Apéro-rencontre avec Louise Mey

Nous avons la grande joie d’accueillir Louise Mey, autrice de polars féministes (mais pas que), pour une rencontre autour de son dernier livre “Petite sale”. La rencontre aura lieu autour d’un verre, à la librairie, jeudi 9 février à 18h30.

Petite sale

Avec ce roman noir rural, Louise Mey raconte comment une disparition peut révéler les pires jeux de pouvoirs, entre violences de classe et violences de genre.

La terre est riche. Parfois, elle y pense – la terre est riche. La boue est riche. Elle pas. Tout le monde est plus riche qu’elle, même la boue.
Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Elle n’aime pas qu’on la regarde – les filles qu’on regarde ont des problèmes. Au Domaine où elle travaille, elle fait partie de ces invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus – il crache ou il tonne. Et il possède tout.
Mais quand sa petite-fille de quatre ans disparaît ce jour glacé de février 1969, Monsieur perd quelque chose d’une valeur inestimable.

Dans cette vallée de champs de betterave, où chaque homme et chaque femme est employé de près ou de loin par Monsieur, deux flics parisiens débarquent alors pour mener l’enquête avec les gendarmes.
Car une demande de rançon tombe. Mais le village entier semble englué dans le silence et les non-dits.  Personne ne veut d’ennuis avec Monsieur. À commencer par Catherine. Catherine qui se fait plus discrète et plus invisible encore. Catherine qui est la dernière à avoir vu la petite…

“Petite sale” de Louise Mey, éd. Lattès-Le Masque, 378 p., 21,50€

Louise Mey

Louise Mey est une écrivaine féministe française, autrice de romans policiers.
Elle met en scène dans ses romans policiers les violences faites aux femmes, viol, harcèlement, agression sexuelle, notamment dans “Les Ravagé(e)s” et “Les Hordes invisibles“.
En 2020 elle est lauréate du prix sang d’encre des lycéens avec “La Deuxième Femme” (Editions du Masque) , un roman noir qui parle d’emprise et évoque les cas de féminicides. Ce livre, sélectionné pour le Prix Landerneau, est un grand succès de librairie (et un gros coup de tracteur !).
Elle écrit également pour le théâtre (Chattologie – Courte conférence en gestion des flux) ainsi que des ouvrages pour la jeunesse (“Sam et le Martotal “,”La Sans-Visage” et de la bande dessinée “Coquillettes et Crustacés”.
En janvier 2023, elle sort Petite Sale, un récit dans le Nord de la France qui illustre la violence de classe et la violence de genre.
Louise Mey vit à Paris.

Dans la presse

Louise Mey, le 12 janvier à Paris. (Camille McOuat/Camille McOuat pour Libération)

Bibliographie de Louise Mey

  • Les Ravagé(e)s, éd. Fleuve noir, 2016
  • Chattologie, éd. Hachette pratique, 2016
  • Embruns, éd. Fleuve noir, 2017
  • Les Hordes invisibles, éd. Fleuve noir, 2018
  • Le jour du vélo rouge, éd. Lapin, 2019
  • Kara, 1er trimestre – Coquillettes et crustacés, Éditions Monsieur PopCorn, 2019
  • La Deuxième femme, éd. Le Masque, 2020
  • Ceci est mon corps, éd. Rageot, en partenariat avec Causette (Collectif : Faïza Guène, Louise Mey, Ana Cuxac, Ovidie, Lauren Malka, Alizée Vincent), 2020
  • La Sans-Visage, éd. L’école des Loisirs, 2020
  • Sam et le Martotal, éd. La Ville Brûle, 2020
  • Mystère et Pyjamas-chaussettes, éd. Nathan, 2021, 2022
  • L’orage qui vient, éd. La Ville Brûle, 2022
  • Petite Sale, éd. Lattès-Le Masque, 2023

Le site de Louise Mey

http://louisemey.com/

Rencontre avec Elsa Dorlin, philosophe

Nous avons le grand plaisir d’accueillir la philosophe Elsa Dorlin pour la présentation de “Feu ! Abécédaire des féminismes présents”, publié aux éditions Libertalia, ouvrage qu’elle a coordonné.
La présentation sera co-animée avec Alexandra, Anaïs et Julia.
Venez nombreuses et nombreux pour discuter autour de ce livre qui regorge de références utiles !

La rencontre est en accès libre. Rendez-vous à la librairie jeudi 17 novembre à 18h30.

Feu ! Abécédaire des féminismes présents

Ce livre fonctionne comme un abécédaire, un manuel, une boîte à outils, un dictionnaire amoureux, dans lequel échanger des idées, affûter des armes, écouter des voix, partager des expériences et des pratiques, vibrer pour des luttes présentes. Il s’adresse à tous·tes : il contient à la fois des ressources et foisonne de références utiles, de notions, mais il est fabriqué par des plumes et des voix, des points de vue situés sur des retours d’expériences collectives, des itinéraires politiques et intimes, des réflexions et des rétrospections sur des parcours, des engagements, des révoltes et des espoirs. En pluralisant les styles, en se situant à la fois du côté de la théorie et de la pratique, de la création, des écritures au “nous” et au “je”, il témoigne de la force d’une approche féministe de l’histoire intellectuelle et politique, mais aussi d’une histoire populaire des féminismes.
Il est dédié à toutes les résistantes anonymes au quotidien des violences les plus crasses…

Elsa Dorlin

Philosophe, professeure de philosophie contemporaine à l’université de Toulouse Jean Jaurès, Elsa Dorlin travaille depuis vingt ans une autre histoire des corps à travers la généalogie des rapports de pouvoir modernes.

Elle a reçu la médaille de bronze du CNRS en 2009 pour ses recherches en philosophie et épistémologie féministes. Elle a été professeure invitée à l’université de Berkeley en Californie (2010-2011), Fellow au Columbia Institute for Ideas & Imagination en 2018-2019, et résidente à la Fondation Camargo (2020-2021).
Poursuivant sa réflexion sur la complexité des mécaniques de la domination, du sexisme, du racisme et du capitalisme, sa pensée se tient au plus près des résistances saisies à l’échelle de la chair, des muscles et des sens.

Elle a notamment publié :
– La Matrice de la race. Généalogie sexuelle et coloniale de la Nation française, éd. de la Découverte
– Sexe, genre et sexualités. Introduction à la théorie féministe, éd. PUF
– Sexe, race, classe. Pour une épistémologie de la domination, éd. PUF
– Se défendre, une philosophie de la violence, éd. de la Découverte

Les auteur·ices qui ont contribué à l’ouvrage

Catherine Achin, Julia Arnaud, Myriam Bahaffou, Alexandre Baril, Geneviève Bernanos, Nesrine Bessaïh, Charlotte Bienaimé, Anaïs Bohuon, Nedjma Bouakra, Anaïs Bourdet, Sarah Bracke, Florys Castan-Vicente, Cécil Chaignot, Roxanne Chinikar, Anina Ciuciu, Collectif des colleuses de Marseille, Anne Crignon, Leyla Dakhli, Wendy Delorme, Rokhaya Diallo, Mounia El Kotni, Karine Espineira, Habitantes de la ZAD, Lise Foisneau, Veronica Gago, Édith Gaillard, Mélina Germes, Bettina Ghio, Annabel Guérédrat, Beritan Güney, Nabila O. Hamici, Adèle Haenel, Mila Ivanovic, Tiziri Kandi, Hanane Karimi, Cécile Kiefer, Aurélie Knüfer, Manon Labry, Marie Loison-Leruste, Camille Louis, Daria Marx, Mélusine, Stéphanie Melyon-Reinette, Morgane Merteuil, Rosa Moussaoui, Delphine Naudier, No Anger, Fania Noël, Veronica Noseda, Émilie Notéris, Nur Noukhkhaly, Fatima Ouassak, Ovidie, Gwénaëlle Perrier, Axelle Playoust-Braure, Mathilde Poirier, Valérie Rey-Robert, Kira Ribeiro, Gwenola Ricordeau, Rosa Rosana Rodriguez, Anne Schmitt, Fanny Taillandier, Élise Thiébaut, Albertine Thunier, Assa Traoré, Underthndr, Kanelle Valton, Gisèle Vienne

Revue de presse

Publié dans Télérama, 24 novembre 2021 :

« Mettre devant les yeux de tous des objets politiques cachés, masqués, enfermés dans les maisons ou les institutions : la violence conjugale, la sexualité, les corps torturés, les souffrances silencieuses des avortements […], des asservissements et des harcèlements quotidiens. » Extraits du texte « Révoltées-Révolutionnaires », signé par l’historienne spécialiste du Moyen-Orient, Leyla Dakhli, ces mots brûlants traduisent toute l’effervescence militante de cet Abécédaire des féminismes présents, coordonné par la philosophe Elsa Dorlin. Celle-ci a réuni une soixantaine d’autrices, issues d’horizons très divers, passant du « nous » au « je », du témoignage à la théorie, de l’autodéfense à la solidarité, de la survie à la joie, mais se montrant toutes aussi décidées, à partir de leurs vies féministes, à « puiser dans la rage pour inventer d’autres imaginaires, d’autres gestes, d’autres idées, d’autres affects, d’autres armes ». Et alimenter ainsi une histoire populaire du féminisme de ces vingt dernières années, dont elles se veulent « les ouvrières et les combattantes, les relais et le chœur, les scribes et les conteuses ».Polyphonie. Ainsi, Ovidie traite de l’« Éducation sexuelle » ; Valérie Rey-Robert de la « Culture du viol » ; Anaïs Bourdet de la « Fatigue » ; Mélina Germes des « Handies-féminismes » ; Rosa Moussaoui de l’« Internationalisme » ; Anaïs Bohuon, Florys Castan-Vicente et Anne Schmitt du « Football : dégommer les normes » ; Fatima Ouassak des « Mères » ; Daria Marx de « Genre “Mon genre, c’est grosse” », etc.
À la lettre F s’illumine le titre de l’ouvrage : Feu ! Une magnifique entrée, très emblématique du projet, rédigée par l’actrice Adèle Haenel, qui revient sur son histoire, son agression et sa prise de parole, génératrice d’un séisme dans le sillage de #MeToo : « Je survivais en marge de moi-même en essayant de faire le moins de bruit possible. Non seulement les récits du patriarcat structurent le sens du monde, mais en plus ils te font advenir comme personnage qui valide ces récits. […] Non seulement je devais me taire, mais j’avais même à charge qu’on ne découvre pas mon histoire, ma sale histoire. Que le silence soit propre. » Alors feu ! Et pas de fumée sans femmes. Juliette Cerf

Le monde des livres :

https://www.lemonde.fr/livres/article/2021/11/11/feu-coordonne-par-elsa-dorlin-un-dictionnaire-des-feminismes-pluriels_6101715_3260.html

Dédicace de Clémence Chambeslin

Dimanche 4 septembre de 10h à 12h30

Venez rencontrer Clémence Chambeslin pour la dédicace de son premier roman “Ce que pense Ernest”. La dédicace aura lieu dimanche 4 septembre de 10h à 12h30 devant la librairie. 🙂

Le livre

Ernest est un chat philosophe chez qui vit Suzy, la cinquantaine, célibataire et hôtesse de caisse. Tandis que le premier observe le monde du haut de son génie et de son canapé, la seconde en revanche ne se sent à la hauteur de pas grand-chose. Suzy qui ne cherche rien, va être amenée à sortir de sa zone de confort. Quant à Ernest qui nous raconte sa vie, il va assister à la transformation de sa colocataire, sans toujours bien comprendre le fonctionnement des deux pattes. Ceci ne l’empêchera pas de philosopher sur tout ce qu’il observe pour notre plus grand plaisir.

Un livre rempli d’humour qui fait du bien.

“Ce que pense ERNEST” de Clémence CHAMBESLIN, Premier acte éditions, 18,90€, sorti en mai 2022.

L’autrice

Professeure d’histoire-géographie, Clémence CHAMBESLIN est née en 1963 et partage son temps entre l’écriture et ses élèves. Mais dans les deux cas… elle aime raconter.
Après des années passées à dévorer la
littérature des autres, à enseigner aux enfants des autres, à élever ses enfants, Clémence CHAMBESLIN a fini par réaliser son rêve d’enfance : écrire.
En racontant des histoires contemporaines de gens ordinaires qui vivent des choses qui vont bousculer leur quotidien Clémence CHAMBESLIN nous fait voyager. Elle explore les thématiques éternelles que sont les liens familiaux et amicaux, le dépassement de soi, la paix intérieure et les joies des petites choses qui font l’intérêt de la vie.
Après « Ce que pense ERNEST », Clémence
CHAMBESLIN écrit actuellement un deuxième roman dont le titre est « Ce que porte EDGARD ».

“La fée des grains de poussière”, rencontre avec Jeanne Balas

En partenariat avec la Médiathèque Amélie Galup – Samedi 11 juin

Nous avons craqué pour la fée des grains de poussière, cette super fée qui n’agit que sur les choses minuscules (grains de poussière, petits cailloux et secondes). C’est une invitation poétique pour l’enfant à explorer son quotidien.
Chouette alors, Jeanne Balas vient nous/vous rencontrer le samedi 11 juin ! Pour l’occasion, nous nous sommes associées avec les copines de la Médiathèque Amélie Galup de Saint-Antonin-Noble-Val.

Voici le programme :

Matin : atelier créatif pour petites et grandes mains de 10h30 à 12h à la médiathèque (inscription au 05 63 68 22 34)

Après-midi : dédicace à la librairie de 16h à 18h

La fée des grains de poussière

Dans ces petites collections d’histoires, on explore le monde à une échelle microscopique. La fée nous présente ses ami.e.s limaces, brin d’herbe, araignée… et se questionne sur les projets professionnels des fourmis et les aventures des miettes de pain.

Esmé Planchon (scénario) et Jeanne Balas (dessin) “La fée des grains de poussières”, éd. Mini BD KIDS, tomes 1 et 2 , 8,95€

Qui est Jeanne Balas ?

Jeanne Balas est née à Strasbourg en 1993. Très jeune elle sait qu’elle veut faire de la BD. Elle l’étudie à l’école St Luc à Bruxelles, puis à l’École européenne supérieure de l’image (EESI) d’Angoulême. Elle participe alors à divers projets, est publiée dans le premier numéro de la revue des requins marteaux Franky (et Nicole) et réalise des épisodes du webcomic Le secret des cailloux qui brillent, qui regroupe un beau florilège de jeunes auteurices.
En septembre 2021 sort sa première BD, La fée des grains de poussière, chez mini bd kids (Bayard) avec Esmé Planchon au
scénario. Le tome 2 paraît début juin.

Aujourd’hui, Jeanne vit à Angoulême où elle continue d’inventer des univers farfelus et prépare de nouveaux projets…

Le programme de l’atelier – Samedi 11/06 de 10h30 à 12h

Création de mini-livres avec Jeanne Balas.
Atelier enfant/parent (mais pas forcement)
à partir de 6 ans.
Places limitées, réservation obligatoire.
médiathèque Amélie Galup
mediatheque.stantonin@orange.fr
Tel : 05.63.68.22.34

Comme la fée des grains de poussière qui collectionne les mini-histoires, viens créer la tienne pour enrichir sa bibliothèque !
Choisiras-tu de raconter les aventures d’un poil de chat ? ou bien la ballade d’une feuille d’arbre ?
Jeanne t’accompagnera dans cette fabuleuse microscopique aventure !
Au programme, du dessin, de la BD et même de la poésie pour explorer avec un brin d’humour le micro univers qui nous entoure.

Conférence exceptionnelle de Titiou Lecoq

Jeudi 5 mai à 20h30 au Théâtre Le Florida (Septfonds)

En partenariat avec la maison des Mémoires, la Mounière, nous avons la joie d’accueillir Titiou Lecoq.
Nous avons eu un coup de cœur pour son livre “Les grandes oubliées”. Avec son style enlevé inimitable, Titiou Lecoq retrace avec finesse le rôle des femmes dans l’Histoire, ce qu’on en sait, ce qu’on en dit et pourquoi leur place est encore à faire.
Et, formidable, Titiou Lecoq vient faire une conférence sur ce sujet !

L’entrée est gratuite, sur réservation au 07 82 55 72 27 (librairie) ou 06 70 36 86 90 (La Mounière).

Titiou Lecoq

Titiou Lecoq est une journaliste, féministe, blogueuse, essayiste et romancière française, spécialiste de la culture web.
Elle est titulaire d’un DEA de sémiotique. En 2007, tout en enchaînant les petits boulots, elle débute l’écriture de son premier roman, “Les Morues”, qui sera publié en 2011 au Diable vauvert (lauréat du Prix du premier roman du Doubs). En parallèle, elle tient depuis 2008 le blog “Girls and Geeks”, dans lequel elle raconte son quotidien à Paris, sa vie amoureuse.
Elle publie en 2009 son premier essai, “Kata Sutra, la vérité crue sur la vie sexuelle des filles”. En 2015, elle sort son deuxième roman, “La Théorie de la tartine”.
Elle collabore avec le magazine en ligne Slate.fr pour lequel elle a écrit plus de 250 articles. En 2017, dans “Libération”, elle trace le portrait de femmes victimes de meurtres conjugaux, c’est-à-dire de féminicides.
La même année, elle publie chez Fayard, un essai intitulé “Libérées ! Le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale”, consacré à la charge mentale qui pèse sur les jeunes mères.
Passionnée par Balzac et suite à une visite de la maison de Balzac à Paris, elle décide d’écrire une biographie de l’auteur, “Honoré et moi” (2019), suivi de “Les grandes oubliées : Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes” (2021) (éd. de l’Iconoclaste).

Le lieu de la conférence

Les éditions de l’Iconoclaste

https://editions-iconoclaste.fr/livres/les-grandes-oubliees/

“Les nuits bleues”

C’est avec grand plaisir que nous accueillerons Anne-Fleur Multon pour son livre solaire “Les nuits bleues” , publié aux éditions de l’Observatoire, pour lequel nous avons eu un coup de cœur !
La rencontre aura lieu à la librairie jeudi 16 juin à 19h. Il est conseillé de réserver.

Le livre

Dans les rues d’un Paris déserté, la narratrice avance la peur au ventre et la joie au cœur : c’est chez Sara qu’elle se rend, pour la toute première fois. Les premières fois, les deux amantes les comptent et les chérissent, depuis leur rencontre, les messages échangés comme autant de promesses poétiques, le désir contenu, jusqu’à l’apothéose du premier baiser, des premières caresses, de la première étreinte. Leur histoire est une évidence.

Débute une romance ardente et délicate, dont les héroïnes sont également les témoins, subjuguées. La découverte de l’autre, de son corps, de ses affects, l’éblouissement sensuel et la douce ivresse des moments partagés seront l’occasion d’apprendre à se connaître un peu mieux soi-même.

Anne-Fleur Multon redonne ses lettres de noblesse et d’humanité au roman d’amour et nous entraîne dans les dédales d’une passion résolument joyeuse, souvent charnelle et parfois mélancolique, mais toujours étourdissante.

Anne-Fleur Multon

Anne-Fleur Multon est née en 1993. Après des études de lettres à la Sorbonne et à l’ENS où elle travaille sur la littérature de jeunesse et le genre, elle décide de se consacrer pleinement à l’écriture. C’est pour elle autant une passion dévorante qu’un moyen d’aborder avec les ados les problématiques qui lui sont chères.

Féministe convaincue, lesbienne, engagée dans la lutte pour les droits des personnes LGBT et rat de bibliothèque assumée, ses romans sont à son image : vivants, ancrés dans leurs temps, et surtout, héroïquement adolescents.

Elle est l’autrice de la série pour la jeunesse Allô Sorcières (2017-2018), chez Poulpe Fictions, illustrée par Diglee, et du thriller C’est pas ma faute (2020), coécrit avec Samantha Bailly chez Pocket Jeunesse. Elle a aussi participé aux ouvrages collectifs La revanche des princesses (2019), Au cœur de la forêt (2019), chez Poulpe Fictions et Auzou et En quête d’un grand peut-être (2020).

Avec Les Nuits bleues, elle signe son entrée en littérature adulte.

“Les maisons vides”, rencontre avec Laurine Thizy

Jeudi 24 mars à 18h30

Nous avons eu un coup de tracteur pour “Les maisons vides”, premier roman de Laurine Thizy, publié aux éditions de l’Olivier. Cette jeune autrice nous fait le plaisir de venir nous/vous rencontrer jeudi 24 mars à 18h30. Il est conseillé de réserver.

Les maisons vides

« Par une nuit aux étoiles claires, Gabrielle court à travers champs. Elle court, je crois, sans penser ni faiblir, court vers la ferme, la chambre, le lit, s’élance minuscule dans un labyrinthe de maïs, poussée par une urgence aiguë, par le besoin soudain de voir, d’être sûre. »

Des premiers pas à l’adolescence, dans cette campagne qui l’a vue naître, Gabrielle, avec une énergie prodigieuse, grandit, lutte, s’affranchit. Gymnaste précoce, puis soudain jeune femme, Gabrielle ignore les araignées dans son souffle comme les regards sur son corps. Elle avance chaque jour un peu plus vers la fin de l’enfance.

Porté par une écriture aussi puissante que sensible, Les Maisons vides laisse entendre le vibrant chœur de femmes autour de Gabrielle : Suzanne, Joséphine, María… Générations sacrifiées ou mal aimées, elles ont appris à se dévouer, à faire face et, souvent, à se taire.

Laurine Thizy

Née en 1991, Laurine Thizy fait montre d’un talent très précoce. En 2010, 2013 puis 2014, elle est sélectionnée pour le Prix du jeune écrivain, et publie plusieurs textes dans le recueil édité par Buchet-Chastel. En 2016 et 2017, elle écrit également pour la revue Pan (Éditions Magnani). Doctorante en sociologie, elle enseigne à l’Université de Lyon 2. Son premier roman Les maisons vides est paru en janvier 2022 aux Éditions de L’Olivier.

Les éditions de l’Olivier

Lien vers le site

Rencontre avec Guadalupe Nettel

Jeudi 17 février à 18h30

Nous avons eu un coup de cœur pour “L’oiseau rare” de Guadalupe Nettel, publié aux toutes jeunes éditions Dalva. Ô joie, l’autrice, de passage en France, vient nous rendre visite pour nous parler de son livre.

La rencontre aura lieu jeudi 17 février à 18h30 à la librairie, sur réservation.

Petite originalité : la rencontre sera croquée par Régine Galland, carnettiste, et nous en sommes ravies !

L’oiseau rare, un roman sur les mille façons d’être une famille

Les deux amies s’étaient fait un serment : jamais elles ne se laisseraient aller à être mères. Impossible d’imaginer renoncer à leur liberté pour un enfant. Et pourtant, un jour, Alina décide de tomber enceinte. Laura vacille, accablée à l’idée de voir son amie renoncer à leurs idéaux. La réalité, elle, se chargera de les balayer tout à fait ; la venue de l’enfant d’Alina, la petite Inès, s’accompagne de terribles surprises. Tandis que la jeune femme découvre une maternité à laquelle elle n’était pas préparée, c’est avec l’un de ses petits voisins que Laura tisse des liens aussi étonnants que profonds. Et alors que la vie de ces deux amies se trouve bouleversée à tout jamais, de drôles d’oiseaux élisent domicile sur le balcon de Laura.

Au cœur de L’Oiseau rare, il y a le pouvoir saisissant des enfants : ceux que l’on choisit d’avoir ou ceux qui arrivent dans nos vies, ceux que l’on regarde grandir, ceux que l’on aime et ceux auxquels on renonce. Avec singularité, Guadalupe Nettel nous parle des mille façons d’être mère, de combats, de drames et de la manière dont nous apprenons à aimer.

L’autrice

Guadalupe Nettel vit à Mexico, où elle est née en 1973, après avoir passé de nombreuses années en France et en Espagne. Diplômée de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, elle collabore à différentes revues et suppléments littéraires francophones et hispanophones.

Elle est l’autrice de plusieurs livres de contes, recueils de nouvelles et de quatre romans, dont L’Hôte (Actes Sud, 2006), Le Corps où je suis née (Actes Sud, 2011) et Après l’hiver (Buchet-Chastel, 2016). Lauréate de nombreux prix littéraires en France, en Espagne et au Mexique, son œuvre est traduite dans une dizaine de pays et elle est aujourd’hui considérée comme l’une des romancières les plus lumineuses de la littérature latino-américaine.

Les éditions Dalva

Nées en mai 2021, les éditions Dalva mettent à l’honneur des autrices contemporaines. À travers leurs textes, elles nous disent leur vie de femme, leur relation à la nature ou à notre société. Elles écrivent pour changer le monde, pour le comprendre, pour nous faire rêver.

Avec une dizaine de livres par an, cette maison d’édition vous invite à découvrir ces autrices françaises ou étrangères à travers des œuvres de fiction, des récits, des essais

Rencontre avec Salomé Kiner

Jeudi 2 décembre à 19H à la librairie

Nous avons eu un coup de cœur pour “Grande couronne” et c’est donc avec joie que nous accueillons son autrice Salomé Kiner jeudi 2 décembre à 19h. La rencontre aura lieu à la librairie, sur réservation. ça va être chouette !

Le livre

Nous sommes en France, à la fin des années 1990. Dans une ville de banlieue pavillonnaire, une adolescente regarde passer les trains qui filent vers Paris. Elle a des projets plein la tête : partir, devenir hôtesse de l’air et surtout, plus urgent, s’acheter des vêtements de marque.
Mais comment faire quand on n’a pas assez d’argent de poche et que la vie dont on rêvait se révèle être un champ de cactus ?
Car en attendant, sa famille vacille et ses repères sont chamboulés. En moins d’un an, sans renoncer à ses désirs, elle devra tout apprendre : comment classer ses émotions, tenir tête à ses copines, assumer des responsabilités trop grandes pour elle et vivre ses premières expériences sexuelles.
Si l’adolescence est une ligne de crête menant à l’âge adulte, l’attachante héroïne de Grande Couronne s’y tient en équilibriste, oscillant entre le trivial et le terrible. Mais elle a une arme : une vision au laser grâce à laquelle elle dresse un tableau de son époque et de ses émotions aussi drolatique qu’impitoyable.

“Grande couronne” de Salomé Kiner, éd. Christian Bourgois, 288 pages, 18,50€

L’autrice

Salomé Kiner est née en 1986 dans le Val-d’Oise.

Journaliste, elle vit et travaille en Suisse. Grande Couronne est son premier roman.

Rencontre avec Violaine Bérot à La Caverne

Nous avons la joie d’accueillir Violaine Bérot pour son livre “Comme des bêtes” que nous avons adoré !

La rencontre aura lieu chez nos amis de La Caverne (explications ci-dessous) – lieu idéal pour découvrir cet ouvrage – mercredi 29 septembre à 18h30. Sur réservation uniquement.

Comme des bêtes

La montagne. Un village isolé. Dans les parois rocheuses qui le surplombent, se trouve une grotte appelée “la grotte aux fées”. On dit que, jadis, les fées y cachaient les bébés qu’elles volaient.

A l’écart des autres habitations, Mariette et son fils ont construit leur vie, il y a des années. Ce fils, étonnante force de la nature, n’a jamais prononcé un seul mot. S’il éprouve une peur viscérale des hommes, il possède un véritable don avec les bêtes.

En marge du village, chacun mène sa vie librement jusqu’au jour où, au cours d’une randonnée dans ce pays perdu, un touriste découvre une petite fille nue. Cette rencontre va bouleverser la vie de tous…

Violaine Bérot, dans ce nouveau roman à l’écriture poétique, décrit une autre vie possible, loin des dérives toujours plus hygiénistes et sécuritaires de notre société. Un retour à la nature qu’elle-même expérimente depuis vingt ans dans la montagne pyrénéenne.

“Comme des bêtes” de Violaine Bérot, éd. Buchet-Chastel, 160 pages, 14€

Violaine Bérot

Née en 1967, Violaine Bérot vit dans les Pyrénées. Son parcours éclectique l’a menée de l’informatique à l’élevage de chèvres. Dans cette vie en soubresauts, une seule constante : écrire.

Aux éditions Buchet-Chastel, elle a publié :

Des mots jamais dits, 2015

Nue, sous la lune, 2017

Tombée des nues, 2018

Qu’est-ce que La Caverne ?

Située sur la commune de Penne du Tarn, en bordure d’Aveyron et à un kilomètre du château de Bruniquel, La Caverne à Penne est un haut lieu de l’aventure humaine.
Connue sous le nom de Grotte de Courbet, cette cavité naturelle a conservé la trace de nos ancêtres magdaléniens.

​La Caverne est à présent un lieu dédié à la fête et à l’esprit de création. Sa nature ne lui permet pas de s’ouvrir au grand public, mais l’autorise à recevoir des invités pour des moments privilégiés à l’occasion de diverses manifestations artistiques.

https://lacaverne.wixsite.com/lacaverne/galerie-photo-1

Les modalités pratiques

Le nombre de places est strictement limité et la rencontre se fait uniquement sur réservation au mail suivant : letracteursavant@gmail.com

Un masque vous sera demandé pour accéder au lieu.

Se rendre à La Caverne

La Caverne se situe route de la Madeleine, sur la commune de Penne. Pour vous y rendre, prendre la direction de Bruniquel, ne pas entrer dans le village mais franchir le pont (vous traversez donc l’Aveyron). Tout de suite après le pont, suivre la route sur la droite. Continuer sur 800 mètres, La Caverne sera sur votre gauche (et l’Aveyron sur votre droite). C’est clair ? N’oubliez pas votre petite laine, La Caverne n’est chauffée que par la chaleur humaine, ce qui est déjà beaucoup mais pas toujours suffisant…

Le stationnement est limité, nous vous conseillons de co-voiturer et de vous garer bien en amont de La Caverne.

Lire, écouter un extrait de “Comme des bêtes”

http://www.libella.fr/data/extrait/9782283034873.pdf

Interview de Violaine Bérot

https://www.cfmradio.fr/une-eleveuse-et-trois-ecrivaines