Rencontre avec Benjamin Fogel, vendredi 11 octobre

Dans le cadre de Polars du Sud

Polars du Sud se délocalise à Saint-Antonin-Noble-Val ! Et dans ce cadre, nous avons le plaisir d’accueillir Benjamin Fogel, auteur de “La transparence selon Irina”, aux éditions Rivages, vendredi 11 octobre à 18h30.

De quoi parle le roman ?

2058 : le monde est entré dans l’ère de la transparence. Les données personnelles de chacun sont accessibles en ligne publiquement. Il est impossible d’utiliser Internet sans s’authentifier avec sa véritable identité.

Pour préserver leur intimité, un certain nombre de gens choisissent d’évoluer sous pseudonyme dans la vie réelle.
Sur le réseau, Camille, 30 ans, vit sous l’emprise intellectuelle d’Irina Loubowsky, une essayiste controversée qui s’intéresse à l’impact de la transparence sur les comportements humains. Dans la réalité, Camille se fait appeler Dyna Rogne et cultive l’ambiguïté en fréquentant un personnage trouble appelé U.Stakov, aussi bien que Chris Karmer, un policier qui traque les opposants à Internet. Mais Karmer est assassiné.
Entre cette mort brutale et le mystère qui entoure Irina, Camille remet en question sa réalité mais reste loin de soupçonner la vérité…

Qui est Benjamin Fogel ?

Benjamin Fogel est le cofondateur des éditions Playlist Society qui publient des essais culturels sur le cinéma, la musique et la littérature.

La transparence selon Irina, qui parait chez Rivages cette année, est son premier roman.

Sa bibliographie :

  • Le renoncement d’Howard Devoto, Le mot et le reste, 2015. (Essai)
  • Swans et le dépassement de soi, Playlist Society, 2016. (Essai)
  • La transparence selon Irina, Rivages (2019)

A propos de “La Transparence selon Irina”

https://www.youtube.com/watch?v=SrCyFmyukhg

« Benjamin Fogel nous offre un roman ludique et enthousiasmant, qui convie des références et éveille de nombreuses parentés, Ayerdhal et Alain Damasio en tête. Rendez-vous en 2058. »
Caroline De Benedetti – Fondu au Noir

Les goûts littéraires de Benjamin Fogel

Rencontre avec Jacques Luzi,

Mercredi 2 octobre à 18h30 à La Cheminée (Septfonds)

Transhumanisme : l’effondrement augmenté ?

Les éditions La Lenteur, en partenariat avec l’association Jades et la librairie Le Tracteur Savant proposent une soirée sur le projet transhumaniste, ses origines et sa signification.

Jacques Luzi, animateur de la revue Ecologie & Politique, a publié au printemps dernier un essai à ce sujet, Au Rendez-vous des mortels. Il y montre que l’idéologie transhumaniste est indissociable de la catastrophe écologique en cours : le type de solutions qu’elle propose ne peut qu’aggraver cette catastrophe, car il s’agit à chaque fois de radicaliser tout ce qui pose déjà problème dans notre civilisation industrielle – la tendance à tout quantifier, à vouloir maîtriser la nature et la « gérer », à toujours inventer des technologies plus sophistiquées qui nous éloignent de la condition paysanne et terrestre. Luzi cherche dans la culture occidentale, dans les formes d’oppression anciennes et modernes, les origines de cette idéologie, qui est très présente aujourd’hui au sein des élites économiques et politiques.

La rencontre sera modérée par Matthieu Amiech (éditions La Lenteur) et sera suivie d’une auberge espagnole.

L’adresse de La Cheminée : 1 boulevard des Mourgues, 82240 Septfonds.

Extraits et citations

« Venez, s’époumone le transhumaniste dans son mégaphone médiatique, c’est moi qui vends le baume souverain, c’est moi qui détiens le fil d’Ariane conduisant hors du labyrinthe de la souffrance et de l’ennui ! Suivez-moi, je serai votre pasteur et vous serez mon troupeau, et nous cheminerons ensemble – moi dessus, vous dessous – vers les champs gras et frais de l’Age d’or ! » Peu lui importe que ceux qui ne suivent pas soient abandonnés à la désolation ou à la famine. Peu lui importe que ceux qui résistent soient soumis à la brutalité militaro-policière robotisée. Peu lui importe que, pour pérenniser l’engraissage du Dieu-argent, il faille faire de la souffrance propre à la condition humaine l’instrument de la souffrance artificiellement reconduite. « C’est là un filon indéfiniment exploitable », se réjouit-il en clignant de l’œil… (extrait de l’introduction)

La technoscience n’est pas socialement neutre. Elle ne se limite pas au rôle d’un simple moyen pouvant être utilisé à des fins concurrentes : elle s’inscrit dans l’imaginaire de la maîtrise qu’elle a contribué à façonner et dans des rapports de domination qu’elle persévère à renforcer.” (p.59)

Rencontre avec Gilles Vincent à La Caverne !

Vendredi 27 septembre à 18h30

La rencontre aura lieu dans un lieu magique orchestré par nos amis de La Caverne. Attention, le nombre de places est strictement limité.

Noir Vézère

Avec un titre comme celui-là, la rencontre ne pouvait qu’avoir lieu dans La Caverne…!

Avec ce polar édité aux éditions du Cairn, Gilles Vincent nous entraîne là où tout a commencé, dans les cavernes et les grottes. Les murs et les peintures ont encore beaucoup à révéler. Lascaux n’a pas livré tous ses mystères…

Le sujet : Il y a dix‐sept mille ans, sous une colline de Dordogne, un homme dessine une des plus belles énigmes de l’histoire humaine. En 1919, deux rescapés de la Grande Guerre vont se glisser sous terre, poser leurs yeux sur d’impressionnantes fresques plus que millénaires. De nos jours, emmurés par accident sous les roches de Lascaux, une capitaine de Gendarmerie secondée d’un préhistorien chevronné vont mettre au jour une bien ancienne et mystérieuse scène de crime…
Dans ce roman mi‐préhistorique, mi‐polar contemporain, l’auteur nous offre un voyage fascinant au cœur de toutes ces énigmes et nous conte la décision d’un homme : transcender sa condition d’humain en celle d’artiste.

“Noir Vézère”, éditions du Cairn, 168 pages, 8.50€.

L’auteur

Après 33 ans dans le Nord et onze ans à Marseille, Gilles Vincent décide, en 2003, de poser valises et stylos dans le Béarn. Depuis quinze ans, il consacre le plus dense de sa vie à l’écriture. Il est aussi animateur d’ateliers d’écriture en milieu scolaire, en prison, à l’hôpital…Les pages lues, écrites sont ses poumons, les mots, tout le sang qui l’habite… Auteur de polars connu et reconnu, il a plusieurs fois été récompensé : prix Europolar 2014 pour Djebel, prix Cezam Inter-CE 2014 pour Beso de la Muerte et prix du Mauvais Genre 2015 du Val Vert du Clain pour Trois heures avant l’aube. Dans la collection Du Noir au Sud il a déjà publié Un deux trois, sommeil ! en 2016 et Noir Vézère en 2018.

Le lieu

La Caverne est un rêve imaginé par une bande d’amis un peu fous qui ont décidé de dédié ce lieu unique à l’échange d’émotions artistiques et à l’esprit de création. Cet espace est réservé aux amis de l’art et de la culture, sur invitation.

Elle se situe route de la Madeleine, sur la commune de Penne. Pour s’y rendre, prendre la direction de Bruniquel, ne pas entrer dans le village mais franchir le pont (vous traversez donc l’Aveyron). Tout de suite après le pont, suivre la route sur la droite. Continuer sur 800 mètres, La Caverne sera sur votre gauche (et l’Aveyron sur votre droite). C’est clair ? N’oubliez pas votre petite laine, La Caverne n’est chauffée que par la chaleur humaine, ce qui est déjà beaucoup mais pas toujours suffisant…

Rencontre avec Joseph Ponthus

Mercredi 25 septembre à 19h à la librairie

Son livre est un de nos coups de cœur

On lui a demandé des conseils de lecture

Le livre

À la ligne est le premier roman de Joseph Ponthus. C’est l’histoire d’un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c’est qu’il a eu une autre vie. Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d’Apollinaire et les chansons de Trenet. C’est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l’odeur de la mer.
Par la magie d’une écriture tour à tour distanciée, coléreuse, drôle, fraternelle, la vie ouvrière devient une odyssée où Ulysse combat des carcasses de bœufs et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes.

Qui est Joseph Ponthus ?

Joseph Ponthus est né en 1978. Après des études de littérature à Reims et de travail social à Nancy, il a exercé plus de dix ans comme éducateur spécialisé en banlieue parisienne où il a notamment dirigé et publié Nous… La Cité (Editions Zones, 2012). Il vit et travaille désormais en Bretagne

En savoir plus

https://www.editionslatableronde.fr/Catalogue/vermillon/a-la-ligne

https://www.youtube.com/watch?v=-XIpHUOurIA

https://www.liberation.fr/france/2019/01/19/joseph-ponthus-l-epreuve-de-l-usine-s-est-peut-etre-substituee-a-celle-de-l-angoisse_1703795

https://blogs.mediapart.fr/edition/aux-lecteurs-et-lectrices-emancipe-es/article/170919/saigner-sa-vie-dinterimaire-lusine?fbclid=IwAR0-rcl57WknNK8XpnwlknPVo4upfkb7DYNkchYVgYkSVSJbHojn-kYQe7w