Rencontre croisée entre deux auteur.es

Attention attention, le jeudi 11 mai ce n’est pas un.e mais bien deux écrivain.es qui monteront à bord du Tracteur Savant ! Millie Duyé et Cédric Le Penven se prêteront au jeu d’une rencontre croisée pour nous parler de leurs deux textes qui bousculent les frontières du roman et de la poésie.

Rendez-vous à la librairie pour boire leurs paroles ainsi qu’un petit apéritif.

Cabane

C’est l’histoire d’une petite fille animale et sauvage, plus sanglier que biche, qui n’arrive plus à grandir. Écartée entre deux parents, entre deux maisons, elle construit des cabanes pour survivre à un monde où l’amour n’est ni infaillible ni éternel. La cabane grandit, ses désirs et ses tourments aussi. L’essentiel est qu’elle offre suffisamment d’espace pour accueillir ses tribus, suffisamment d’assurance pour s’y accrocher dans les tempêtes affectives, lorsqu’elle dérive comme un radeau.

Selon Glwadys Marivat, du Monde des Livres, “dans ce fulgurant premier roman, la cabane, c’est le corps, l’imagination et la littérature tout à la fois”.

« Cabane », éditions du Nouvel Attila, 17€

Comédienne depuis dix ans au sein de la compagnie de théâtre Les Entichés, elle en est désormais une des deux directrices artistiques. En 2017, elle écrit et met en scène la pièce Le Renard envieux qui me ronge le ventre qui interroge nos rapports de genre. En 2019 vient Échos ruraux qui met en lumière la politique nationale vis-à-vis des communes rurales à travers le portrait d’une commune du Cher. En 2023, Les Entichés mène une réflexion sur le système scolaire avec la pièce Qu’il fait beau cela vous suffit. Cabane, paru au Nouvel Attila en mars 2022 est son premier roman.

Le journal de Diogène

Ce Journal de Diogène est une réécriture de la vie de Diogène Laërce le cynique, figure de l’antiquité qui vivait dans une jarre en marge de la société au IIIe siècle avec pour seule compagnie sa chienne Arga. Le Diogène de Cédric Le Penven est un clochard philosophe qui vit près d’un centre commercial en bordure d’autoroute. Dans ce monde de parkings, Diogène crache sa détestation de ceux qu’il appelle en dépit de tout ses « frères humains » et dénonce les travers de leur mode de vie. Or, Diogène n’est-il pas un humain? Peut-on regarder l’humanité de haut ? Des rencontres impromptues vont l’ouvrir à la tendresse et lui montrer qu’il « a tort ». Un texte rempli de voracité et de dévoration, un peu cru, un peu fou… et un peu drôle aussi (mais d’un rire qui grince).

« Le Journal de Diogène », éditions Unes, 18€
illustré par Thibaud Bernard-Helis

Cédric Le Penven

Si vous suivez nos coups de tracteur, vous connaissez sûrement Cédric Le Penven, spécialiste de l’œuvre de Thierry Metz et « un des plus grands poètes français » selon les mots de Joseph Ponthus ! Si ses deux dernières publications, Verger (2019) et Un Sol trop fertile (2021) avaient à voir avec les arbres, Le Journal de Diogène paru en octobre 2022 amène les lecteurices en bord d’autoroute.

1984 de George Orwell, rencontre avec Célia Izoard

Jeudi 17 mars à 18h30

Nous aurons le plaisir d’accueillir jeudi 17 mars Célia Izoard, traductrice de “1984” de George Orwell, publié aux éditions Agone. Cela se passe à 18h30 et il est conseillé de réserver.

“1984” de George Orwell

Dans la mégapole d’une superpuissance mondiale, Winston Smith vit, cadenassé dans sa solitude, sous le regard constant du télécran. Employé au ministère de la Vérité, il réécrit quotidiennement les archives de presse pour les rendre conforme avec la ligne officielle du moment. Mais un jour, le petit employé de bureau se rebelle, commence un journal, tombe amoureux et flâne dans les quartiers où vivent les proles, soustraits à la discipline du Parti. Dans ces lieux où subsistent quelques fragments du passé aboli, il va s’engager dans la rébellion…

« Novlangue », « police de la pensée », « Big Brother »… Soixante-dix ans après la publication du roman de George Orwell, les concepts clés de 1984 sont devenus des références essentielles pour comprendre les ressorts totalitaires des sociétés contemporaines. Dans un monde où la télésurveillance s’est généralisée, où la numérisation a donné un élan sans précédent au pouvoir des grandes entreprises et à l’arbitraire des États, où le passé tend à se dissoudre dans l’éternel présent de l’actualité médiatique, le chef-d’œuvre d’Orwell est à redécouvrir dans une nouvelle traduction et une édition critique.

Parue pour la première fois au Québec en 2019 aux éditions de la rue Dorio (Québec), cette nouvelle version corrige les lacunes de la traduction initiale réimprimée à l’identique depuis 1950 (une quarantaine de phrases manquantes, de nombreux contresens) ; et, au contraire de la traduction « moderne » parue en 2018, restitue la dimension philosophique et la fulgurance politique du roman d’Orwell dans les termes que des millions de lecteurs se sont appropriés depuis plus d’un demi-siècle ; tout en rendant hommage à la dimension poétique de cette œuvre pleine d’humour, d’amertume et de nostalgie.

Célia Izoard

Celia Izoard est traductrice, essayiste et journaliste indépendante. Elle écrit au sein de la revue Z et de Reporterre. Dans ses enquêtes et analyses, elle élabore une critique des nouvelles technologies au travers de leurs impacts sociaux et écologiques.
Elle est notamment co-autrice de La machine est ton seigneur et ton maître (Agone, 2015) et de La liberté dans le coma (Groupe Marcuse, La Lenteur, rééd. 2019). Son dernier livre “Merci de changer de métier – Lettres aux humains qui robotisent le monde” est paru aux éditions de La Dernière Lettre.

Les éditions Agone

Vers le site des éditions Agone

Le choix du chômage : rencontre exceptionnelle avec Benoît Collombat et Damien Cuvillier

Vendredi 9 juillet à 18h30 à la Salle des Thermes

Benoît Collombat et Damien Cuvillier nous font le grand plaisir de venir nous présenter leur remarquable bande-dessinée “Le choix du chômage”, publiée aux éditions Futuropolis.
Comme une enquête policière, les auteurs sont partis à la recherche des racines de ce fléau.

Cette rencontre a lieu grâce à un partenariat avec nos consœurs du Lot, à l’initiative d’Ingrid du Livre en Fête et nous en sommes ravies !

Une enquête dans les coulisses de la décision politique.

Benoît Collombat est journaliste d’investigation à Radio France, il est l’auteur avec Etienne Davodeau de “Cher pays de notre enfance”, une BD documentaire édifiante et un grand succès public. Damien Cuvillier est auteur de bandes-dessinées, il a notamment dessiné “Nuit noire sur Brest” et “La guerre des lulus, la perspective Luigi”.

Objectif plein emploi ? “Le choix du chômage” prouve le contraire.

Ce livre est une enquête documentée, riche des témoignages d’anciens ministres, de conseillers de présidents de la République, d’anciens directeurs du Trésor ou du FMI, de banquiers, d’économistes, de juristes, de sociologues et de philosophes…
Pendant trois ans, Benoît Collombat et Damien Cuvillier ont investigué sur ce qui a fait basculer les choses : comment et pourquoi les hommes politiques ont “remis les clés” de l’organisation du monde à l’économie et à la finance.
Ce basculement repose sur la victoire idéologique, à un moment donné, d’une pensée : le néolibéralisme, pour qui le rôle de l’État est avant tout de servir de marché.

Un livre dense, passionnant et riche d’enseignements.

Benoît Collombat et Damien Cuvillier ont souhaité faire un reportage en bande dessinée sur les politiques économiques des différents présidents de la Ve République qui ont abouti à faire exploser le chômage en France au cours de ces 50 derniers années.
Le chômage est un fléau qui a commencé à prendre de l’ampleur en 1973, à une époque où Georges Pompidou, alors président de la République, annonce qu’il y a 400 000 chômeurs en France. Au cours des décennies suivantes, ce chiffre ne cessera d’augmenter malgré les annonces chocs qui se succèdent par les présidents et ministres.

Les auteurs voulaient comprendre quelles personnalités étaient à l’origine des grands choix économiques favorisant le désengagement de l’État au service du marché.

Le dessin au lavis et à l’encre très précis permet de plonger le lecteur dans l’enquête de terrain fouillée que les deux auteurs ont menée.

Résultat : un livre dense, passionnant et riche d’enseignements.

Qui est Benoît Collombat ?

Benoît Collombat est un journaliste d’investigation.

Reporter à France Inter entre 1994 et 2015, il travaille désormais à la cellule investigation de Radio France.

Parmi ses nombreux reportages :
  • En 2003, une contre-enquête sur la mort de l’ancien ministre Robert Boulin, intitulée « Affaire Boulin, un homme à abattre », qu’il prolonge en 2009 avec de nouveaux éléments inédits.
  • En décembre 2007, une enquête sur la disparition en Polynésie française du journaliste d’investigation Jean-Pascal Couraud, dit JPK.
  • En 2008, il enquête sur les rumeurs d’assassinat du premier ministre Pierre Bérégovoy. Puis sur l’affaire du “cabinet noir” d’Yves Bertrand, et sur l’affaire Ali Mécili. Benoît Collombat enquête également sur les paradis fiscaux.
  • En 2009, Benoît Collombat réalise l’enquête “Les affaires africaines du Docteur Kouchner ” où il publie pour la première fois les fameux rapports. Il apporte également de nouveaux éléments dans l’enquête sur le naufrage du Joola au Sénégal. En 2009, il réalise également un reportage en Afrique “Cameroun : l’empire noir de Vincent Bolloré”.
  • En août 2010, Benoît Collombat publie une enquête sur Éric de Sérigny, l’un des conseillers d’Eric Woerth mais aussi l’affaire Wildenstein, nouvel élément de l’affaire Bettencourt.
Ses livres :
  • Sarkozy-Kadhafi, des billets et des bombes, ouvrage collectif, éd. Delcourt, 2019
  • Député, la noble assemblée, avec Etienne Davodeau, éd. Gallimard BD, 2017
  • Cher pays de notre enfance – Enquête sur les années de plomb de la Ve République, avec Etienne Davodeau, éd. Futuropolis, 2015
  • Au nom de la France, guerres secrètes au Rwanda, avec David Servenay, éd. La Découverte, 2014
  • Un homme disparaît : l’affaire JPK – 15 décembre 1997, éd. Nicolas Eybalin/Scrineo, 2013
  • La fédé, comment les socialistes ont perdu le Nord, avec David Servenay, éd. Seuil, 2012
  • Histoire secrète du Patronat de 1945 à nos jours, ouvrage collectif, éd. La Découverte, 2009
  • Un homme à abattre – Contre-enquête sur la mort de Robert Boulin, éd. Fayard, 2007

Qui est Damien Cuvillier ?

Passionné très tôt par le dessin, Damien Cuvillier réalise ses premiers travaux d’illustrations dès 16 ans et participe à de nombreux concours de bande dessinée. Après avoir collaboré à des collectifs, il publie son premier album en 2010 Les Sauveteurs en mer (Vents d’Ouest). Par ailleurs, il participe à des spectacles multidisciplinaires alliant conte, musique et dessin.

Il publie aussi dans la revue dessinée.

En 2006, il reçoit le Prix Régional au festival de la bande-dessinée d’Amiens. En 2014, il reçoit le Prix coup de cœur du festival Quai des bulles à Saint-Malo.

Il rejoint les éditions Futuropolis en 2014 avec Chroniques de Notre Mère la guerre, collectif avec Maël et Kris avec qui il collabore sur Nuit noire sur Brest. En 2017, il participe à la série La Guerre des Lulus. Depuis, ce passionné du dessin et de la narration alterne les collaborations.

Ses livres
  • Mary Jane avec Frank Le Gall, éd. Futuropolis, 2020
  • La Guerre des Lulus – 1916 : La Perspective Luigi, avec Régis Hautière, éd. Casterman, 2018-2019
  • Eldorado avec Hélène Ferrarini, éd. Futuropolis, 2018
  • Nuit noire sur Brest avec Kris et Bertrand Galic, éd. Futuropolis, 2016
  • Les souliers rouges, avec Gérard Cousseau, éd. Bamboo, 2014-2015
  • La crise, quelle crise ? avec Dominique Zay et Kris, éd. de la Gouttière, 2013
  • Aïcha K. avec Jean-François Chanson, éd. Alberti, 2013
  • La guerre secrète de l’espace, Tome 1 : 1957 Spoutnik avec Régis Hautière, éd. Delcourt, 2010

Lien vers Futuropolis

Jusqu’au 9 juillet : expositions de planches originales de la BD à la librairie

Rencontre avec David Griessel, artiste

Lancement du livre “Little books of mystery” et exposition de carnets de croquis

Venez rencontrer l’artiste David Griessel ! Actuellement en résidence à Draw international, il viendra nous présenter son travail et réalisera une performance dans la vitrine !

Ce sera l’occasion de découvrir son travail et de boire le verre de l’amitié. 😉

 

Quelques vues de son travail

Son site

http://www.davidgriessel.com

Apéro-dédicace avec André Laban

Vendredi 18 mai à 19h30

Venez rencontrer André Laban vendredi 18 mai à 18h30 pour un apéro-dédicace concernant la réédition de ses livres “La Passion du bleu” et “Des lames de fond au fond de l’âme”, ed. Maecene Arts. Nous vous attendons nombreux !

André LABAN est un pionnier de l’équipe COUSTEAU, il est aujourd’hui un peintre sous-marin de renommée internationale.

Un passionné du bleu

Né à Marseille en 1928, André Laban a embarqué en 1952 à bord de la Calypso en tant qu’ingénieur chimiste. Il a travaillé durant plus de 20 ans avec Jacques-Yves COUSTEAU. En 1953, il étudia la fabrication d’un caisson pour contenir une caméra de télévision pour l’émission “En direct du fond des mers”.

En 1956, c’est la sortie en salle du “Monde du silence”, film réalisé avec les caméras dessinées et fabriquées par André LABAN, Claude STRADA et Armand DAVSO. Le film reçoit la Palme d’or au Festival de Cannes et en 1957, aux États-Unis,  il remporte l’Oscar du meilleur film documentaire. De 1956 à 1966, André Laban a été Directeur de l’Office français de recherches sous-marines, d’où provient, par exemple la soucoupe plongeante SP-350 Denise qu’il pilota. il s’est ensuite lancé dans le tournage des films de la série Odyssée de l’équipe COUSTEAU.

En octobre 1965, André Laban a passé trois semaines à 100 mètres de profondeur dans l’Expérience Précontinent 3 au Cap Ferrat. Six hommes y subissent la pression qu’exige cette expérience scientifique menée par l’équipe COUSTEAU. Première mondiale, aventure comparable par sa hardiesse aux vols habités dans l’espace, elle reste pour André LABAN le moment fort de sa vie de technicien des profondeurs.

Chef de cette mission, il jouait dans la maison sous-marine un rôle aux multiples facettes, à la fois scientifique et humain. Ayant effectué des plongées hors de l’habitacle, André LABAN a éprouvé le besoin de retranscrire ce que l’œil humain percevait. C’est ainsi qu’il se mit à peindre ses tableaux sous l’eau en 1966. Il a commencé ses séances entre 15 et 25 m de fond.

 

 

source : Maecene Arts

 

Rencontre autour de la Russie avec Marc Crépin

Rencontre le samedi 17 février à 19H30 au Rial à Vaour

Le Tracteur Savant ne bloque ni les routes ni les esprits et est heureux de s’associer à la rencontre organisée par Vent propice.

En effet, samedi 17 février, il vous sera possible de rencontrer Marc Crépin, ancien correspondant de Radio France à Moscou, pour une découverte et une réflexion autour de son livre
« Métamorphoses de la Russie depuis 1953», aux éditions ateliers Henry Dougier.

Le livre

De la mort de Staline à la crise de l’Ukraine, quelles mutations tangibles a connu la Russie depuis un demi-siècle ? Effondrement de l’URSS, coups d’Etat, égarements économiques, annexion de la Crimée…12 témoins racontent et décryptent cette période-clé qu’ils ont vécue et parfois même orchestrée.

“Ils sont donc douze, peu connus ou très célèbres, dissidents audacieux, conservateurs convaincus, nostalgiques du socialisme soviétique, zélateurs du régime actuel, amoureux de la liberté, russes, biélorusses ou ukrainiens. Ils ne se présentent pas comme des acteurs mais d’abord comme des témoins.”

Emission sur RFI

http://www.rfi.fr/emission/20171104-livre-metamorphoses-russie-depuis-1953-marc-crepin-editions-ateliers-henry-dougier

L’auteur

Marc Crépin est journaliste, spécialiste des questions internationales. Depuis 2012 il a couvert l’actualité en Russie et en Europe de l’Est et a notamment été correspondant à Moscou pour les chaînes de Radio France pendant 4 ans.

Infos pratiques

Vente des livres sur place par la librairie Le Tracteur savant et dédicace.
Nous terminerons la soirée par un verre de l’amitié. Vent propice se charge des boissons. Apportez un petit en-cas !
Il est préférable de réserver
par courriel : ventpropice.fr@gmail.com
ou par téléphone   05 63 49 91 03 ,    06 80 98 98 87

Plan d’accès

L’écrivaine argentine Sara Rosenberg

Une rencontre à Vent Propice le 24/11 à 19h30

L’écrivaine argentine, Sara Rosenberg, a ouvert il y a 5 ans les rencontres de Vent propice au Rial (Vaour). Elle sera de retour vendredi 24 novembre à 19H30. C’est avec grand plaisir que nous sommes partenaires de cette rencontre autour de « Contre jour », son dernier roman traduit en français par Belinda Corbacho aux éditions de La Contre-Allée.

Cette rencontre est organisée aussi en collaboration avec le festival Lettres du Monde à Bordeaux.

L’auteure 

Dans sa vie et dans son oeuvre, Sara Rosenberg, née à Tucumán (Argentine), en 1954, interroge le pouvoir de la littérature et de l’art face à la violence du capitalisme. Étudiante et militante politique dans les années 70, elle a été arrêtée et emprisonnée durant 3 ans alors qu’elle avait à peine 20 ans. Elle vit aujourd’hui à Madrid.

Le livre

« Contre jour » Editions La Contre-Allée 2017.
Derrière les apparences, se cache souvent une autre réalité non perceptible à première vue, et c’est à contre-jour seulement et en résistant à toutes sortes d’obstacles que l’on parvient à y accéder. Dans ce dernier roman Sara Rosenberg met en scène plusieurs personnages en prise avec les subterfuges déployés par les responsables ou les complices de la dictature argentine des années soixante dix.

 

Sur le plan pratique

Vente des livres sur place.
Nous terminerons la soirée par un verre de l’amitié. Vent propice se charge des boissons. Apportez un petit en-cas !
Il est préférable de réserver
par courriel : ventpropice.fr@gmail.com
ou par téléphone   05 63 49 91 03 ,    06 80 98 98 87

Séance de dédicace dans une grotte !

Une rencontre originale, le jeudi 19 octobre à 19h30

Pour la sortie de la bande dessinée “Les chevaux du Pech Merle”, nous vous proposons de retrouver Joël Polomski à “La Caverne”, un espace privé dédié à la culture, inauguré récemment.

Que va-t-il se passer ?

Après une présentation conviviale et en images de Joël Polomski et de son travail par François-Henri Soulié, l’auteur sera disponible pour discuter avec vous et dédicacer des ouvrages à foison ! Ensuite, nous vous proposons de partager un (petit) verre de (grande) amitié.

Qu’est-ce que La Caverne et comment s’y rendre, d’abord ?

La Caverne est un rêve imaginé par une bande d’amis un peu fous qui ont décidé d’adapter une grotte en lieu de conférences, spectacles, danse, que sais-je encore. Cet espace est réservé aux amis de l’art et de la culture, sur invitation.

Elle se situe route de la Madeleine, sur la commune de Penne. Pour s’y rendre, prendre la direction Bruniquel, ne pas entrer dans le village mais franchir le pont (vous traversez donc l’Aveyron). Tout de suite après le pont, suivre la route sur la droite. Continuer sur 800 mètres, La Caverne sera sur votre gauche (et l’Aveyron sur votre droite). C’est clair ?  N’oubliez pas votre petite laine, La Caverne n’est chauffée que par la chaleur humaine, ce qui est déjà beaucoup mais pas toujours suffisant…

Qu’est que “Les chevaux du Pech Merle ?

« Les chevaux du Pech Merle », dernier album de Joël Polomski, a pour cadre la Préhistoire. Le jeune Gabir est audacieux et persuadé qu’il deviendra un jour le meilleur chasseur de son clan. Sa rencontre avec Nordal, le chaman, en décidera autrement…

En suivant son aventure dans ce magnifique labyrinthe de galeries ornées que constitue la grotte du Pech Merle, le lecteur découvre les images de cet exceptionnel sanctuaire, peintes ou gravées il y a 29 000 ans.

Qui est Joël Polomski ?

Depuis plus de trente années, Joël Polomski  fait vivre le Quercy avec ses albums. Les légendes, les personnages, les lieux, sont pour lui source d’inspiration. Sont ainsi nés des livres tels que « Le diable du pont Valentré »,  « Champolllion héritier du peuple Kagoth », « Le disparu de St Cirq Lapopie »,  etc.

En 2015, il adapte un scénario écrit par François Henri Soulié et Thierry Bourcy « L’hiver de l’éléphant » qui emmène le lecteur un siècle en arrière et conte le retour d’un soldat dans son Quercy natal après des années passées dans les tranchées.  A sa sortie, l’album est primé au salon de BD de Cajarc, recevant le Safran d’Or (prix décerné par le public).

Cette rencontre a lieu grâce à nos amis cavernicoles.

Et voilà, vous savez tout ! A très vite pour de nouvelles aventures !

 

Vernissage le samedi 30/09 à 18h30

Entre Land Art et sculpture

Entre land art et sculpture, Lya et Laurent Marino créent des œuvres qui s’inspirent de la nature, tout en puissance et fragilité. Laurence Mouton les a accompagnés pendant trois ans et a photographié leur travail. Elle a su parfaitement saisir la singularité de leur œuvre qui s’apparente à des vers poétiques semés à travers la nature.

De cette rencontre est né un livre : Atmosfleur créations, livre 1 que nous vous proposons de découvrir à la librairie samedi 30 septembre à 18h30. Ce soir-là, des photographies du livre seront exposées, vous pourrez rencontrer les artistes, vous faire dédicacer un livre si vous le souhaitez et boire le verre de l’amitié.

Nous vous attendons nombreux !

 

 

Le livre

Ce premier livre d’Atmosfleur créations a été conçu avec la photographe Laurence Mouton. Au fil des pages, vous pourrez découvrir diverses créations, mises en scène dans un environnement local : ce petit bout de région situé entre le Tarn et le Tarn et Garonne.

Ce livre est un hommage à la simplicité et à la beauté de la nature.

Conception graphique : Elsa Andrieu-Rup.

Atmosfleur Créations, par Lya & Laurent Marino et Laurence Mouton, 100 pages, 25€

Qui sont Lya et Laurent Marino ?

Créateurs d’ambiances esthétiques, Lya et Laurent s’inspirent  de la nature, de ses saisons, ses formes et couleurs.

Leur démarche consiste à capter les diverses textures et motifs offerts par les matières végétales et minérales…

https://atmosfleurcreations.com/qui-sommes-nous/

Qui est Laurence Mouton ?

Photographe après avoir été styliste, Laurence Mouton regarde le monde, et le monde photographié par Laurence est beau : une photo de texture se met à avoir du caractère ; un arbre devient vivant ; la nature s’exprime… Elle a illustré plusieurs livres aux éditions du Chêne, Nathan, etc.

Amélie Galup et Eugène Trutat : regards croisés

Une exposition de photographies de Saint-Antonin-Noble-Val à la fin du XIXe siècle

Grâce au prêt de 66 tirages haute définition réalisés par la Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine à partir du fonds Amélie Galup, issu d’une donation de la famille, et aux prêts des fonds Trutat conservés à Toulouse, une exposition aura lieu du 19 août au 31 octobre 2017 à Saint-Antonin Noble Val (82), à la mairie. Accès libre.
Par cette exposition, dont le commissaire est Gérard Grosborne, photographe, la Société des Amis du Vieux Saint-Antonin veut proposer deux regards : celui d’Amélie Galup et celui d’Eugène Trutat qui se sont intéressés, à la fin du XIXè siècle, à Saint-Antonin et à sa région.

Un catalogue reproduit une quarantaine des photographies exposées associées aux textes d’auteurs familiers soit d’Amélie Galup (Claire Bonnafé, son arrière-petite-fille, artiste elle-même et écrivain ; Claude Harmelle, découvreur en 1984 et premier biographe d’Amélie), soit d’Eugène Trutat (Frédérique Gaillard, responsable du fonds photo du Muséum de Toulouse, et Luce Lebart, directrice de la Société française de photographie et, depuis 2016, de l’Institut canadien de la photographie).

Rencontre avec les auteurs du catalogue

Rencontre-dédicace avec les auteurs du catalogue, le 19 août à 11h, à la librairie Le Tracteur Savant. Inauguration le même jour à 18 h (mairie de Saint-Antonin, salle des congrès).

Qui était Amélie Galup ?

Née en 1856 à Bordeaux, Amélie Galup s’initie à la photographie vers 1895. Elle installe sa chambre noire dans la cave de sa maison de Saint-Antonin-Nobleval et réalise elle-même ses tirages.

La photographe amateur photographie ses proches dans leur quotidien, au cours d’excursions dans le département ou lors de séjours dans sa famille. Ces images, inspirées par les studios professionnels de l’époque, déroulent l’étonnante galerie de la société provinciale au tournant du siècle.

Si comme la plupart des photographes amateurs de son temps, Amélie Galup détaille l’environnement d’une bourgeoisie provinciale enregistrée dans ses intérieurs, ses habitudes et ses loisirs, elle va aussi savoir saisir l’image de l’univers qui l’entoure.

En photographiant les paysans, les déshérités ou les marchés elle apporte, inconsciemment peut-être, le témoignage précieux d’un monde voué à disparaître avec la Première Guerre mondiale.

A la mort d’Albert Galup en 1901, elle s’installe à Paris et abandonne la chambre grand format pour se consacrer aux photographies de famille.

Qui était Eugène Trutat ?

Eugène Trutat (1840-1910) est un photographe, pyrénéiste, géologue et naturaliste français. Il fut directeur du Muséum d’histoire naturelle de Toulouse. Il commence à pratiquer la photographie en 1859 et publie régulièrement des ouvrages techniques sur le sujet. Il est l’auteur de près de 15 000 photographies, dont des autochromes (photographies en couleur). Il fut président de la Société photographique de Toulouse, membre de la commission des monuments historiques de Toulouse.

Ses photographies couvrent un large éventail de représentations et constituent une source de renseignements sur les Pyrénées de la fin du XIXe siècle : paysages, sites, vie quotidienne, ascensions et excursions…

Le catalogue de l’exposition est en vente au prix de 10€.