Nos coups de Tracteur #6

Littérature

Dans une langue extrêmement maîtrisée et fluide (bravo au traducteur François Happe), l’autrice nous invite à suivre, sur un siècle, le parcours en ombre et lumière d’une famille dans l’Ohio.

Tiffany McDaniel s’est fortement inspirée de l’histoire de sa mère, Betty, née dans les années 1950, dans les Appalaches. Malgré des moments sombres, jamais le roman ne tombe dans la facilité ou le voyeurisme. Et ce qu’il nous reste, à l’issue de la lecture, c’est Betty, petite indienne cherokee, malmenée mais forte, au cœur de ce roman tour à tour émouvant, oppressant, combatif.

“Betty” de Tiffany McDaniel, éd. Gallmeister,
26,40€

Le temps de ce livre, on chavire tout autour de Cléo, de ses 13 à 48 ans et autour de ceux qui font sa vie : quand on ne peut pas (se) pardonner, ne reste-t-il que l’oubli ?

“Chavirer” de Lola Lafon, éd. Actes Sud,
20,50€

Amoureux de Fabcaro, youpi, vous allez pouvoir passer du temps avec Fabrice Caro !
Si vous aimez l’humour décalé et les situations cocasses, ce livre est fait pour vous.
L’auteur réussi à nous faire pouffer de rire, presque par surprise, quelle prouesse !
Difficile de résumer l’intrigue, ce sont les situations qui créent le livre. Juste vous dire que vous ne verrez plus les graines de courge de la même manière…

“Broadway” de Fabrice Caro, éd. Gallimard, 18€

A la manière d’un tableau, Claire Berest nous dépeint la vie de Frida Kalho par touches, par couleurs. Un roman sensuel qui est une invitation à plonger dans le travail de cette artiste incandescente qui, en dépit de la dureté de sa vie, a créé une œuvre où “rien n’est noir”…

“Rien n’est noir” de Claire Berest, ed. Le livre de poche,
7,40€

Caitlin a douze ans, elle passe ses journées à l’Aquarium de Seattle. Là, elle rencontre un vieux monsieur dont elle se prend d’amitié. Mais c’est sans compter sur la violence que va déchaîner cette relation.

David Vann sait créer des points de tension et d’émotion, grâce à une écriture précise et poétique. Un grand roman.

“Aquarium” de David Vann, éd. Gallmeister,
9,20€

Uqsuralik, jeune fille inuite, va être subitement séparée des siens alors que la banquise se brise, l’éloignant de l’igloo familial. Elle va devoir trouver les ressources pour survivre.

Avec ce conte initiatique poétique et délicat, Bérengère Cournut crée un roman solaire et bouleversant

“De pierre et d’os” de Bérengère Cournut, ed. Le Tripode,
10€

Littérature ados

Quand Valentin, originaire d’Albi, est envoyé en Nord-Pas-de-Calais dans un centre pour personnes atteintes d’Alzheimer lors de son service civique obligatoire après la 3ème, son ressenti est : très négatif. Les choses ne sont jamais simples pour lui et elles se corsent d’autant plus lorsqu’il promet à une pensionnaire que Françoise Hardy (dont il ignorait l’existence) viendra chanter pour elle. Un roman très riche, intelligent, drôle et coloré.

“Âge tendre” de Clémentine Beauvais, éd. Sarbacane, 17€

Ils sont sept, entre 13 et 15 ans à se retrouver dans un stage de “Bushcraft” (art de vivre dans les bois). Certains ont choisi d’être là, d’autres, pas du tout. Dans une ambiance paramilitaire, ils vont se dépasser, nouer des liens d’amitié et se retrouver à mettre en pratique, malgré eux, les notions rapidement apprises de survie…
Claire Cantais dresse de beaux portraits d’adolescents, avec leurs tourments et leur force de vie, dans un scénario qui tient en haleine.

“Jours sauvages” de Claire Cantais, éd. Syros,
16,95€

Bandes dessinées ados/adultes

Derrière ce mot-valise amusant se cache un fait historique tout à fait sérieux : dans les années 1910, la professeure d’arts martiaux Edith Garrud forme les gardes du corps de la cheffe de file des suffragettes Emmeline Pankhurst. Une BD bien documentée et amusante aux dessins dynamiques.

“Jujitsuffragettes” de C. Xavier, L. Lugrin et A. Ralenti, éd. Delcourt,
histoire complète,
21,90€

Voici une série en deux volumes dont le scénario vous laissera sur le flanc !

Cinquante ans après son départ de la Terre, fuyant la guerre, Megan se réveille dans un caisson, sans aucun souvenir. La voix qui l’a guidée dans son retour à la vie est celle d’Adam, lui expliquant qu’ils sont tous les deux les seuls survivants dans un satellite qui tourne autour de la planète bleue… Mais peut-on se fier à Adam, quand tous vos souvenirs se sont envolés ?

“Hope one”, tomes 1 et 2,
de ‘Fane et Grelin, éd. Comix Buro,
15,50€ le volume

Dans une parfaite adéquation entre le texte et l’image, Aurélien Ducoudray et Mélanie Allag nous convient dans un conte africain où Kana, un jeune garçon va se retrouver à guider un Yéban (esprit maléfique) bien malgré lui…

Le graphisme subtil met en valeur ce récit original et palpitant.

“Le repas des hyènes” d’Aurélien Ducoudray et Mélanie Allag, éd. Delcourt/Mirages,
19,99€

Albums et BD jeunesse

Écosse, 1958. David Archer a disparu. Tous affirment qu’il a refait sa vie à Londres mais son fils Jeffrey, 13 ans, est certain que son père est agent secret et qu’il a été kidnappé. Ne comptant que sur lui-même et sur son chien Sherlock, il décide de mener l’enquête.
Un bon scénario couplé à une chouette ambiance qui ravira tous les lecteurs !

“Lord Jeffrey” tome 1 de Joël Hemberg et Pierre-Yves Hamo, éd. Kennes,
15,95€

“Dans la vie, beaucoup de choses s’en vont. Elles se transforment, elles passent.”

C’est en égrainant cette idée que l’autrice, à l’aide de calques, nous fait prendre conscience que tout passe (et heureusement) : les larmes sèchent, les idées noires s’en vont… Tout part, oui, sauf une chose…

Un album bien construit, original et caressant, avec une morale toute en douceur.

“Les choses qui s’en vont” de Beatrice Alemagna, éd. Hélium,
15,90€

On ne va pas se mentir, voici un sujet qui ravit les petits ! Il est ici mis en scène avec légèreté et les superbes illustrations de Camille Gavroche.

Donc, une compétition insolite dans la forêt : chaque animal est persuadé de faire la plus belle crotte du monde. Jusqu’au jour où…
Une chute hilarante dont on ne vous dira rien. 😉

“La plus belle crotte du monde” de Marie Pavlenko et Camille Garoche, éd. Little Urban,
15,90€

Le monde de Merlin est peuplé de créatures étranges et bienveillantes. Mais qui a pris son biberon ? Tout va bien Merlin, ce n’est que la sirène aux douces mains…

Un album pour rassurer le tout-petit avec des illustrations oniriques qui raviront les pupilles des petits et des grands !

“Tout va bien Merlin !” d’Emmanuelle Houdart, éd. Thierry Magnier,
13,20€

Dans la remorque du Tracteur, il y a… des BD !

“L’arabe du futur” de Riad Sattouf, Allary éditions

Résumé de l’éditeur : Ce livre raconte l’histoire vraie d’un adolescent plus du tout blond, de sa famille franco-syrienne et d’un fantôme.

Riad a 14 ans, ses cheveux blonds ont disparu, et il a un physique difficile. À la fin du tome précédent, son père s’est enfui en Syrie avec son plus jeune frère, Fadi. Tandis que sa mère utilise tous les recours légaux pour récupérer son fils, Riad poursuit son exploration de cet âge pénible qu’est l’adolescence et se réfugie dans le paranormal. Il devient copain avec les exclus de sa classe, qui lui font lire Lovecraft, et rencontre Anaïck, la femme de sa vie. Grâce au dessin, il arrive à se faire – un peu – respecter. Mais il a du mal à trouver sa place, partagé entre l’envie d’être comme les autres et sa mauvaise conscience venue de Syrie, qui se rappelle à lui à travers les voix de son père et de ses cousins…

184 pages, 22,90€

“Les vieux fourneaux” de Lupano et Cauuet, éd. Dargaud

résumé de l’éditeur : Mimile a eu l’idée du siècle : inviter ses vieux amis à le rejoindre en Guyane pour un séjour mystérieux. Antoine, qui n’a jamais voyagé, est aux anges. Pierrot, qui n’a jamais voyagé non plus, n’a pas l’intention de laisser l’exotisme et l’aventure saper sa proverbiale mauvaise humeur.
Les voyages forment la jeunesse, pas les vieux, pense-t-il.
Il se trompe pourtant, car c’est bien l’enfance qui les attend au détour du fleuve Maroni. La jeunesse de Guyane, mais aussi la leur, celle des vertes années dans le Sud-Ouest, lorsque les trois amis jouaient…

56 pages, 13€

“Castelmaure” de Lewis Trondheim et Alfred, éd. Delcourt

résumé de l’éditeur : Quel mystère se cache derrière la Malédiction de Castelmaure ? Lewis Trondheim et Alfred mènent l’enquête dans ce récit choral poétique, dramatique, drôle et graphique aux airs de conte médiéval pour adultes. Depuis plus de vingt ans, le mythographe arpente routes et chemins de tout le pays afin d’en collecter les contes et légendes populaires. Il aime ce travail modeste qui lui fait rencontrer toutes sortes d’affabulateurs et autres baratineurs. Mais s’il est une histoire après laquelle il court depuis toujours, c’est bien celle de la Malédiction de Castelmaure, une légende extraordinaire à laquelle tant de destins sont étrangement liés.

152 pages, 18,95€

“Le discours de la panthère” de Jérémie Moreau, éd. 2024

Un buffle pousse de toutes ses forces sur la paroi, enfonçant sa tête dans la roche pour déplacer une île ; c’est qu’une comète, qui file dans le ciel, viendra bientôt heurter la surface et exploser ce bout de terre. Le buffle le sait, il l’a vu dans ses rêves, c’est ce qu’il dit au varan qui le rejoint dans son effort.
C’est ainsi que commence ce récit, formé de plusieurs histoires courtes où les animaux occupent seuls le devant de la scène. Au fil de ces récits, on suit un étourneau perdu en pleine migration, une autruche qui doute, un jeune éléphant apprenant l’histoire du monde… Cet ensemble de paraboles d’une grande force d’évocation nous replonge dans les délices des fables de La Fontaine autant que dans les images tourmentées du Livre de la Jungle. Habilement, Jérémie Moreau parvient à décentrer notre regard et à dépasser l’apologue moral humaniste ; les animaux deviennent des vivants, aux existences et aux beautés singulières.
Après La Saga de Grimr et Penss, Jérémie Moreau, en pisteur qui sait lire les signes et les traces, continue d’explorer, dans ce Discours de la Panthère, les chemins qui mènent aux origines du monde.

108 pages, 26,90€

Dans la remorque du Tracteur, il y a… de la littérature !

“Nature humaine” de Serge Joncour, éditions Flammarion

Prix Fémina 2020

Résumé de l’éditeur : La France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois sœurs, semble redouter davantage l’arrivée des gendarmes. Seul dans la nuit noire, il va revivre la fin d’un autre monde, les derniers jours de cette vie paysanne et en retrait qui lui paraissait immuable enfant. Entre l’homme et la nature, la relation n’a cessé de se tendre. À qui la faute ?
Dans ce grand roman de « la nature humaine », Serge Joncour orchestre presque trente ans d’histoire nationale où se répondent jusqu’au vertige les progrès, les luttes, la vie politique et les catastrophes successives qui ont jalonné la fin du XXe siècle, percutant de plein fouet une famille française. En offrant à notre monde contemporain la radiographie complexe de son enfance, il nous instruit magnifiquement sur notre humanité en péril. À moins que la nature ne vienne reprendre certains de ses droits…

400 pages, 21€

“Suzuran” d’Aki Shimazaki, ed. Actes Sud

Résumé de l’éditeur : Anzu est céramiste. Elle habite seule avec son fils depuis son divorce et ne souhaite pas se remarier. Elle s’épanouit pleinement dans un quotidien calme rythmé par la pratique de son art. Sa douceur naturelle est à l’image de sa vie, dans une petite ville au bord de la mer du Japon et au pied du mont Daisen. Sa sœur aînée, célibataire et séductrice impénitente qui vient de se fiancer, annonce qu’elle viendra de Tokyo présenter à sa famille l’heureux élu.

168 pages, 15€

“A la ligne” de Joseph Ponthus, ed Folio

«Au fil des heures et des jours le besoin d’écrire s’incruste
tenace comme une arête dans la gorge
Non le glauque de l’usine
Mais sa paradoxale beauté»

Résumé de l’éditeur : Ouvrier intérimaire, Joseph embauche jour après jour dans les usines de poissons et les abattoirs bretons. Le bruit, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps s’accumulent inéluctablement comme le travail à la ligne. Ce qui le sauve, ce sont l’amour et les souvenirs de son autre vie, baignée de culture et de littérature.
Par la magie d’une écriture drôle, coléreuse, fraternelle, l’existence ouvrière devient alors une odyssée où Ulysse combat des carcasses de bœuf et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes.

288 pages, 7.50€

Notre avis : Ce récit plein d’humanité en dit plus sur la condition des ouvriers que bien des essais.
Entre poésie et journal, Joseph Ponthus nous aspire dans le rythme de son écriture, comme dans une machine de l’usine. On souffre avec lui, on a de la joie avec lui et on se dit qu’ils sont grands et dignes ces ouvriers à la ligne… <3

“La dislocation” de Louise Browaeys, ed. Harpercollins

résumé de l’éditeur : Une jeune femme sort de l’hôpital, dépossédée de son identité et de son passé.
Elle voue une haine farouche aux psychiatres, fréquente les magasins de bricolage. Il lui arrive même de crever les pneus des voitures.
Temporairement amnésique, absolument indocile, elle veut repeupler sa mémoire et pour cela, doit enquêter. Un homme va l’y aider, sans rien lui souffler : Camille, dit K, ami et gardien d’un passé interdit.
Le souvenir d’un désert entouré de vitres, une fonction exercée au ministère de l’Agriculture, une bible restée ouverte au chapitre du Déluge forment un faisceau d’indices de sa vie d’avant…
La trajectoire d’une femme cousue à celle de la planète, c’est le pari de ce premier roman en forme de fable écoféministe où la tragédie contemporaine côtoie l’espoir le plus fou.
Hypnotique, drolatique, libre et profondément humain.

320 pages, 17€

“Point de rencontre à l’infini” de Klaus Mann, ed. Libretto

résumé de l’éditeur : Début des années 30 du siècle dernier, Sebastian, un écrivain, Sonja, une comédienne, Gregor Gregori, danseur et dandy, et d’autres, veulent échapper à un monde qui ne leur ressemble plus. La drogue devient leur refuge. Ensemble mais seuls, ils se côtoient, fuient à Paris, à Berlin ou encore à Fès, simplement pour faire une trêve, le temps d’une courte rencontre à l’infini…

320 pages, 10€

Résidence de territoire

Appel à candidature jusqu’au 25/11/2020

Dans le cadre du dispositif “Résidence de territoire” mis en place par la Drac, l’association O’Babeltut propose une résidence sur le territoire du pays Midi-Quercy.

En compagnie de l’association BaZart, la librairie Le Tracteur Savant est heureuse de participer à ce projet !

Vous êtes autrice, auteur, artiste ou vous avez des amis autrices, auteurs ou artistes, qui ne résident pas sur le territoire et qui aimeraient participer à ce genre de projet ? Si oui, cliquez ici pour en savoir plus !

Le Tracteur roule toujours !

Chères amies, chers amis,

Quel moment de folie et de chaleur cela a été de vous voir vous précipiter à la librairie et clamer votre bonheur de venir nous voir avant la fermeture !

Soyons claires, si vous avez besoin de vous, nous aussi !

C’est pourquoi nous vous accueillerons, en toute sécurité, dès le 31 octobre pour un système de retrait devant la librairie.

  1. Commandez par email letracteursavant@gmail.com
    ou par téléphone 07 82 55 72 27
    ou sur www.placedeslibraires.fr
  2. Venez retirer vos livres à la librairie aux horaires suivants :
    du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30
    le dimanche de 10h à 13h

Nous allons très prochainement vous proposer des conseils de lecture. En attendant, vous pouvez consulter nos précédents coups de Tracteur par ici :
https://letracteursavant.com/category/coups-de-tracteur/

Merci à vous et à très bientôt !

Les conductrices du Tracteur

Dédicace d’Emanuelle Houdart reportée à une date ultérieure

Le travail d’Emmanuelle Houdart se passe de mots, tant il est poétique et empli d’imaginaire.

Emmanuelle Houdart vient en résidence d’artiste au BaZart pour son projet “Caresses”. Dans le cadre d’un partenariat, elle nous fait le bonheur de venir pour une séance de dédicace autour de ses livres merveilleux, le jeudi 29/10 à 17h30.

Pour les plus de 8 ans qui ont envie de faire fonctionner leurs menottes, l’artiste propose un atelier (gratuit et sur réservation) ce même jour de 15h à 17h à la Médiathèque Amélie Galup !
Renseignements au 05.63.68.22.34

Emmanuelle Houdart, ombres et merveilles

Emmanuelle Houdart est une artiste peintre née en Suisse. Illustratrice et autrice d’ouvrages pour la jeunesse, elle vit à Paris.

Elle a écrit et illustré une vingtaine d’albums pour la jeunesse chez différents éditeurs, dont certains ont été primés.

De son travail, elle écrit : « Il s’est passé un tas de trucs merveilleux et épouvantables dans ma vie, comme dans celle de tout le monde. Et c’est ça que je dessine, du merveilleux et de l’épouvantable. »

Quelques livres…

“Le club des Cinq” en BD : Dédicace de Nataël et Béja

Mercredi 21 octobre de 16h à 18h

Le club des Cinq, vous connaissez ? Ces romans d’aventures pour enfants, écrits par la romancière britannique Enid Blyton, étaient, en France, un grand succès de la Bibliothèque rose, puis verte.

Depuis 2016, Nataël et Béja les ont adaptés en bande dessinée.

Nous vous proposons de rencontrer le scénariste (Nataël), le dessinateur (Béja). La coloriste (Élodie K. Salinas) sera vraisemblablement aussi présente.

La rencontre aura lieu dans le respect des règles sanitaires. Si vous ne pouvez vous déplacer et souhaitez une dédicace, n’hésitez pas à nous laisser vos demandes ! 😉

Rencontre avec Kenan Görgün

Dans le cadre de Polars du Sud

Jeudi 8 octobre à 18h30

Dans le cadre d’un partenariat avec “Polars du Sud”, nous sommes ravies d’accueillir l’auteur Kenan Görgün pour la présentation de son polar saisissant “Le second disciple” publié aux éditions Les Arènes.

Le nombre de places est limité est la réservation est conseillée : letracteursavant@gmail.com
Le masque sera demandé pour assister à la rencontre.

Le second disciple

Xavier Brulein, ancien militaire de retour du Moyen-Orient, est écroué après une rixe sanglante dans un bar.
En prison, il rencontre Abu Brahim, prédicateur islamiste, l’un des cerveaux du terrible « attentat de la Grand-Place ». Seul membre de son réseau capturé, Brahim est convaincu d’avoir été sacrifié.

Converti avant sa remise en liberté, Xavier devient Abu Kassem, adoptant l’un des noms du Prophète de l’islam. Il infiltre une cellule terroriste pour démasquer ceux qui ont trahi Brahim, devenant l’instrument de sa vengeance, un homme-machine que rien ne saurait faire dévier de sa mission : « En comparaison, le 11-septembre sera l’enfance de l’art. »

“Le Second Disciple” par Kenan Görgün, ed. Les Arènes, 20€

L’auteur

Il se définit lui-même comme un mutant ! Kenan Görgün est un écrivain belge d’origine turque né en 1977.
Il a contribué à la revue « Marginales » avant de publier ses premiers poèmes et nouvelles.
Une quinzaine d’année plus tard, Kenan Görgün publie son dixième roman Le Second disciple aux éditions des Arènes.
Créateur prolifique, il brouille les genres car il est aussi un scénariste primé, membre de l’Association des Scénaristes de l’Audiovisuel, auteur de pièces de théâtre, de scripts… et a même écrit des chansons pour le groupe de rock O.I.L. .

Dans les médias

28 minutes ARTE

Le Monde des Livres

Le Soir

Polars du Sud

L’association Toulouse Polars du Sud a été créée en 2008 par un groupe de passionnés de romans noirs et policiers, écrivains, bibliothécaires, libraires ou  lecteurs, qui trouvaient anormal qu’il n’y ait pas de festival de ce type à Toulouse, 4ème ville de France,  et dans sa région. Ainsi, l’association a décidé d’organiser chaque année, le second week-end d’octobre, le Festival Toulouse Polars du Sud, autour des littératures noires et policières.

Le festival, entièrement gratuit, s’est installé dans le quartier populaire du Mirail à Toulouse et non au centre-ville, pour que ses habitants puissent eux-aussi avoir accès à un événement culturel important et une ouverture vers à la lecture et la littérature.

Depuis, le festival essaime aussi hors les murs…

Rencontre avec Benoît Séverac à La Caverne !

Mercredi 30 septembre à 18h45

Nous avons le grand plaisir d’accueillir Benoît Séverac dans une grotte !

Non, il ne s’agit pas d’une blague mais d’un partenariat avec nos amis de La Caverne. Cet espace magique aménagé en lieu de spectacle permet des rencontres insolites. Benoît Séverac a bien voulu jouer aux jeux des questions/réponses dans cet espace incroyable, pour présenter son nouvel ouvrage pour lequel nous avons eu un coup de cœur.

Tuer le fils

Matthieu Fabas a tué parce qu’il voulait prouver qu’il était un homme. Un meurtre inutile, juste pour que son père arrête de le traiter comme un moins que rien. Verdict, 15 ans de prison. Le lendemain de sa libération, c’est le père de Matthieu qui est assassiné et le coupable semble tout désigné.
Pour l’inspecteur Cérisol, cela ne colle pas.
Il va devoir plonger dans l’histoire de ces deux hommes, père et fils, pour comprendre leur terrible relation.

Derrière cette intrigue policière, le roman nous parle des sommes de courage et de défis, de renoncements et de non-dits qui unissent un père et un fils cherchant tous deux à savoir ce que c’est qu’être un homme.

Tuer le fils, éditions La Manufacture de livres, 281 pages, 18.90€

Qui est Benoît Séverac ?

Benoît Séverac est auteur de romans et de nouvelles en littérature noire et policière adulte et jeunesse. Ses romans ont remporté de nombreux prix, certains ont été traduits aux États-Unis ou adaptés au théâtre.
Ils font la part belle à un réalisme psychologique et une observation sensible du genre humain. Chez Benoît Séverac, ni bains de sang ni situations malsaines. L’enquête policière n’est souvent qu’un prétexte à une littérature traversée par des thèmes profonds et touchants, et une étude quasi naturaliste de notre société.

Benoît Séverac est curieux et touche-à-tout. Ainsi il a été tour à tour guitariste-chanteur dans un groupe punk, comédien amateur, travailleur agricole saisonnier, gardien de brebis sur le Larzac, restaurateur de monuments funéraires, vendeur de produits régionaux de luxe et de chambres « meublées » pour gros clients japonais, professeur de judo, photographe dans l’armée de l’air, serveur dans un restaurant italien en Angleterre, dégustateur de vins, conseiller municipal, président d’association périscolaire, clarinettiste dans un big band de jazz puis co-fondateur d’une fanfare rock-latino-jazz… Il compte bien que la liste ne s’arrête pas là.

Qu’est-ce que La Caverne ?

Située sur la commune de Penne du Tarn, en bordure d’Aveyron et à un kilomètre du château de Bruniquel, La Caverne à Penne est un haut lieu de l’aventure humaine.
Connue sous le nom de Grotte de Courbet, cette cavité naturelle a conservé la trace de nos ancêtres magdaléniens qui en avaient fait un important centre d’artisanat.

​La Caverne est à présent un lieu dédié à la fête et à l’esprit de création. Sa nature ne lui permet pas de s’ouvrir au grand public, mais l’autorise à recevoir des invités pour des moments privilégiés à l’occasion de diverses manifestations artistiques.

Les modalités pratiques

Le nombre de places est strictement limité et la rencontre se fait uniquement sur réservation au mail suivant : letracteursavant@gmail.com

Un masque vous sera demandé pour accéder au lieu.

Se rendre à La Caverne

La Caverne se situe route de la Madeleine, sur la commune de Penne. Pour vous y rendre, prendre la direction de Bruniquel, ne pas entrer dans le village mais franchir le pont (vous traversez donc l’Aveyron). Tout de suite après le pont, suivre la route sur la droite. Continuer sur 800 mètres, La Caverne sera sur votre gauche (et l’Aveyron sur votre droite). C’est clair ? N’oubliez pas votre petite laine, La Caverne n’est chauffée que par la chaleur humaine, ce qui est déjà beaucoup mais pas toujours suffisant…

Le stationnement est limité, nous vous conseillons de co-voiturer et de vous garer bien en amont de La Caverne.

En savoir plus

https://www.lamanufacturedelivres.com/

https://benoitseverac.com/

Dans la presse

Un polar exceptionnel qui explore les rouages de la relation père-fils avec un machiavélisme troublant.  François Busnel – LA GRANDE LIBRAIRIE

Benoît Séverac, dont le regard semble gagner en acuité de livre en livre, se penche sur les complexités de la relation père-fils propice à la confusion des sentiments, en évitant tout manichéisme. Hubert Prolongeau – LE NOUVEAU MAGAZINE LITTÉRAIRE

Mêlant part d’humanité parfois lumineuse, tentative de rédemption grâce à l’écriture, et regard porté sur une douloureuse relation père-fils, Benoît Séverac donne un roman noir abouti qui sonne juste. Lionel Destremeau – LE MATRICULE DES ANGES

Atelier dessin avec Mathias Friman

Samedi 26/09 à 10h

Dans le cadre d’un partenariat avec l’association REEL, Mathias FRIMAN nous fait le plaisir de proposer un atelier pour petits et grands.

Mathias Friman est auteur illustrateur. Il a étudié à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts. Il a été lauréat en 2015 du concours «des parents, des bébés, un livre», avec «Le petit caméléon», un album écrit par Caroline Pellissier.
Mathias Friman aime observer la vie sur la terre, la dessiner, faire partager ce qu’il a vu, compris. Ce qui l’a ému, aussi. Dans l’espace blanc de sa page, on trouve finesse et force de son trait au crayon graphite, proche du dessin naturaliste ; des touches d’une seule couleur, à la fois tendres et éclatantes. Ses livres respirent, parlent, peuplés d’animaux et de végétaux qui nous content leurs histoires naturelles belles et vraies.

Cet atelier s’adresse à tout public (enfants/adultes) et est accessible uniquement sur réservation à letracteursavant@gmail.com

A l’issue de l’atelier, l’auteur dédicacera ses ouvrages.

Quelques livres de Mathias Friman

Parution le 17/09/20