Rencontre avec Olivier Liron

C’est avec joie que nous accueillerons Olivier Liron, auteur du “Livre de neige” publié aux éditions Gallimard, jeudi 14 avril à 18h30. Livre pour lequel nous avons eu un coup de cœur ! La réservation est conseillée. 🙂

Le livre de neige

« J’ai voulu écrire ce livre comme un cadeau pour ma mère, Maria Nieves, dite Nieves, qui signifie neige en espagnol. Un livre pour elle, entre vérité et fiction. Un portrait romanesque par petites touches, comme des flocons. »

Neige a grandi sous la dictature franquiste, puis a connu l’exil et la misère des bidonvilles de Saint-Denis. Humiliée, insoumise, elle s’est inventé en France un nouveau destin. Hommage espiègle d’Olivier Liron à sa mère, cette héroïne discrète qui lui a transmis l’amour de la vie et l’idée que les livres sont notre salut, Le livre de Neige raconte aussi, en creux, la naissance d’un écrivain.

Olivier Liron

Olivier Liron est l’auteur de romans, de nouvelles, de scénarios, de pièces de théâtre et de fictions sonores. Son premier roman en 2016, Danse d’atomes d’or (Alma éditeur), est sélectionné pour une dizaine de prix littéraires et reçoit un excellent accueil du public. Son deuxième roman, Einstein, le sexe et moi (Alma éditeur) parle de son expérience d’autiste Asperger et reçoit un très grand succès critique et de librairies. Il sera lauréat du Grand Prix des Blogueurs littéraires 2018 et finaliste du Prix Femina.

Normalien et agrégé d’espagnol, Olivier Liron enseigne la littérature comparée à l’université Paris 3-Sorbonne Nouvelle avant de se consacrer à l’écriture et au théâtre. Il se forme en parallèle à l’interprétation et à la danse contemporaine. Il est également l’auteur de pièces de théâtre, de scénarios pour le cinéma et de fictions sonores.

Olivier Liron se fait aussi connaître sur les réseaux sociaux par ses lectures de poésie et ses compositions au piano.

Livres Hebdo

https://www.livreshebdo.fr/article/olivier-liron-le-livre-de-neige-gallimard-le-livre-de-ma-mere

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“Les nuits bleues”

C’est avec grand plaisir que nous accueillerons Anne-Fleur Multon pour son livre solaire “Les nuits bleues” , publié aux éditions de l’Observatoire, pour lequel nous avons eu un coup de cœur !
La rencontre aura lieu à la librairie jeudi 16 juin à 19h. Il est conseillé de réserver.

Le livre

Dans les rues d’un Paris déserté, la narratrice avance la peur au ventre et la joie au cœur : c’est chez Sara qu’elle se rend, pour la toute première fois. Les premières fois, les deux amantes les comptent et les chérissent, depuis leur rencontre, les messages échangés comme autant de promesses poétiques, le désir contenu, jusqu’à l’apothéose du premier baiser, des premières caresses, de la première étreinte. Leur histoire est une évidence.

Débute une romance ardente et délicate, dont les héroïnes sont également les témoins, subjuguées. La découverte de l’autre, de son corps, de ses affects, l’éblouissement sensuel et la douce ivresse des moments partagés seront l’occasion d’apprendre à se connaître un peu mieux soi-même.

Anne-Fleur Multon redonne ses lettres de noblesse et d’humanité au roman d’amour et nous entraîne dans les dédales d’une passion résolument joyeuse, souvent charnelle et parfois mélancolique, mais toujours étourdissante.

Anne-Fleur Multon

Anne-Fleur Multon est née en 1993. Après des études de lettres à la Sorbonne et à l’ENS où elle travaille sur la littérature de jeunesse et le genre, elle décide de se consacrer pleinement à l’écriture. C’est pour elle autant une passion dévorante qu’un moyen d’aborder avec les ados les problématiques qui lui sont chères.

Féministe convaincue, lesbienne, engagée dans la lutte pour les droits des personnes LGBT et rat de bibliothèque assumée, ses romans sont à son image : vivants, ancrés dans leurs temps, et surtout, héroïquement adolescents.

Elle est l’autrice de la série pour la jeunesse Allô Sorcières (2017-2018), chez Poulpe Fictions, illustrée par Diglee, et du thriller C’est pas ma faute (2020), coécrit avec Samantha Bailly chez Pocket Jeunesse. Elle a aussi participé aux ouvrages collectifs La revanche des princesses (2019), Au cœur de la forêt (2019), chez Poulpe Fictions et Auzou et En quête d’un grand peut-être (2020).

Avec Les Nuits bleues, elle signe son entrée en littérature adulte.

Coups de tracteur #15

Ici des coups de tracteur qui font du bien, les livres que nous avons préféré, au fil de nos lectures…
🚜❤❤❤

Littérature

Voici un roman léger comme des flocons, doux comme de la soie, qui rend hommage à Neige, la mère de l’auteur. On suit son parcours d’immigrée, sa volonté farouche, sa vie d’adulte. Ce n’est pas toujours rose une vie de Neige, mais c’est beau quand c’est raconté avec les yeux emplis d’amour du fils. Un roman qui fait du bien.

Olivier Liron “Le livre de neige”, éd. Gallimard, 19€

=> rencontre avec l’auteur le 14 avril à 18h30

Titiou Lecoq, avec son style enlevé inimitable, nous embarque dans cet ouvrage intelligent et enthousiasmant qu’on a envie d’offrir à toutes les copines et tous les copains ! Elle retrace avec finesse le rôle des femmes dans l’Histoire, ce qu’on en sait, ce qu’on en dit et pourquoi leur place est encore à faire.
Une pépite grinçante indispensable dans sa bibliothèque.

Titiou Lecoq “Les grandes oubliées”, éd. L’Iconoclaste, 20,90€

=> rencontre avec l’autrice le 5 mai, à 20h30, Théâtre du Florida, Septfonds

C’est avec une écriture sensible que Laurine Thizy nous parle du passage à l’âge adulte − avec ses émotions et ses difficultés −, des liens entre une petite-fille et sa grand-mère, de deuil, de quête et d’amour.
Un premier roman dont on se souvient longtemps.

Laurine Thizy “Les maisons vides”, éd. de l’Olivier, 18€

=> rencontre avec l’autrice le 24 mars à 18h30

Avec de courts chapitres, Anne-Fleur Multon nous embarque dans une histoire d’amour vive, enflammée, évidente.
L’écriture est variée, poétique et sensuelle et donne un souffle à ce roman d’amour entre deux femmes.
C’est fort et joyeux.

Anne-Fleur Multon “Les nuits bleues”, éd. L’Observatoire, 18€

=> Rencontre avec l’autrice le 9 avril à 19h

Polar

Roman à deux voix entre un moine qui ne vit pas très bien sa vie recluse et le journal de l’expédition de sa sœur Anna en Iakoutie. Comment Dom Joseph est-il entré en possession de ce cahier ? Qu’est-il arrivé à sa sœur ? On le découvre en même temps que lui.
L’ambiance est saisissante et Patrice Gain nous happe avec cette histoire de double huis-clos.

Patrice Gain “De silence et de loup”, éd. Albin Michel, 17,90€

Par une terrible nuit d’hiver, Yasmin disparaît près de la falaise, mais aucun corps n’est jamais retrouvé.
Bientôt, tout accuse Samir. Après tout, n’avait-il pas une relation conflictuelle avec sa fille ?
Maria ne peut y croire, mais petit à petit, le doute l’envahit…
Un polar psychologique à l’intrigue très bien ficelée qui se déguste sans modération.

Camilla Grebe “L’horizon d’une nuit”, éd. Calmann-Lévy, 21,90€

À Hønefoss en Norvège, le policier Lars Lukassen enquête sur le meurtre présumé d’un ancien camarade de classe. Peu à peu l’ambiance de la petite ville se tend : une silhouette rôde autour des cours d’écoles et tourmente des enfants en leur chuchotant des histoires effrayantes.
D’une écriture ciselée, Ellen G. Simensen nous immerge dans l’ambiance froide des fjords norvégiens beaux et indifférents aux malheurs des gens.

Ellen G. Simensen “La vertu du mensonge”, éd. Gallmeister, 25,20€

Bandes dessinées

Dans le Madrid des années 50, un duo de journalistes que tout oppose tente d’élucider le meurtre d’une femme : un ancien phalangiste désabusé du nom d’Emilio Sanz et le jeune Léon Lenoir, fils d’une bourgeoise madrilène et d’un communiste français.
Un travail historique, scénaristique et graphique remarquable qui aborde notamment la question de la presse et de la condition des femmes sous l’Espagne franquiste. Une BD passionnante, très bien construite et dont l’équilibre entre dimension historique et dimension polar est parfait.

Teresa Valero “Contrapaso”, éd. Dupuis, 24€

Difficile de résumer cette BD tellement riche et enthousiasmante. Lettres perdues, c’est l’aventure rocambolesque de Iode qui, désespéré de ne pas recevoir la lettre qu’il attendait de sa mère, part en ville dans l’espoir de trouver des réponses au bureau de poste. Sur sa route il croise les chemins de Frangine et de l’agent de police Cycy qui vont donner un autre sens à sa quête. Lire ce livre, c’est s’embarquer dans un univers coloré, poétique et plein d’humour mais aussi de mélancolie. En plus d’un travail graphique exceptionnel, le récit est particulièrement rythmé et entraînant. Un véritable bijou à lire et à relire !

Jim Bishop “Lettres perdues” éd. Glénat, 22€

Avec ses dorures et son signet, ce magnifique livre se présente comme un livre de contes qui fait rêver. Mais attention, la ressemblance s’arrête là ! Dans cet album jubilatoire, Lou Lubie dissèque les contes de notre enfance. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que tout le monde en prend pour son grade. Cendrillon n’est pas la chic fille qu’on imaginait, le chaperon rouge ne s’en sort pas si bien que dans nos souvenirs.

Une BD mordante, drôle et intelligente et qui fait du bien !

Lou Lubie “Et à la fin, ils meurent”, éd. Delcourt, 24,95€

Dans Le Poids des héros, David Sala retrace sa trajectoire personnelle très tôt marquée par les figures tutélaires, mais non moins écrasantes, de ses grands-pères, héros de guerre et de la résistance.
Une BD tout en sensibilité qui parle du rôle de passeur de mémoire, tout ceci dans une palette éblouissante et magnifique.

David Sala “Le poids des héros”, éd. Casterman, 24€

ALBUMS JEUNESSE

Un album doux et réconfortant sur le thème de la différence et de l’acceptation de soi : Nour est née avec le super-pouvoir de tout illuminer autour d’elle. Pourtant, ce don lui vaut d’être rejetée par les autres. Le livre se clôt alors que Nour accepte cette différence comme une force.

Une histoire qu’on aimerait lire à tous les enfants, portée par un coup de crayon et des couleurs superlumineuses !

A partir de 4 ans.

Ian De Haes “Superlumineuse”, éd. Mijade, petit format souple, 5,20€

Poussée par un “étrange sentiment”, Franca entraîne ses deux petites sœurs dans d’étranges péripéties, jusqu’à leur rencontre avec une reine vivant dans une grotte au fond de la forêt. Une mystérieuse aventure de l’enfance aux mille détails dont les mots, la composition et les illustrations font chavirer !

Pour les 6-8 ans.

Júlia Sardà “La reine et les trois sœurs”, éd. Kaléidoscope, 13,50€

Si ranger n’est pas votre tasse de thé, ni l’activité favorite de vos rejetons, avec “Comment ranger sa chambre en 7 jours seulement”, voici la solution à ce problème !
Ce livre drôle et malicieux va certainement faire partie de la pile des “livres préférés” de la famille…

Audrey Poussier “Comment ranger sa chambre en 7 jours seulement”, éd. L’école des Loisirs, couverture souple, 5€

“Les maisons vides”, rencontre avec Laurine Thizy

Jeudi 24 mars à 18h30

Nous avons eu un coup de tracteur pour “Les maisons vides”, premier roman de Laurine Thizy, publié aux éditions de l’Olivier. Cette jeune autrice nous fait le plaisir de venir nous/vous rencontrer jeudi 24 mars à 18h30. Il est conseillé de réserver.

Les maisons vides

« Par une nuit aux étoiles claires, Gabrielle court à travers champs. Elle court, je crois, sans penser ni faiblir, court vers la ferme, la chambre, le lit, s’élance minuscule dans un labyrinthe de maïs, poussée par une urgence aiguë, par le besoin soudain de voir, d’être sûre. »

Des premiers pas à l’adolescence, dans cette campagne qui l’a vue naître, Gabrielle, avec une énergie prodigieuse, grandit, lutte, s’affranchit. Gymnaste précoce, puis soudain jeune femme, Gabrielle ignore les araignées dans son souffle comme les regards sur son corps. Elle avance chaque jour un peu plus vers la fin de l’enfance.

Porté par une écriture aussi puissante que sensible, Les Maisons vides laisse entendre le vibrant chœur de femmes autour de Gabrielle : Suzanne, Joséphine, María… Générations sacrifiées ou mal aimées, elles ont appris à se dévouer, à faire face et, souvent, à se taire.

Laurine Thizy

Née en 1991, Laurine Thizy fait montre d’un talent très précoce. En 2010, 2013 puis 2014, elle est sélectionnée pour le Prix du jeune écrivain, et publie plusieurs textes dans le recueil édité par Buchet-Chastel. En 2016 et 2017, elle écrit également pour la revue Pan (Éditions Magnani). Doctorante en sociologie, elle enseigne à l’Université de Lyon 2. Son premier roman Les maisons vides est paru en janvier 2022 aux Éditions de L’Olivier.

Les éditions de l’Olivier

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1984 de George Orwell, rencontre avec Célia Izoard

Jeudi 17 mars à 18h30

Nous aurons le plaisir d’accueillir jeudi 17 mars Célia Izoard, traductrice de “1984” de George Orwell, publié aux éditions Agone. Cela se passe à 18h30 et il est conseillé de réserver.

“1984” de George Orwell

Dans la mégapole d’une superpuissance mondiale, Winston Smith vit, cadenassé dans sa solitude, sous le regard constant du télécran. Employé au ministère de la Vérité, il réécrit quotidiennement les archives de presse pour les rendre conforme avec la ligne officielle du moment. Mais un jour, le petit employé de bureau se rebelle, commence un journal, tombe amoureux et flâne dans les quartiers où vivent les proles, soustraits à la discipline du Parti. Dans ces lieux où subsistent quelques fragments du passé aboli, il va s’engager dans la rébellion…

« Novlangue », « police de la pensée », « Big Brother »… Soixante-dix ans après la publication du roman de George Orwell, les concepts clés de 1984 sont devenus des références essentielles pour comprendre les ressorts totalitaires des sociétés contemporaines. Dans un monde où la télésurveillance s’est généralisée, où la numérisation a donné un élan sans précédent au pouvoir des grandes entreprises et à l’arbitraire des États, où le passé tend à se dissoudre dans l’éternel présent de l’actualité médiatique, le chef-d’œuvre d’Orwell est à redécouvrir dans une nouvelle traduction et une édition critique.

Parue pour la première fois au Québec en 2019 aux éditions de la rue Dorio (Québec), cette nouvelle version corrige les lacunes de la traduction initiale réimprimée à l’identique depuis 1950 (une quarantaine de phrases manquantes, de nombreux contresens) ; et, au contraire de la traduction « moderne » parue en 2018, restitue la dimension philosophique et la fulgurance politique du roman d’Orwell dans les termes que des millions de lecteurs se sont appropriés depuis plus d’un demi-siècle ; tout en rendant hommage à la dimension poétique de cette œuvre pleine d’humour, d’amertume et de nostalgie.

Célia Izoard

Celia Izoard est traductrice, essayiste et journaliste indépendante. Elle écrit au sein de la revue Z et de Reporterre. Dans ses enquêtes et analyses, elle élabore une critique des nouvelles technologies au travers de leurs impacts sociaux et écologiques.
Elle est notamment co-autrice de La machine est ton seigneur et ton maître (Agone, 2015) et de La liberté dans le coma (Groupe Marcuse, La Lenteur, rééd. 2019). Son dernier livre “Merci de changer de métier – Lettres aux humains qui robotisent le monde” est paru aux éditions de La Dernière Lettre.

Les éditions Agone

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