Vendredi 19 janvier à 19h30, au Rial (Vaour)
L’association Vent Propice a le plaisir d’accueillir Karim Kattan, jeune auteur franco-palestinien, concernant son premier ouvrage « Préliminaires pour un verger futur » aux éditions Elyzad. Le Tracteur Savant s’associe à cette rencontre ! Si vous souhaitez échanger avec l’auteur, vous faire dédicacer un ouvrage puis partager le verre de l’amitié, réservez votre soirée !
Préliminaires pour un verger futur
« Les quartiers de Gaza portent des noms de fruits et de légumes. C’est la topographie d’un pays de merveilles, une île aux fleurs. »
Trois nouvelles, des bribes de vies : Huis-clos à Gaza. Au son du ressac de la mer au pied de leur chambre d’hôtel, le narrateur et son amoureux font renaître la langue maternelle – celle que l’on tait dans l’exil. Vivre au Soudan, à Kobé, Shangai et Bombay. Émilie, la grand-mère du narrateur, tente de se construire loin de sa terre natale. A Londres, Asma, Shéhérazade des temps modernes, libre et fantasque, guide le narrateur dans la ville et mène à sa guise le jeu amoureux.
Autour de la Palestine d’aujourd’hui et de son souvenir se construisent des personnages sur le fil, suspendus à leur exil physique, qui est aussi langagier. L’absence de terre fait naître un imaginaire à la fois dense et lacunaire, nourri de légendes vacillantes et parcouru par une modernité affirmée, porteuse d’espoir, de renouvellement, d’amour.
« puis un jour il a aussi arrêté de parler la langue, comme ça, et c’est comme s’il avait disparu, il s’est absenté, il a pris des vacances de la langue. »
Qui est Karim Kattan ?
Né à Jérusalem en 1989, Karim Kattan vit entre Paris et Bethléem. Il est actuellement doctorant en littérature comparée à l’Université Paris-X. Il a par ailleurs fondé l’association El-Atlal, une résidence d’artistes et d’écrivains à Jéricho, en Palestine. Préliminaires pour un verger futur est sa première publication.
Les éditions Elyzad
Les éditions elyzad ont été créées à Tunis en 2005. Malgré un contexte politique pesant, face à la censure et à la situation de « douce » asphyxie, il était vital pour cette maison d’édition de donner à entendre les voix des romanciers, « ces historiens de l’imaginaire », qui disent la parole tue, explorent l’âme humaine dans toute sa nudité.
Dans la presse
http://rfi-en-sol-majeur.lepodcast.fr/karim-kattan
http://next.liberation.fr/livres/2017/11/24/vient-de-paraitre_1612303
Informations pratiques