Rencontre avec deux créateur.ices de livres documentaires animaliers pour la jeunesse!

Le mercredi 6 décembre à 18h30, nous avons la joie de recevoir Marine Giacomi et Arnaud Roi, deux de nos chouchous des livres jeunesse! Cette rencontre nous permettra d’en apprendre plus sur leurs dernières parutions qui sont toutes deux de superbes documentaires animaliers animés qu’on a envie d’ouvrir et de ré-ouvrir sans cesse quelque soit notre âge. La rencontre sera suivie d’une séance de dédicace.

Marine Giacomi

Marine Giacomi est auteure-illustratrice du genre Homo curiositus.

La matière première de sa pratique artistique dépend des autres, celles et ceux qui forment ce vaste maillage terrestre que l’on nomme le vivant. Artiste documentariste, elle croque leurs manières singulières d’être au monde.
Ses œuvres sont des récits illustrés peuplés d’êtres naturels ou de créatures hybrides qu’il lui arrive de graver dans la matière. Son univers graphique est proche du dessin naturaliste, rehaussé de touches poétiques et humoristiques.

@marine_giacomi

Marine Giacomi, illustratrice à la délicatesse unique, publie son premier documentaire jeunesse intitulé “Où te caches-tu?” aux éditions de La Martinière jeunesse. Écrit par Raphaël Martin, ce livre avec des volets à soulever nous plonge aux côtés de ces animaux qui peuplent discrètement le monde! En soulevant les volets du livre, le lecteur percera de nombreux mystères que la nature dissimule et vivra une aventure qui le conduira à grimper dans les arbres, à explorer les grottes et même à plonger au fond des océans… Un livre qui grouille de mystères à élucider!

“Où te caches-tu?” de R. Martin et M. Giacomi, éd. La Martinière jeunesse, 21€

Arnaud Roi

Arnaud Roi habite et travaille à Caylus au sein de l’atelier Up up up. Il est illustrateur, auteur et ingénieur papier.Il collabore depuis plusieurs années notamment avec les éditions Milan pour les collections de livres animés : “Contes et comptines à toucher”, “Albums animés petite enfance”, “La Forêt des contes”, etc. Mais aussi pour Seuil jeunesse “Dis, pourquoi tu boudes ?”, les éditions Saltimbanque “Enfin libres !”…

Arnaud Roi, l’ingénieur papier le plus délirant du Quercy, viendra quant à lui nous présenter sa nouvelle création “Poneys et chevaux ”, un documentaire pop-up publié aux éditions Milan. Ce livre a été réalisé en collaboration avec l’illustrateur Sébastien Pellon et la passionnée de chevaux Hélène Perrignon. Une balade à petit trot dans l’univers équestre sous la forme de 10 pop-up étonnants. Une façon inattendue de découvrir poneys et chevaux du monde entier qui surgissent à chaque page, produisant des “WAOUH” incontrôlés!

“Poneys et chevaux”, A. Roi, H. Pérignon, S. Pelon, éd. Milan, 13,90€

Après l’inceste: rencontre avec Marie Rebour pour “Le Bouclier de Marie”

Samedi 25 novembre à 11h, à la médiathèque Amélie Galup

Début 2023 était publié « Le Bouclier de Marie » de Marie Rebour aux éditions Philippe Rey. Ce livre qui nous a bouleversées a immédiatement rejoint les coups de tracteur de la librairie. Un récit essentiel et véritable trouvaille littéraire qui permet d’appréhender les mécanismes de défense mis en place par les victimes d’inceste.

Des mois après, le livre est toujours aussi présent dans le cœur du Tracteur Savant et nous sommes très heureuses de recevoir Marie Rebour le samedi 25 novembre à 11h pour une rencontre en partenariat avec la médiathèque Amélie Galup. La rencontre est gratuite, sur réservation et aura lieu à la médiathèque.

GRATUIT SUR RÉSERVATION. Pour les parents qui n’ont pas de mode de garde, les médiathécaires prévoient de quoi occuper les enfants à partir de 3 ans le temps de la rencontre.

Pour réserver : 07 82 55 72 27 ou letracteursavant@gmail.com
ou 05 63 68 22 34 ou mediatheque.stantonin@orange.fr

Le livre

Marie a été violée à l’âge de six ans par un cousin. Instantanément, un système de défense s’est mis en place – l’oubli total. Mais ce bouclier psychique qui la protège désormais a un prix : elle ne peut plus toucher personne, ni être touchée. Ni faire de sport de contact. Ni supporter trop de bruit, trop de monde.

Jusqu’au jour où le bouclier craque. Soudain, elle se souvient de tout. Elle a vingt-sept ans.

Le bouclier de Marie est une autobiographie singulière, qui relate moins le crime lui-même que ses effets. En racontant l’amnésie traumatique, Marie Rebour apporte une contribution essentielle au débat sur l’inceste et le viol. Mais le plus bouleversant est ce style pur et direct qui fait de ce témoignage un moment extraordinaire de littérature, de dignité et de beauté.

« En tant que victime, j’ai longtemps cherché un texte sur les véritables conséquences de l’inceste. Je n’ai pas trouvé ce livre, alors je l’ai écrit. »

L’autrice

Marie Rebour a quarante ans. Après avoir été hydrogéologue et institutrice, elle retape une ferme en Haute-Savoie.

Coups de tracteur #21

Littérature

Nous avons eu un coup de foudre pour La Foudre ! (Bon d’accord, c’est facile, mais tellement tentant…). Avec ce texte, Pierric Bailly nous fait traverser le roman comme on traverse un paysage, avec souplesse et émerveillement. Tout sonne juste, le ton, l’histoire. Qu’il est fort ce Bailly !
L’histoire ? John, berger dans le Jura découvre qu’Alexandre, un ancien ami lycéen, a tué un autre homme. John en est autant sidéré que fasciné. Il décide de comprendre ce qu’il s’est passé. Et le lecteur, au fil des pages, découvre les liens qui le relient à Alexandre…
Brillant !

“La foudre” de Pierric Bailly, éd. POL, 24€

PS : merci à Chloé qui se prête avec brio à toutes les mises en scène de livres…

Qu’est-ce que le deuil ? Faut-il accepter cette douleur ou vaudrait-il mieux l’annihiler grâce à une pilule ? C’est à travers cette réflexion sur la difficile condition humaine qu’Anne Cathrine Bomann signe un roman incisif qui se lit comme un thriller. Par le biais de ce sujet philosophique, l’autrice nous montre également les jeux de pouvoir de la science et du monde universitaire. Et vous, jusqu’où accepteriez-vous de perdre votre âme ?

Anne Cathrine Bomann “En dehors de la gamme”, éd. La Peuplade, 23€

Ottavia est une femme libre, Ottavia, qui dédie sa vie à la cuisine. Ce faisant, elle nous entraîne dans une Rome culinaire et gastronomique.

Avec son style précis et sensuel, Julia Kerninon nous fait vivre les pensées d’Ottavia et nous fait appréhender la complexité d’une vie de femme, qui est aussi une mère et un être passionné.

Julia Kerninon “Sauvage”, éd. L’Iconoclaste, 20,90€

Si vous avez suivi la “rentrée littéraire”, vous avez peut-être beaucoup entendu parler de ce livre. Et, indéniablement, il s’agit d’une prouesse. Entre roman, essai, récit, Neige Sinno parvient à nous parler de l’impensable (l’inceste dont elle a été victime) sans tomber dans le pathos ni le sensationnalisme. Telle une funambule, elle reste sur le fil et le lecteur retient son souffle avec elle. L’autrice déplie les cartes de la littérature et nous la suivons sur ces chemins d’introspection dans un voyage dont on ne revient jamais.

Neige Sinno “Triste tigre”, éd. POL, 20€

“Cependant, si je tendais vers cela, vers le devenir de dominé devenu dominant, de guerrière qui se relève et se venge, de résiliente nietzschéenne, est-ce que je ne risquerais pas d’écraser à mon tour plus petit que moi ? Comment faire pour s’élever à une plus grande puissance sans que cela tourne à l’oppression d’un autre ? Comment transcender le mal dans la douceur et non dans un nouveau mal ?” (p.262-263)

Les voisins d’Alan, romancier, lui proposent de garder leur piscine. Une aubaine, se dit le romancier, qui veut se plonger dans l’écriture d’un roman “sérieux”. C’est sans compter sur les multiples problèmes qui vont s’accumuler, grâce à son talent indéniable de loser.

Si vous aimez les situations cocasses et l’humour absurde, foncez, vous allez vous régaler et vous serez observé.e par vos éclats de rire !

C’est ici Fabrice Caro qui signe ce roman, aussi connu sous le nom de Fabcaro en bande dessinée.

Fabrice Caro “Samouraï”, éd. Folio, 8,10€

Tout est dans le titre. Ou comment une mère (Emma) perd pied, après la disparition de sa fille pendant quelques heures. Lorsqu’elle la retrouve, tout est décalé, perturbé. Cela va provoquer chez Emma une fissure qui la plonge (et nous avec) dans une vertigineuse incertitude, qui frôle la folie.

Un roman fort et dérangeant.

Stéphanie Kalfon “Un jour, ma fille a disparu dans la nuit de mon cerveau”, éd. Verticales, 18,50€

Poésie

Un recueil aux multiples symboles, où l’ombre et la lumière ne cessent de se frôler, de se poursuivre. Simon Johannin mêle comme toujours le cru et le romantisme dans un grand incendie.

Simon Johannin “La dernière saison du monde”, éd. Allia, 10€

Je n’ai pas aimé te rendre triste
Je n’aime que ton odeur
Et le satin d’une peau
Tant de fois chérie par le sel de cette mer
où tes cheveux s’enroulent
Mais si je sens l’existence des dieux
c’est qu’ici certains d’eux s’en mêlent
et choisissent le bord de tes lèvres
pour poser le sourire mouillé
qui liera mon âme à la tienne

(p.24)

Littérature jeunesse

Ce roman est un voyage dans le Paris des années 20, où les droits des femmes tentent de s’affirmer.
Trois femmes, trois amies en avance sur leur époque tentent de remettre en question le patriarcat, telles des suffragettes à la française.
Un roman qui peut permettre aux jeunes ados d’aborder l’histoire de la lutte des femmes pour leurs droits.

Laëtitia Casado “La folie des papillons”, éd. Scrineo, 17,90€.

Album jeunesse

Monsieur Hibou a une bonne vue et une excellente mémoire. Cela lui permet de renseigner tous les animaux lorsqu’ils sont perdus (et permet à l’enfant de suivre avec le doigt le chemin à emprunter).
A la fin de sa journée, ses amis l’attendent. Ils ont un loooong chemin à faire et une personne extraordinaire à retrouver !

Un album adorable qui sera lu et relu !

Junko Shibuya “Au bureau d’information de monsieur Hibou”, éd. Actes Sud jeunesse, 14,50€

Coups de tracteur #20

Littérature

Autour du témoignage d’une thanatopractrice nommée Gabriele et d’extraits de l’émission télévisée de Vis ma vie de thanatopracteur, Amandine Dhée tisse une importante réflexion sur la mort (sur la vie!) qui mêle poésie, drôlerie et philosophie.
Un livre qui se dévore mais qui fait réfléchir longuement et qui reste en nous pour toujours !

“Sortir au jour” d’Amandine Dhée, éd. La Contre Allée, 16€

A travers les archives photographiques de son père, Marisa Cornejo retrace l’histoire de son exil. Sous-titré “Une archive d’artiste soustraite au terrorisme d’État”, ce livre aborde le traumatisme de la dictature militaire d’Augusto Pinochet au Chili et ses conséquences sur la vie de la famille Cornejo. Si le sujet paraît complexe, le livre est tout à fait accessible, notamment grâce à une écriture factuelle qui parvient à toucher profondément son lectorat.

“L’empreinte” de Marisa Cornejo, éd. art&fiction, 24€

« Qu’est-ce que l’exil ? » Il est minuit en plein hiver 1997 et la petite réception […] se poursuit entre conversations et shots de tequila, lorsque cette question m’est soudain adressée. J’ai alors la sensation d’être engloutie par la terre. […]

Pour moi l’exil, c’était jouer pendant des heures avec mon frère à construire des véhicules où nous pouvions embarquer nos ours en peluche et tous nos jouets, nous déplacer tous ensemble et nous arrêter n’importe où, sans avoir à abandonner l’un d’eux derrière nous… (p.29)

Par quel prodige Gilles Marchand s’y prend-t-il pour nous remuer le cœur et les tripes et, qu’une fois le livre refermé, on n’ait qu’une envie : recommencer la lecture ? Éblouissant !

“Le soldat désaccordé” de Gilles Marchand, éd. Aux Forges de Vulcain, 18€

Ce texte est une réécriture du mythe grec de Pygmalion, le sculpteur tombé amoureux de sa création, raconté du point de vue de Galatée. Madeline Miller lui redonne ici voix et conscience, de manière presque politique.

“Galatée” de Madeline Miller, éd. Calmann-Lévy, 6,90€

Poésie

Mon Corps de ferme propose l’exploration d’une enfance passée dans une exploitation laitière bretonne. Cette exploration se fait entre données chiffrées de l’histoire de l’agro-alimentaire et intimité de la famille et du corps de la poétesse. Une poésie rare, à la fois avare de mots, lourde et légère de (doubles)-sens. Attention, lecture coup de poing qui éclate tous les clichés du milieu rural !

“Mon corps de ferme” d’Aurélie Olivier, éd. du Commun, 11€

Moi qui avais pris l’habitude, cachottière de naissance,

de faire les choses par-derrière, me voici sommée

d’en faire toute une histoire

Pour aider mon corps de ferme, je pars à la recherche

d’informations officielles

Essai

Dans ce court essai, Blandine Rinkel interroge ce qui fait la spécificité d’un être humain, avec ses failles et ses contradictions mêlées. Une ode aux convictions et à l’incertitude.

Vivifiant.

“A-t-on encore le droit de changer d’avis ?” de Blandine Rinkel, éd. Alt, 3,90€

Littérature jeunesse

Dans cet album, vite, il faut aider nos héros à échapper aux griffes d’une infâme sorcière ! Mais il faut prendre le temps de scruter chaque image pour trouver des indices.

C’est joyeux et ludique et ça permet de regarder plein de petits détails qu’on adore.

“Comment ratatiner la sorcière du quartier ?” de Catherine Leblanc et Roland Garrigue, éd. Glénat Jeunesse, 14,50€

Le livre qui donne envie d’avoir peur !

On frissonne de la joie d’avoir (un peu) peur à chaque page. Et les illustrations vivantes et expressives sont un régal !

“Le livre qu’il ne faut pas ouvrir (sous aucun prétexte !) de Steve Patschke et Roland Garrigue, éd. Glénat Jeunesse, 12,50€

Le conte du petit chaperon rouge revisité de manière désopilante. Voilà qui ravira petits et grands ! Le tout traité avec de splendides illustrations.

“La cape magique” de Nadine Brun-Cosme et Sibylle Delacroix, éd. Kaléidoscope, 13,50€

Avec ses illustrations magnifiques invitant à la contemplation, cet album d’une grande douceur est un hymne à la patience et à l’enthousiasme.

A lire avant de partir en vacances !

“Montre-toi montagne !” de David Wautier, éd. Le Diplodocus

Voici un magnifique album sur l’amitié. 

À sa lecture on ressent de la douceur, de l’apaisement avec un brin de mélancolie. 

“Le chant des grands bateaux” de Nadine Brun-Cosme, éd. Courtes et Longues, 22€

Un petit livre idéal pour les premières lectures (et qui comprend une suite pour celles et ceux qui tomberaient sous le charme de Thérèse Miaou).

Les aventures de THÉRÈSE MIAOU, chatte caractérielle, vous feront bien rire. 

“Moi, Thérèse Miaou – Jamais vu un cadeau aussi nul !” de Gérard Moncomble et Frédéric Pillot, éd. Hatier Jeunesse, 5,50€

Coups de tracteur #19

Littérature

Un style fort et tranchant. Un livre qui ne laisse pas de marbre. Constance Debré choque. Elle pulvérise tout sur son passage et elle, la première.

“Nom” de Constance Debré, éd. J’ai lu, 7€

En préambule du livre, Marie Rebour écrit “En tant que victime, j’ai longtemps cherché un texte sur les véritables conséquences de l’inceste. Je n’ai pas trouvé ce livre, alors je l’ai écrit”.

Dans ce roman, tour à tour, la narratrice parle de Marie et son bouclier prend la parole. Ce pas de côté permet d’appréhender les mécanismes de défense mis en place par les victimes d’inceste.

Une véritable trouvaille littéraire qui en fait un livre fort et éclairant. Une réussite.

“Le bouclier de Marie” de Marie Rebour, éd. Philippe Rey, 189 p., 18€

Attention, c’est trash et cru. Âmes sensibles s’abstenir. En effet, sous ce long titre se trouve un texte marquant, qui nous emporte loin dans les entrailles du personnage. Toujours à la limite du supportable par les sujets traités, l’écriture évolue vers la poésie et l’apaisement.
Ce livre est un cri du cœur, une blessure, une abrasion et, au-delà du choc lors de la lecture, il révèle une grande écrivaine.
Un roman à lire avec l’accent québécois pour adoucir sa violence.

“Y avait-il des limites si oui je les ai franchies mais c’était par amour ok” de Michelle Lapierre-Dallaire, éd. du Nouvel Attila, 17€

Fantômes, revenant.es, sorcières, adolescent.es rebelles, fantasmes morbides : entre horreur et poésie, ces textes comme des (mauvais) rêves captivent par des thèmes et des ambiances singulières. Un recueil de nouvelles qui se dévore comme un roman et laisse derrière lui un goût bien étrange…

“Les Dangers de fumer au lit” de Mariana Enriquez, éd. du Sous-Sol, 21

BD

À partir d’une photographie prise durant le conflit et retrouvée en 1961 par le mari de Léo, Mayana Itoïz évoque le destin contrarié de sa propre grand-mère, dans un magnifique récit porté par un graphisme pictural subtil et une narration tout en légèreté.

Une BD subtile et touchante.

“Léo en petits morceaux”de Mayana Itoïz, éd. Dargaud, 178 p. , 27€

Chouette, une nouvelle BD de Florence Dupré La Tour ! Si vous avez aimé “Pucelle”, vous ne serez pas déçu.e.s par ce nouvel opus. L’artiste y replonge dans son enfance, avec ses singularités liées à la gémellité. Tout en restant dans l’autodérision, une tension monte tout au long de l’ouvrage. C’est drôle et acide. C’est du Florence Dupré La Tour, quoi !

“Jumelle” de Florence Dupré La Tour, éd. Dargaud, 20,50€

Dans ce roman graphique l’autrice retrace l’histoire de sa sexualité. Une histoire marquée par la violence malheureusement trop banale des agressions, comme par celle des clichés et des injonctions liés à une culture de la performance et de l’hétéronormativité.
Les dessins doux et raffinés de Julie Delporte nous plongent dans les méandres de ses réflexions et ressentis. C’est beau et doux, malgré tout.

“Corps vivante” de Julie Delporte, éd. Pow Pow, 27€

BD jeunesse

Un mal étrange s’empare des habitantes et habitants du village d’En-Haut, qui ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Mycène, jeune herboriste, va devoir y remédier et pour cela collaborer avec son ennemi de toujours…

Cette BD est une quête peuplée de personnages drôles et originaux, illustrée par des dessins frais et enchanteurs.

A partir de 9 ans

“Le temps des ombres” de David Furtaen et Pauline Pernette, éd. de la Gouttière, 15,70€

Littérature jeunesse

Otto est un oiseau désespéré : il a raté la Grande Migration ! Il se retrouve bloqué en ville pendant l’hiver alors qu’il devrait être avec ses compagnon.nes en train de se dorer la pilule au soleil. Pour couronner le tout, il se fait voler sa clarinette à laquelle il tient tant ! Tout va mal, jusqu’à ce qu’un étrange guide lui tombe entre les mains et lui fait découvrir l’hiver comme il ne l’avait jamais vu.
Un roman d’enquête qui donne envie de profiter des petits plaisirs de la vie !

A partir de 9 ans

“Que fait-on quand il pleut?” de Ralph Doumit, éd. Hélium, 14,90€

Voici deux coups de cœur de Chloé !
Le crépuscule des Urmes est une quête fantastique haletante située dans le Pays de Galles qui emprunte à la tradition tzigane. Tout au long du livre, de nombreuses thématiques seront explorées : tolérance, lien avec la nature, destinée… Le lecteur se plongera avec délice dans un contexte peu exploré habituellement dans le roman fantastique.

“Le crépuscule des Urmes” d’Arnaud Druelle, t1, éd. Gulfstream, 341 p., 17,50€

Dans Le dernier lion d’albâtre, le lecteur est entraîné dans une épopée mythologique, peuplée d’héroïnes attachantes et inspirantes.
Foncez vers ces aventures mêlant histoires d’amour queer et féminisme !

“Le dernier lion d’albâtre” de Dana Chalys, éd. Gulf Stream, 528 p., 21€

Albums jeunesse

Accompagné de dessins somptueux, le lecteur se laisse bercer par cette histoire drôle et décalée.

Un petit bijou d’humour qui plaira aussi aux grands !

A partir de 4 ans

“Le monstre du lac” de Leo TImmers, éd. Cambourakis, 15€

Avouez-le, vous avez toujours rêvé de savoir ce qu’il y a vraiment à l’intérieur d’un volcan, d’une prise électrique ou d’un caillou.
C’est chose faite avec cet album malicieux et réjouissant ! Et vous saurez pourquoi, il ne faut pas laisser d’appareils branchés la nuit.

A partir de 6 ans

“A l’intérieur” de Jean-Baptiste Drouot, éd. Little Urban, 15,90€

Coups de tracteur #18

Littérature

Littérature poche (avec torticolis)

Polar

BD

BD jeunesse

Poésie

Livre atypique et magnifique

Tout-petits

Sélection recyclage et zéro déchet

Pour vos paquets cadeaux, nous vous proposons toujours des sacs à livres réalisés par la recyclerie de Lexos et consignables, des furoshiki (emballages cadeaux avec un tissu).

😉

Coups de tracteur #17

Littérature

Deux temps alternent dans ce roman : celui de l’enfance de la narratrice aux côtés d’un père ouvrier et celui de l’embauche de celle-ci dans un fast-food.

Un très beau texte sur le travail et le souvenir, aux détails justes et saisissants. Un premier roman qui résonne longtemps.

Claire Baglin, “En Salle”, éditions de Minuit, 16€

Avec un souffle et une écriture incroyable, Sandrine Collette nous embarque dans une histoire bouleversante.
Vous ne lâcherez pas ce roman qui est tour à tour sensible, fort, écœurant, émouvant.

“On était des loups” de Sandrine Collette, éd. JC Lattès, 19,90€

Tu ne seras jamais aimée de personne. Tu m’as dit ça, un jour, mon père. Tu vas rater ta vie. Tu m’as dit ça, aussi.
De toutes mes forces, j’ai voulu faire mentir ta malédiction.

Appelée par son frère Olivier, Isabelle rejoint le village des Alpes où ils sont nés. La santé de leur père décline, il entre dans les brumes de l’oubli.
Après de longues années d’absence, elle appréhende ce retour. C’est l’ultime possibilité, peut-être, de comprendre qui était ce père si destructeur, si difficile à aimer.
Une écriture sensible et forte qui hante le lecteur pendant longtemps.

“La nuit des pères” de Gaëlle Josse, éd. Notabilia, 16€

Un roman à trois voix captivant dont les personnages sont inoubliables.

Un texte éblouissant d’amour !

“La Treizième heure” d’Emmanuelle Bayamack-Tam, éditions P.O.L., 23€

A travers l’histoire fantastique d’une enfant-chouette, Claire Oshetsky partage son propre vécu de mère d’une enfant neuro-atypique : les difficultés, le regard des autres mais surtout cet amour maternel qui peut être inconditionnel.
Une lecture qui parle de maternité, de manière différente, un roman qui surprend, qui dérange.
Oscillant entre réalité et fiction, on se laisse bercer par la plume poétique de Claire Oshetsky.

“Chouette” de Claire Oshetsky, éd. Phébus, 21€

Noële a toujours vécu au pied de la Géante, montagne immuable indifférente à la vie des humains.
Elle est un peu sorcière, et vit avec son frère Rimbaud qui ne parle pas mais chante avec le petit-duc. Elle n’attend rien et n’a plus levé les yeux vers le soleil depuis longtemps.
Soudain va surgir dans sa vie l’histoire de deux inconnus. Elle découvre par effraction ce que peut être le désir, le manque, l’amour. Elle s’ouvre au pouvoir des mots.
Un roman auprès duquel il faut se laisser porter, à lire d’une traite !

“La géante” de Laurence Vilaine, éd. Zulma, 9,95€

Romans jeunesse, mais pas que

Il est parfois difficile d’imaginer le parcours des migrants, de penser à eux de manière individuelle et non comme une masse indifférenciée. En suivant le parcours de Miran, jeune de 15 ans qui fuit son pays en guerre et n’a pas d’autre choix que de devenir très vite un homme, on est saisi, surpris, embarqué.

Un roman sensible et émouvant qui résonne longtemps. Après avoir fermé ses pages, on ne pense plus aux migrants de la même manière.

A(ni)mal de Cécile Alix, éd. Slalom, 14.95€

Mangas

Luna la sorcière habite au fond d’une sombre forêt et fait pousser des champignons vénéneux sur son passage. Les villageois la craignent et la fuient, car ils ignorent qu’elle œuvre uniquement dans le but de les aider. Luna cache sa tristesse et tente de se satisfaire de sa condition. Mais un jour, l’amour vient lui jouer des tours…

Un univers magique aux personnages attachants servis par des dessins charmants.

“La sorcière aux champignons” de Tachibana Higuchi, éd. Glénat, 6,90€

à partir de 9 ans

Charlie est né en laboratoire à la suite d’expérimentations génétiques, d’un père humain et d’une mère chimpanzé ; il est un “humanzee”. Spécimen unique, Charlie est recueilli et élevé en famille. 15 ans plus tard, Charlie le humanzee intègre un lycée. Son arrivée dans la communauté humaine va créer une onde de choc. Bien vite, les implications de son existence secouent la société américaine et, au-delà, suscite des questions au niveau mondial… Charlie, qui incarne l’évolution malgré lui, va se retrouver au centre de bien des enjeux ! Lui qui aspire juste à avoir la vie la plus normale possible…

Un manga atypique qui se lit comme un thriller !

“Darwin’s incident” de Shun Umezawa, éd. Kana, 7,55€

A partir de 13 ans

BD jeunesse

Lorsque la gazelle Elvira et Otto l’éléphant, un couple pas comme les autres, rencontrent un curieux scarabée plat noir qui se présente à eux sous le nom de Siri, une grande aventure commence. Parce que Siri leur montre des images du monde des touristes : des magasins, des rues, un grand train dans un tunnel appelé « métro ». Un monde qu’ils rêveraient de découvrir de leurs yeux…

Une BD drôle à destination des premiers lecteurs.

“Elvira & Otto dans la jungle ” de Baltscheit & Fiedler, éd. Rue de Sèvres, 14€

A partir de 7 ans

Albums jeunesse

Que se passerait-il si nous pouvions nous transformer en fourmi et ainsi échapper au calvaire du lundi matin ? C’est l’expérience que fait Nena qui échange sa vie avec une fourmi. Chacune va faire son expérience de son côté et s’apercevoir que finalement leur vie habituelle n’est pas si mal !
Un album frais et drôle aux somptueuses illustrations fourmillant de détails.
Un petit bonheur de lecture !

“Un drôle de lundi” de Jeanne Macaigne, éd. Seuil Jeunesse, 15,50€

Au milieu de ce livre, il y a un mur. D’un côté, se trouve un petit chevalier adorable, persuadé qu’il est en sécurité, protégé par le mur. De l’autre, un monde inconnu, terrifiant, peuplé de monstres et d’un affreux ogre mangeur d’enfants… Vraiment ? Et si ce voisin n’était pas si méchant ? Et si finalement le bon côté n’était pas celui qu’il croyait ?
Un album drôle aux illustrations truculentes !

“Le bon côté du mur” de Jon Agee, éd. Gallimard jeunesse, 5,50€

Ce classique de la littérature jeunesse se feuillette avec bonheur. On y découvre que le père Noël rêve la nuit qu’il est un enfant, que les lutins mettent en place des stratagèmes pour que le Père Noël ait d’aussi belles moustaches.
Humour et poésie jalonnent les pages tandis que les illustrations peintes par Grégoire Solotareff sont un bonheur pour les yeux.
A savourer sans modération…

“Le dictionnaire du Père Noël” de Grégoire Solotareff, éd. Gallimard jeunesse, 20€

Coups de tracteur #16

Littérature

Colin Niel quitte ici le registre du polar pour nous plonger au cœur de l’Amazonie et de ses habitants. Dans une ambiance oppressante, on va suivre Darwyne, jeune garçon étonnant qui vit dans un bidonville en Guyane. Darwyne est fasciné par sa mère et par la jungle. Si sa mère se détourne de lui, la nature, elle, semble l’écouter…

Magistral !

Colin Niel “Darwyne”, éd. du Rouergue, 21,50€

=> Colin Niel vient nous rencontrer le jeudi 27/10 à 18h30 !

Joyce Maynard balaie toute une vie des années 70 à nos jours avec ce roman. Eleanor fait tout pour rendre les gens de sa famille heureux et pourtant…
A travers ce destin, c’est aussi la société et son évolution qui sont évoqués. Et l’autrice interroge : encore aujourd’hui, quels sont les sacrifices qu’une femme peut faire pour l’amour des siens ?

Joyce Maynard “Où vivaient les gens heureux”, éd. 10/18, 9,60€

Dans une langue fluide et poétique, Adèle Rosenfeld raconte le quotidien de Louise, malentendante. Ni tout à fait sourde, ni tout à fait entendante, elle s’est construite avec ce handicap, en jouant avec lui pour le cacher. Son audition baisse drastiquement. Elle se raccroche aux sons, aux souvenirs, aux manières de les laisser s’ancrer en elle. Le choix de l’opération la doterait d’une audition synthétique.

Un premier roman émouvant tout en nuances, qui fait prendre conscience du monde des sourds et malentendants.

Adèle Rosenfeld “Les méduses n’ont pas d’oreilles”, ed. Grasset, 19€

Impossible de ne pas se laisser porter par la voix d’Ursa, qui tous les soirs chante du blues dans un café du Kentucky. Ce texte brutal est parcouru de nombreux thèmes tels que les violences de genre, l’esclavage, la transmission familiale des récits des femmes mais aussi le désir, l’émancipation et la révolte. Ce roman riche, dont l’écriture est à couper le souffle, a été publié en 1975 aux États-Unis et c’est la première fois qu’il est publié en France grâce aux éditions Dalva.

Gayl Jones “Corregidora”, éd. Dalva, 21€

Polars

Voici un polar qui va vous happer : les personnages attachants, le style haletant imprègnent une intrigue qui tient en haleine jusqu’au bout…

Résumé de l’éditeur :
Un jeune garçon, Joey, se noie dans dans un lac du nord de l’État de New York, Black’s Creek. Tommy, 14 ans, et ses deux amis ont assisté à la noyade. Tommy a même essayé de sauver son copain, en vain. Les trois jeunes sont sûrs de savoir qui l’a poussé à se suicider : pour eux c’est Norman Amstrong, « l’anormal ». Mais il n’y a pas suffisamment de preuves et les enfants décident de prendre eux-mêmes les choses en main.

Sam Millar “Black’s creek”, éd. Le beau jardin, 19€

Un polar qui ravira les amateurs de littérature asiatique. Une intrigue subtile qui prend le temps d’explorer la société japonaise et ses personnages. Un vrai dépaysement !

Résumé de l’éditeur :
Aoyagi Takeaki, un homme d’une cinquantaine d’années, est assassiné au pied de la statue du dragon ailé qui orne le pont de Nihonbashi, à Tokyo. Une enquête apparemment simple pour l’enquêteur Kaga, fraîchement arrivé au commissariat d’un quartier d’affaires prospère de la capitale. Mais les apparences sont parfois trompeuses…

Keigo Higashino “Les sept divinités du bonheur”, éd. Actes Sud, 23,50€

Poésie

Un très gros coup de tracteur pour ce recueil de poésie qui tour à tour éprouve et caresse le corps des lecteur.ices ! La poétesse écrit, avec une grande puissance, “le livre / d’une mémoire impossible” : celui des travailleuses des champs, celui de ces femmes aux désirs tus, celui aussi de sa propre mère. En traversant les espaces domestiques, Marie-Hélène Voyer guide lea lecteur.ice au travers de nombreux fils mêlés tels que l’ennui, la liberté, la violence, la force.

Marie-Hélène Voyer “Mouron des champs”, éd. La Peuplade, 18€

je pense souvent à vous
à moi dans la continuité de vous
au curieux maillage de nos voix
dans l’écho de vous
p.35

tu disais nous sommes nées pour être effacées femmes
fades et navrantes secouées d’étranges tristesses nous
buvons l’eau brouillée des bêtes nous avalons leurs
gales comme on embrasse les hosties

p. 117

Romans ados

Ce roman vous entraînera dès les premières pages. Sa fascination fonctionne aussi très bien auprès des adultes (on a testé !).

C’est un gros roman d’aventure, d’amitié, de camaraderie, d’émancipation, de culte de la différence.
La fille du phare est extrêmement attachante. Elle est fragile et courageuse et nous tremblons, aimons, luttons avec elle.

Un roman très bien écrit (et traduit) qu’on n’oublie pas de sitôt.

A partir de 11 ans

Annet Schaap “La fille du phare”, éd. L’école des loisirs, 17€

Une ambiance mystérieuse et envoûtante baigne cette histoire très originale.

Lauris vit à Grand-Passage, au bord de l’autoroute où sa mère travaille. Depuis l’enfance, il perçoit des phénomènes étranges dont il n’ose parler : il voit des animaux morts s’animer près de lui, notamment un grand cerf. Un beau jour, c’est le fantôme de son grand-père qui vient lui parler…

On s’est laissées subjuguer par cette histoire. Encore un roman à lire même en étant adulte !

A partir de 14 ans

Stéphanie Leclerc “Grand passage”, éd. Syros, 16,95€

résumé de l’éditeur :
Un road-trip forcé avec un surfeur raté, ce n’est pas l’été glorieux que Prudence, aspirante photographe, avait prévu. Mais fuyant un concours raté, un amoureux qui l’évite, et une sœur qui voudrait faire d’elle à vie une baby-sitter à bambins baveux, l’hypersensible Prudence attrape le premier prétexte venu pour tout larguer et se retrouver… coincée dans un van avec un daron aux pecs impeccables nommé Denis qui tient à ce qu’on l’appelle Dylan. Il fait du surf, il pense surf, il respire surf. Prudence, elle, ne pense qu’à ses amours, ses espoirs malmenés, ses amies éloignées. Va-t-elle survivre trois mois à photographier Denis-Dylan ?

Un roman rafraîchissant, coup de cœur de Chloé, apprentie conductrice !

A partir de 15 ans

Marie-Lenne Fouquet “Bleue comme l’été”, éd. Sarbacane, 17€

BD

Quelle merveille de BD !

Après le divorce de ses parents, la jeune renarde Yeowoo part vivre chez un grand-père peu avenant. De son côté, Paulette, une poule jardinière, est rejetée par les siennes. Grâce aux liens qu’elles vont tisser, Yeowoo mûrit, grandit et commence à apprécier la vie à la campagne, la vie tout simplement.

Un album sensible et délicat, aux dessins somptueux.

Le prix, non négligeable, est justifié par des heures de lecture et de détails à observer.

Tout public à partir de 11 ans

Yunbo “Seizième printemps”, éd. Delcourt, 26,50€

Rosie est une adolescente en déroute. Elle est seule, elle s’ennuie, elle se cherche. Elle est triste aussi parfois.

Une chronique douce-amère sur l’adolescence, ses affres, ses recherches, qui construit un portrait nostalgique par petites touches.
Les dessins aux accents parfois expressionnistes de Pierre Bailly sont un régal pour les yeux.

A partir de 16 ans

Fraipont & Bailly, “Le muret”, éd. Casterman (Op roman graphique), 10€

A partir de témoignages sur la maladie mentale, Lisa Mandel dédramatise des situations que l’on pourrait imaginer terribles.

C’est drôle, étonnant, triste parfois, mais finalement réconfortant.

BD adulte

Lisa Mandel “Se rétablir”, éd. Exemplaire, 20€

Albums jeunesse

Un album cartonné pour les tout-petits, avec des couleurs éblouissantes, qui parle de l’orage avec poésie.

Anaïs Brunet “Orage”, éd. Didier Jeunesse, 12,50€

Parce qu’il a traité sa voisine de grosse dindon, Léon est puni dans sa chambre et il s’ennuie ferme. Cet album aux dialogues plein d’humour nous fait plonger avec lui dans la pagaille colorée de cet ennui qui prend vite la tournure d’une espièglerie !

“Léon s’ennuie” de Violette Vaïsse, éd. L’Agrume, 14€

Avec ses illustrations pleines de détails et de vie, cet album donne envie de savourer chaque page. Ajoutez-y deux ours, une petite maison et un gâteau qui fait rétrécir, et zou, vous serez embarqués dans l’univers de cette histoire qui revisite avec talent les contes, dont celui d’Alice au pays des merveilles…

A partir de 5 ans

M. Escoffier et C. Perrin “La toute petite maison”, éd. Kaléidoscope, 14,50€

L’amitié est aussi un chemin pour s’épanouir. C’est ce que découvre l’ours transparent de Cécile Metzger.

Les couleurs tendres et les dessins magnifiques enveloppent l’album d’un halo de douceur.

Cécile Metzger “L’ours transparent”, éd. Obriart, 18€

Un album drôle aux couleurs pétaradantes, ou comment une petite fille raconte son périple sur la planète Gluk avec des habitants pas si extraordinaires que cela. Mais a-t-elle vraiment bien interprété tout ce que le lecteur aperçoit au fil des pages ? Pas si sûr…

M. Escoffier et R. Garrigue “Extra”, Ed. L’école des loisirs, 12€