre aujourd’hui son jardin-forêt dépasse de loin ses espérances.
Il donne dans ce livre les clés théoriques pour comprendre les fondements de cet
écosystème complet, du sol à la plante en passant par la biodiversité.
Il accompagne ensuite les jardiniers (débutants ou confirmés) pour concevoir
et créer un jardin-forêt : par quoi commencer, les différents aménagements,
préparer le sol, produire des plantes et les planter, booster la fertilité, intégrer l’élevage, favoriser la biodiversité et entretenir son jardin-forêt.
Un livre très complet pour créer son propre éden nourricier et vivant !

Préface de Marc-André Sélosse, biologiste et professeur au Muséum.

Rémi Kulik “Le guide Terre vivante du jardin-forêt”, 288 pages – 35 € – éd. Terre vivante

Extraits du livre

Apéro-rencontre avec Louise Mey

Nous avons la grande joie d’accueillir Louise Mey, autrice de polars féministes (mais pas que), pour une rencontre autour de son dernier livre “Petite sale”. La rencontre aura lieu autour d’un verre, à la librairie, jeudi 9 février à 18h30.

Petite sale

Avec ce roman noir rural, Louise Mey raconte comment une disparition peut révéler les pires jeux de pouvoirs, entre violences de classe et violences de genre.

La terre est riche. Parfois, elle y pense – la terre est riche. La boue est riche. Elle pas. Tout le monde est plus riche qu’elle, même la boue.
Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Elle n’aime pas qu’on la regarde – les filles qu’on regarde ont des problèmes. Au Domaine où elle travaille, elle fait partie de ces invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus – il crache ou il tonne. Et il possède tout.
Mais quand sa petite-fille de quatre ans disparaît ce jour glacé de février 1969, Monsieur perd quelque chose d’une valeur inestimable.

Dans cette vallée de champs de betterave, où chaque homme et chaque femme est employé de près ou de loin par Monsieur, deux flics parisiens débarquent alors pour mener l’enquête avec les gendarmes.
Car une demande de rançon tombe. Mais le village entier semble englué dans le silence et les non-dits.  Personne ne veut d’ennuis avec Monsieur. À commencer par Catherine. Catherine qui se fait plus discrète et plus invisible encore. Catherine qui est la dernière à avoir vu la petite…

“Petite sale” de Louise Mey, éd. Lattès-Le Masque, 378 p., 21,50€

Louise Mey

Louise Mey est une écrivaine féministe française, autrice de romans policiers.
Elle met en scène dans ses romans policiers les violences faites aux femmes, viol, harcèlement, agression sexuelle, notamment dans “Les Ravagé(e)s” et “Les Hordes invisibles“.
En 2020 elle est lauréate du prix sang d’encre des lycéens avec “La Deuxième Femme” (Editions du Masque) , un roman noir qui parle d’emprise et évoque les cas de féminicides. Ce livre, sélectionné pour le Prix Landerneau, est un grand succès de librairie (et un gros coup de tracteur !).
Elle écrit également pour le théâtre (Chattologie – Courte conférence en gestion des flux) ainsi que des ouvrages pour la jeunesse (“Sam et le Martotal “,”La Sans-Visage” et de la bande dessinée “Coquillettes et Crustacés”.
En janvier 2023, elle sort Petite Sale, un récit dans le Nord de la France qui illustre la violence de classe et la violence de genre.
Louise Mey vit à Paris.

Dans la presse

Louise Mey, le 12 janvier à Paris. (Camille McOuat/Camille McOuat pour Libération)

Bibliographie de Louise Mey

  • Les Ravagé(e)s, éd. Fleuve noir, 2016
  • Chattologie, éd. Hachette pratique, 2016
  • Embruns, éd. Fleuve noir, 2017
  • Les Hordes invisibles, éd. Fleuve noir, 2018
  • Le jour du vélo rouge, éd. Lapin, 2019
  • Kara, 1er trimestre – Coquillettes et crustacés, Éditions Monsieur PopCorn, 2019
  • La Deuxième femme, éd. Le Masque, 2020
  • Ceci est mon corps, éd. Rageot, en partenariat avec Causette (Collectif : Faïza Guène, Louise Mey, Ana Cuxac, Ovidie, Lauren Malka, Alizée Vincent), 2020
  • La Sans-Visage, éd. L’école des Loisirs, 2020
  • Sam et le Martotal, éd. La Ville Brûle, 2020
  • Mystère et Pyjamas-chaussettes, éd. Nathan, 2021, 2022
  • L’orage qui vient, éd. La Ville Brûle, 2022
  • Petite Sale, éd. Lattès-Le Masque, 2023

Le site de Louise Mey

http://louisemey.com/