Zoom sur les éditions Gallmeister

Vendredi 26 novembre à 19h

Nous avons le grand plaisir d’accueillir Marie Moscoso des éditions Gallmeister pour un moment d’échanges autour de cette maison d’édition qui est une mine de coups de tracteur ! 😉

La rencontre aura lieu vendredi 26 novembre à 19h à la librairie et sera suivie d’un verre de l’amitié.
Il est conseillé de réserver. 🙂

Les éditions Gallmeister

Fondées en 2006, les éditions Gallmeister fixent leur cap de départ sur les États-Unis. En quinze ans, la maison d’édition impose son logo “patte de loup”, devenant la seule maison française exclusivement dédiée à la littérature nord-américaine.
D’est en ouest, leurs auteurs interrogent les beautés et les contradictions de leur immense territoire et de ses habitants. Détectives privés de la côte ouest ou guides de pêches de la côte est, habitants de Brooklyn ou cow-boys mélancoliques sont autant de représentations d’une Amérique plurielle.
Ces icônes mythiques sont devenues des compagnons de choix pour l’observation attentive du monde naturel, qui marque profondément le destin des hommes et des failles du rêve américain grâce à un regard frondeur et critique porté sur l’American way of life.

2021 est placée sous le signe de l’ouverture sur le monde : les éditions Gallmeister se consacrent désormais à la découverte des multiples facettes de la littérature mondiale, créant des passerelles entre univers, cultures et continents pour offrir d’inoubliables moments d’évasion. Bush australien, pampa sud-américaine, montagnes sardes, steppe russe, fjords de Norvège… autant de nouveaux territoires romanesques à explorer pour respirer l’air frais et continuer de nous émouvoir, nous enchanter, nous fait réfléchir, nous amener ailleurs…

Soirée poésie avec les éditions Les Autanes

Vendredi 29 mars à 19h à la librairie

Les éditions Les Autanes ont récemment publié deux ouvrages de poésie mettant en valeur Lilette et Jean Malrieu.

Nous vous proposons une soirée conviviale pour découvrir ces deux livres présentés par Luce Van Torre, éditrice. Des extraits seront lus, ponctués d’air de jazz joués par deux jeunes musiciens Ismaël (guitare) et Arthur (saxophone alto).

Nous terminerons la soirée par un verre de l’amitié. L’entrée est libre, dans la limite des places disponibles.

Lilette Malrieu

Jean Malrieu est connu en tant que poète d’œuvres majeures et son travail fut récompensé par des prix prestigieux (Prix Apollinaire, Prix Artaud).  Mais ce qui fut oublié, c’est que Lilette créa également une œuvre poétique. Dès 1939, et tout particulièrement dans les années 1950, elle écrivit des poèmes, entraînée, soutenue, conseillée par Jean. Et elle fut publiée dans la revue marseillaise Les Cahiers du Sud, au côté de grands poètes et écrivains de cette époque.

Marie-Thérèse Brousse, jeune violoniste de 22 ans, rencontre, au printemps 1934, le poète Jean Malrieu. Elle devient dès cette date « Lilette » sa compagne, son inspiratrice. Elle appartient à une famille de la petite bourgeoisie du sud-ouest (Figeac et Montauban) et reçoit une éducation conforme à son milieu, apprend le violon et l’enseigne. Sa rencontre avec Jean Malrieu, d’origine montalbanaise, va profondément bouleverser le cours prévisible de sa vie. Elle devient sa femme en 1938. Leur fils, Pierre, naît en 1943. Une vie commune qui se déroule essentiellement à Montauban, à Marseille et enfin, dans le Tarn, à Penne-du-Tarn puis à Bruniquel. Elle s’interrompt en 1976 à la mort brutale de Jean Malrieu.

Des inédits de Jean Malrieu

L’œuvre poétique de Jean Malrieu (1915-1976) a fait l’objet de multiples publications.  Mais de nombreux écrits, relevant d’autres genres littéraires que la poésie sont encore inédits, présentant pourtant un intérêt certain pour la connaissance du poète. Ces carnets de guerre en sont un bon exemple. Ils ont été écrits par Jean Malrieu de septembre 1939 à août 1940, durant sa mobilisation sur le front de l’Est, pendant la seconde guerre mondiale.

Jean va décrire au jour le jour, durant ces douze mois, le quotidien des soldats de sa compagnie. Il nomme les différentes villes par lesquelles passe l’armée, décrit les paysages, dresse des portraits des habitants rencontrés, mais aussi de ses compagnons d’arme. À travers ses écrits se découvrent les conditions de vie surprenantes des soldats mais aussi les faiblesses, les dysfonctionnements et les incohérences de l’armée française elle-même qui vont conduire à la débâcle et à l’occupation d’une partie du territoire par l’armée allemande en 1940 puis en totalité en 1942. À travers ces récits, Jean Malrieu se dévoile aussi. Il reconnait volontiers, avec joie dit-il, que cette vie particulière dans cette communauté d’hommes qui affronte la peur, la violence, la mort, l’a transformé. Il y a trouvé sa place, jouant souvent le rôle de boute-en-train, se surprenant lui-même d’être jovial et de devenir sociable. Se mélangent à la simple relation du quotidien, des poèmes, des extraits d’un roman qu’il entreprend d’écrire, des lettres envoyées à son épouse Lilette, des bulletins de renseignements de l’État-Major. Tout cela dans une écriture alerte qui fait la part belle aux dialogues.