Dédicace de Marie Spénale

Vous avez entre 7 et 10 ans (ça fonctionne aussi en âge mental) et vous aimez faire la fête ? Alors, dimanche 20 août, venez rencontrer Marie Spénale lors de la dédicace (dédicaces trop mimis au passage) de sa nouvelle BD jeunesse “Millie & Catsou à l’ultra fiesta”.
Une BD aux couleurs pop qui donne envie de bouger les gambettes et remplie de messages positifs : s’accepter, s’encourager, aller vers les autres… Le bonus : une page au milieu de la BD qui récapitule les situations et permet de lire la BD dans le sens qu’on veut, façon “livre dont tu es le héros/l’héroïne”. On est totalement fans des dessins. 😍
Cela se passera le dimanche 20 août de 10h30 à 12h30 devant la librairie. Réservez la date dans votre agenda !

L’autrice

Marie Spénale est illustratrice et autrice de BD.

Elle travaille notamment pour Milan, Bayard, Dupuis, Delcourt, Hatier, Flammarion…

Marie Spénale a suivi des études d’arts appliqués, et intégré d’abord un DMA d’illustration à l’école Estienne puis les Gobelins (section multimédia), à Paris. Elle vit désormais à Bruxelles.

En 2012, elle a remporté le prix Révélation Blog BD du Festival D’Angoulême.

La BD

Un graphisme pop et moderne, des personnages attachants, une palette de couleurs vibrantes… Invitez-vous à la plus ultra des fiestas, imaginée par Marie Spénale.

Quel vacarme ! Impossible pour Millie et Catsou de fermer l’œil : le voisin organise une ultra fiesta à l’étage du dessus. Si c’est comme ça, autant s’inviter ! Ni une ni deux, nos deux héros troquent leur pyjama contre des tenues de soirées.

L’’exploration de la fête se fait au fil des planches, à travers plusieurs histoires lisibles dans n’importe quel ordre, façon « livre dont vous êtes le héros ».

Marie Spénale “Millie & Catsou à l’ultra fiesta”, éd. Nathan, 12,95€

Dédicace de Titouan Beaulin

Titouan Beaulin est un jeune auteur de BD prometteur. “La chevaleresse” dont il est le dessinateur, est une ode à la liberté et l’acceptation de soi. Son trait et ses couleurs mettent en valeur la fraîcheur du propos.

Venez le rencontrer dimanche 6 août de 10h30 à 12h30 devant la librairie !

La BD

“La chevaleresse” est un album qui conjugue époque médiévale et féminisme ! Héloïse, fille de comte, a trouvé un arrangement avec Armand, le nobliau à qui elle est promise. Il déteste se battre, elle adore ça. Chaque jour, lorsque les hommes s’entraînent, Héloïse abandonne ses broderies pour revêtir une armure et se faire passer pour Armand. Sa dextérité fait parler, tant et si bien, qu’Armand est appelé par le roi pour combattre à ses côtés. Mais Héloïse n’a pas dit son dernier mot…

Avec La Chevaleresse, Elsa Bordier et Titouan Beaulin mettent en valeur deux protagonistes qui ne trouvent pas leur place dans le monde qui est le leur. Ils ne sont pas conformes aux attentes de la société, ni de leurs parents, ce qui les poussent à trouver un stratagème pour vivre leur vie telle qu’ils la souhaitent.

“La chevaleresse” d’Elsa Bordier (scénario) et Titouan Beaulin (dessin), éd. Jungle, 22€

L’illustrateur

Titouan Beaulin est dessinateur et coloriste, il a étudié pendant trois ans la bande dessinée à Chambéry. Il a étroitement collaboré avec plusieurs dessinateurs de bande dessinée dont Mathieu Bablet et Anne Masse. La Chevaleresse est son premier roman graphique.

Quelques images…

“Une vieille odeur de haine”, dédicace de Bernard Ariès

Le dimanche 25 juin de 10h30 à 12h30, l’auteur Bernard Ariès est à la librairie pour dédicacer son livre, “Une Vieille odeur de haine” qui se déroule dans le Tarn !

Le livre

Dans nos villages aussi on a de beaux assassinats. Évidemment lorsque c’est vous qui découvrez le cadavre, chez vous, cela vous interroge beaucoup sur le pourquoi du comment et puisque l’on est retraité et encore un peu agile de la tête et des jambes, on cherche à comprendre ce qui est venu perturber cette région et ses habitants. Cette femme, je la connaissais un peu et parce que je la connaissais j’ai voulu comprendre ce lui était arrivé. Évidemment cela m’a entraîné assez loin du Tarn et assez loin de notre époque. Le doigt dans l’engrenage, on finit par retrouver dans la fureur des guerres qui ont traversé notre petite Europe, une certaine vérité. Mais on revisite aussi l’immensité des crimes du siècle passé. Cette vérité est amère et ma génération restera hantée par ce XXe siècle des horreurs. Enfin, une fois la vérité révélée, il s’agit de savoir qu’en faire…

L’auteur

Bernard Aries est né en Ardèche en 1950. Passionné par la poésie de Gaston Couté, Brassens, Leprest, il écrit et chante ses chansons tout en écrivant son premier roman, qui se déroule dans le Tarn où il réside depuis une vingtaine d’années.

Papa ou Le Francky, dédicace de Camille Blandin

Figure montante de la bande dessinée humoristique, Camille Blandin nous fait l’honneur de (re)venir à la librairie pour dédicacer son nouveau livre, “Papa ou le Francky” publié aux super éditions Exemplaire. Ça se passe le dimanche 18 juin de 10h30 à 12h30 et ça fera un excellent cadeau de fête des pères !

Camille Blandin

Diplômé en graphisme aux Beaux-Arts de Toulouse, Camille Blandin est plus connu sous le nom de @strrripclub, son compte instagram où il publie régulièrement des strips de BD humoristiques. En mai 2022 sortait un recueil de ces strips intitulé “Rien à feutre” qui nous régalait par ses couleurs et son côté trash. Il vit et travaille à Toulouse où il mène plein de projets autour de l’illustration !

Papa ou le Francky

Mon papa, il est professeur de maintenance industrielle. Avant, il était mécano. Il sait réparer des voitures, fabriquer des poêles à bois double combustion, il a huit ponceuses différentes, plus encore de perceuses, il a une passion pour le scratch parce que c’est pratique, il porte des chaussures de sécurité pour la sécurité, il fait des trous dans les chaussettes quand il n’y laisse pas des bouts de béton, il fait pousser des citrouilles et des carottes, il ne sait pas trop utiliser son smartphone, il accroche tout avec du fil de fer (parce que c’est pratique aussi), il a un camion, il aime aller à la déchèterie, il a le même t-shirt en mille exemplaires. 

Le Francky, c’est un papa unique en son genre, et à la fois un papa comme les autres qui fait des trucs de papas.

Extraits

“Gainsboum” dédicace de Robert Pico

Le livre

Ami de Serge GAINSBOURG, Robert Pico dresse le portrait de son père, Joseph Ginsburg, et révèle l’initiation aux arts du futur chanteur.

Le p’tit Pico, chanteur chez “Vogue”, sillonnait les 45 tours et les années 60 avec son pote Gainsbourg. Il a rencontré Joseph Ginsburg, et il nous narre la vie du juif Ukrainien émigré à Paris, Pygmalion de son fils, tout en nous révélant un Gainsbourg jeune, insolite et méconnu…

Ce livre raconte l’histoire d’un mec d’Ukraine, papa du célèbre Gainsbourg, Serge l’appelait affectueusement “Gainsboum”, parce qu’au piano, disait-il, il faisait… “Boum !”

Robert Pico

Partageant sa vie entre la Louisiane et Montauban, Robert PICO a vécu sept ans dans le show-biz à Paris. Auteur-compositeur-interprète, il a enregistré huit disques vinyle 45-tours : Pathé, Vogue, RCA. Il a également composé plusieurs chansons pour d’autres, notamment Alain Delon, Georges Guétary, Bourvil, Régine… Robert Pico a obtenu le « Grand Prix de la Sacem » pour sa chanson La valse de Chopin.

Il a poursuivi une carrière d’écrivain avec une vingtaine de titres publiés chez Denoël, le Rocher, Arléa… etc.

Extrait

En plein sous le décalage aurore, nous ne nous étions pas couchés de la nuit. Nous sortions directement de chez “Régine”, où nous avions bringué en belles compagnies anglaises.

“Papa est le fils que j’aurais voulu avoir !”, m’avait-il dit alors que, barbe naissante, lunettes noires sur le nez, nous prenions notre café-crème à la terrasse ensoleillée d’un bistrot de la Porte Dorée.

—Tu lui causes comme ça à ton crabe ?

—En trente-huit balais, c’était la première fois qu’il m’a foutu une avoinée. “Trou du cul”, ça m’avait échappé. D’habitude il est doux et patient de nature, Papa. Mais hier, surpris par ma réponse – nous parlions de l’égalité entre les hommes -, je lui ai chatouillé le tempérament et, soudain, dans sa tête, un fusible a sauté !”

Particulièrement détendu et en veine de confidences, Serge m’avait parlé de Joseph, son père.

“Incontestablement, il est le mec de ma vie. Chaque homme peut être père ; la difficulté, c’est de devenir papa, et lui, il est mon Pygmalion, notre patriarche, au sens biblique du terme, et je suis en quelque sorte sa création, sa Galatée, dont il est tombé amoureux.

écriture de Serge Gainsbourg

Dédicace de Nathalie Rouanet

Nous avons le grand plaisir d’accueillir Nathalie Rouanet en dédicace pour son livre “Rouge indien”, paru aux éditions Perspective Cavalière. La séance aura lieu devant la librairie, dimanche 7 mai de 10h30 à 12h30.

Rouge indien

Qui était Amrita Sher-Gil, cette femme au destin fulgurant née en Hongrie et morte en Inde, qui portait colliers de perles et manteaux de fourrure dans le Paris des années vingt et qui a peint la vie humble et aride des habitants de Shimla dans une œuvre aujourd’hui considérée comme majeure ?
Dans Rouge indien, Nathalie Rouanet retrace la brève vie d’Amrita Sher-Gil à la manière d’un scénario : son enfance en Hongrie puis en Inde, ses années de formation à Paris, nourries de rencontres illustres au parfum de scandale, et sa fin tragique alors qu’elle n’avait que vingt-huit ans. Par sa création et son mode de vie, cette artiste exigeante, à la sexualité exaltée, a posé les bases de la peinture moderne et de l’émancipation féminine en Inde.

Nathalie Rouanet

Née en France, Nathalie Rouanet vit à Vienne. Elle est traductrice en allemand de Nina Bouraoui, d’Hélène de Monferrand et de Jean-Claude Carrière, et en français de nombreux essais, catalogues d’art, scénarios et sous-titrages. Elle publie régulièrement dans des revues littéraires et se produit sur les scènes de slam et de spoken word sous le nom de Ann Air.
En 2006, elle découvre Amrita Sher-Gil au Musée d’art moderne de Delhi. Le choc esthétique s’accompagne d’une foule d’interrogations sur la vie et sur l’œuvre de cette femme méconnue en Europe. Quinze ans durant, elle réunit les éléments d’une biographie, en consultant notamment ses albums de famille, sa correspondance et son journal. Rouge indien, son premier roman français, redonne vie dans sa flamboyance autant que dans sa vulnérabilité à cette grande artiste parfois présentée comme la Frida Kahlo indienne.

Extraits de “Rouge indien”

Une après-midi de juillet 1948, dans une villa cossue des coteaux de Shimla, une Hongroise du nom de Marie Antoinette Gottesmann-Baktay se suicide avec le pistolet de son mari, un Indien sikh. Dans un film, cet événement tragique n’aurait lieu qu’à la fin. Et nous n’apprendrions les détails que petit à petit, comme moi qui ai fait de longues recherches et reconstitué les fragments de l’intrigue image par image, lettre par lettre, bribe par bribe. Au début, il n’y aurait aucun marqueur de temps ni de lieu. Juste :
EXTÉRIEUR. JOUR.

On entendrait une mélodie de piano, Saint-Saëns ou Gabriel Fauré. Et le doux clapotis d’une pluie de mousson. Un plan large sur une villa à flanc de montagne, tandis qu’apparaîtrait un intertitre :
Sois heureux un instant.
Cet instant, c’est ta vie.
Omar KhayyÂm

(p .9)

Pendant un lent travelling à travers la fenêtre, une musique monte lentement, d’abord c’est juste la mélodie d’un oud et le murmure du musicien. Puis une darbouka commence à marquer le rythme qui s’accélère peu à peu. On voit les collines du sud de Budapest, le Danube. La caméra glisse le long du fleuve. Et tandis qu’on distingue toujours les rires des fillettes, fondu enchaîné sur un paysage fluvial du nord de l’Inde : des lavandières dans des saris couleur corail. Gros plan sur un beau visage de femme portant de grandes boucles d’oreilles et un bindi rouge au front. La soie pourpre qui l’enveloppe scintille dans la lumière du soir. C’est alors que le père dit d’une voix songeuse :

– Oui, c’est ça, en Inde… tout est rouge !
FIN DU PLAN-SEQUENCE

(p.26)

Amrita est au chevalet. Elle porte un ample tablier de peintre noir et des bracelets de perles qui cliquettent à chacun de ses gestes. Ses cheveux sont sommairement attachés en chignon. Le soleil du matin éclaire le fauteuil Récamier couvert d’un drap blanc, où est allongée une jeune fille appuyée sur les coudes, un livre entre les mains, nue sous une étoffe de soie où l’on devine un dragon brodé.

– Écoute ça, Amrita, on croirait qu’il l’a écrit pour toi :

Tes pieds sont aussi fins que tes mains, et ta hanche
Est large à faire envie à la plus belle blanche ;
À l’artiste pensif ton corps est doux et cher ;
Tes grands yeux de velours sont plus noirs que ta chair…
(p.77)

Dédicace d’Olivier Thiébaut

Le monde d’Olivier Thiébaut est empli de rêverie et de poésie. Au détour des objets qu’il collecte, il crée des boîtes qui sont comme des mondes s’ouvrant à nous.
Il nous fait le plaisir de venir en dédicace samedi 22 avril à partir de 14h30. A cette occasion, des œuvres originales de l’artiste seront exposées dans la vitrine et la librairie. Une occasion de voir de près ce monde minutieux et fabuleux.

L’artiste Olivier Thiébaut

« Depuis une trentaine d’années, je cultive d’une certaine manière l’art de remettre en scène les objets obsolètes ainsi que les vieux papiers. Dans mon atelier, je construis des sortes de réserves pour objets perdus ou en voie de perdition que j’appelle boîtes. Ces constructions sont aménagées comme certains reliquaires, avec une vitrine et un cadre. Ma principale activité est de mettre en lumière, en atmosphère, les choses que je vais installer et coller à l’intérieur de ces boîtes. On peut considérer que c’est un vraie forme d’exposition et de mise en valeur où l’objet peut devenir intelligent et entier. Après réflexion je referme avec la vitre, comme le réceptacle d’un temps bien précis où l’on veut montrer les choses, une idée, une impression, un sentiment, un souvenir.. Dans ce travail, je me place là en chercheur de sens à la vie, en chercheur de poésie, en chercheur de vérité dans l’observation de la nature qui m’entoure.

Le charme de la mise en boîte est toujours un secret pour moi, car je porte encore aux poussières et aux vieilles plumes un intérêt d’archéologue, avec cela je peux inventer des mondes, des espèces d’espaces qui enseignent le pouvoir de la poésie sur les choses humaines. » O. Thiébaut

Ses œuvres

Océanomania, dédicace d’Arnaud Roi

Nous avons le grand plaisir d’accueillir Arnaud Roi pour la parution de son nouveau livre “Océanomania” publié aux éditions Milan. Un livre animé qui donne envie de se plonger dans les secrets du monde marin.

La dédicace aura lieu à la librairie samedi 10 décembre de 15h à 18h.

Arnaud Roi

Arnaud Roi habite Caylus dans le Tarn-et-Garonne et y travaille dans son atelier Arigraphic. Il est un auteur de livres jeunesse, ingénieur papier, illustrateur, compositeur…
Arnaud Roi signe ici en tant qu’auteur-ingénieur papier. Il collabore depuis de nombreuses années avec de nombreuses maisons d’édition (Milan Mango, Seuil, La Martinière…).
Parmi ses livres :
Animalia (Milan)
Promenade à Paris (Milan)
Dis, pourquoi tu boudes ? (Seuil jeunesse)
Dinomania (Milan)
Paper toy Maxi Robot (Mango jeunesse)
Le petit garage (Mango Jeunesse)
Dans mon château-fort (La Martinière)
Enfin libres ! (Saltimbanque)
Piratomania (Milan)
Préhistomania (Milan)

Océanomania

Un documentaire animé sur la biodiversité du monde aquatique.

Avec ses rabats et la mise en volume, l’enfant participe activement à la découverte d’une quarantaine d’animaux marins dans leur environnement.

Au programme :
– l’océan Atlantique et ses habitants, l’espadon, le thon rouge, l’anguille européenne ou encore le poisson volant ;
– la mer Méditerranée, pour y observer le requin peau bleue ou le globicéphale noir ;
– le Pacifique et sa Grande Barrière de corail aux couleurs rougeoyantes.
L’enfant aura aussi l’occasion de descendre dans les profondeurs pour visiter les abysses et sa faune fascinante, parfois bioluminescente : la baudroie abyssale de Johnson, la méduse Atolla, la chimère monstrueuse…

Océanomania d’Arnaud Roi, Joanna Prime et Charlotte Molas, éditions Milan, 24,90€.

Le cœur des zobs, dédicace de Bobika

Venez rencontrer Bobika pour la dédicace de sa BD “Le coeur des zobs” publiée aux éditions Dargaud ! Explorant avec humour la question de la contraception masculine, l’auteur-dessinateur, Bobika, part de son parcours personnel pour inciter les hommes, et la société toute entière, à envisager la maîtrise de la fertilité de manière collective et solidaire. Un roman graphique d’utilité publique qui permet de se questionner sur un sujet de société.

Le cœur des Zobs

Bobika est un homme contracepté depuis 2016 : un parcours jalonné de doutes, de déconstruction de sa propre virilité, d’interrogations sur les schémas hétéronormés, de gêne physique, mais aussi de fragilité face à un entourage parfois moqueur de sa démarche. Il raconte avec humour son cheminement, ses rencontres avec des sociologues, médecins et féministes. Il relate des anecdotes farfelues, parfois touchantes, souvent édifiantes, et nous montre qu’au-delà d’une démarche personnelle, la contraception masculine est avant tout un sujet de société.

Une vue critique de la contraception

Avec cette BD, Bobika offre une vision critique et féministe de la contraception, ainsi qu’une mise en contexte historique très réussie. Il souligne par exemple la nature éminemment politique du contrôle des naissances et dénonce l’approche du législateur face à des pratiques comme la vasectomie qui, jusqu’à récemment, étaient interdites dans plusieurs pays européens comme la France, tout en étant tolérées voire imposées à certaines populations vulnérables, par exemple en Inde et en Outre-mer.
Par ailleurs, dans une société patriarcale où la charge contraceptive repose quasiment exclusivement sur les femmes, l’auteur s’interroge sur la place de la contraception masculine et ses alternatives.
Tout en traitant le sujet avec le sérieux qu’il mérite, Bobika livre une BD humoristique. Son dessin très vif, affilié au dessin de presse, participe au côté joyeux de cette bande dessinée.

L’auteur : Bobika

Thomas Rixens, alias Bobika est né en 1989 en Aveyron. Autodidacte, il affûte ses crayons en publiant ses premiers dessins dans la presse en 2015, d’abord dans les pages du journal satirique Siné Mensuel puis dans la Dépêche du Midi. En 2019 commence une collaboration hebdomadaire avec le journal l’Humanité.
À la même période il mène des enquêtes journalistiques qui paraissent sous forme de reportages dessinés dans les pages de l’Humanité Dimanche.
En 2020 il produit la série dessinée Cannabis World pour le magazine Mazette. Il y raconte l’expérience de travailleur saisonnier dans l’industrie du cannabis en Californie.
Sensible aux sujets de société, Bobika se met à l’épreuve du féminisme et livre ses interrogations dans une série qu’il nomme Le Coeur des Zobs : « Comment peut-on être féministe quand on est un mec cis-genre et hétérosexuel ? ».
Ces travaux vont se centrer sur son expérience de la contraception dite masculine dont les épisodes sont publiés depuis août 2021 sur le compte Instagram @matin_queljournal.

“L’ombre des pins”, dédicace de Cécile Dupuis

Venez rencontrer la jeune artiste et illustratrice Cécile Dupuis qui signe ici sa première BD sous le signe de la nostalgie, de la douceur, avec de très belles planches, très graphiques.

La dédicace aura lieu devant la librairie ou à l’intérieur (selon la météo) dimanche 30 octobre de 10h à 12h30.

L’ombre des pins

Pablo passe l’été dans la maison de sa grand-mère, en bord de mer. Il connaît les lieux par cœur : été après été, il s’y est amusé et y a grandi. Mais l’enfance s’éloigne et aujourd’hui, il faut penser à l’avenir. Ses parents partis, l’été va reprendre ses droits…
Et Pablo rencontre Carla : qui est cette fille qui ne semble appréhender le monde qu’à travers l’objectif de son appareil photo ? Que cherche-t-elle à capter de ce lieu et de ses habitants ? À l’ombre des pins, dans le temps suspendu des désirs camouflés et des désirs retenus, Carla et Pablo vont se découvrir.
Un récit tendre et puissant qui invite à se fondre dans le regard contemplatif de deux adolescents, à partager leurs sentiments à la fois hésitants et terriblement puissants.

Le lecteur est immergé à l’ombre des pins, lors des ces longues journées d’été adolescentes. Cette BD pourrait même être sans paroles, tant le dessin est adapté à l’histoire. Un bel ouvrage graphique, empli d’émotions.

“L’ombre des pins” de Cécile Dupuis et Valérian Guillaume, éd. Virages graphiques, 20€

Cécile Dupuis

Cécile Dupuis est une jeune illustratrice et dessinatrice de bande dessinée. Raconter des histoires par l’image, retranscrire des ambiances et porter un regard poétique sur le monde occupent une place importante dans son travail. Sa pratique mêle aujourd’hui dessin, photographie argentique, film et musique. 

Titulaire d’un Diplôme national des Métiers d’Art et du Design en Images et narration à l’École Estienne, Cécile est repérée par Sonia Déchamps dès la sortie de ses études, grâce à son projet de diplôme « L’ombre des pins ». Celui-ci, retravaillé avec l’aide de Valérian Guillaume, est édité chez Virages graphiques.

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