Coups de Tracteur #11 spécial poésie

Poésie

Pauline Delabroy-Allard nous avait entraîné.e.s avec sa prose hypnotique dans “ça raconte Sarah” (éd. de Minuit). Dans “Maison-tanière”, la narratrice s’est réfugiée dans cette maison d’amis qui la réconforte et devient un peu la nôtre. Chaque jour, Pauline choisit un disque dans la bibliothèque des hôtes et, le temps du vinyle, écrit un poème puis prend une photo. Dans la deuxième partie du livre, la tristesse prend le pas et cette fois, ce sont les plafonds, avec leurs traces, leurs fissures, qu’elle photographie.
Un texte tour à tour poignant, léger, grave, sensuel.

Extrait à écouter

“Maison-tanière” de Pauline Delabroy-Allard, éd. L’iconoclaste, 80 p., 13€

C’est d’une main légère que Cédric Le Penven creuse ses plaies comme les sillons dans sa terre. Dans ce recueil qui tend vers le journal, l’auteur interroge la souffrance et la beauté du quotidien. Où l’on comprend aussi pourquoi le poète plante des arbres et les écrit.
Des poésies comme des lames, belles et saisissantes.

grandir, c’est peut-être cesser de croire qu’une douleur nous ressemble plus qu’un sourire

Un sol trop fertile, Cédric Le Penven, Éd. Unes, 80p., 17€

Rupi Kaur s’est fait connaître avec “Lait et miel” (publié aux éd. Charleston en France).
Artiste, elle réalise des performances et explore une grande variété de thèmes dans son travail comme l’amour, les traumatismes, la féminité, la migration.
Dans “Home body”, Rupi Kauri souhaite défricher les frontières d’un corps qui a été violenté pour apprendre à l’aimer.
Ce livre présente à la fois ses dessins, esquisses et poésies. Fraîcheur, urgence et spontanéité sont les lignes directrices de son travail. Comme des haïkus modernes, en quelques mots, Rupi Kaur parle de tristesse mais aussi de guérison.
Une poétesse à découvrir.

“Home body” de Rupi Kaur, éd. Nil, 192 p., 17,50€

Une pièce manquante
dans un puzzle
fait un trou dans le paysage.

Comment grandir avec un secret trop lourd à garder ? Tout en tissant des liens avec “Alice au pays des merveilles”, ce recueil évoque ce que chacun peut construire pour supporter un événement de notre passé.
Un ouvrage délicat et émouvant.

“Amnésies” de Marlène Tissot, éd. La boucherie littéraire, 14€

Dans un cri, cette poétesse dénonce avec rage la violence – malheureusement universelle – faite aux femmes au Guatemala. Voici une lecture uppercut qui engage à la résistance.
L’écriture radicale de Regina José Galindo reflète la violence de son «Guatemalade, malade, malade».
Tragique et percutant, ce texte violent vous laissera K.O.

“Rage” de Regina José Galindo, éd. Les lisières, bilingue espagnol-français, 88 p., 14€

À la fois lyrique et narrative, la poésie de Kimberley Blaeser dit la violence subie mais aussi la survivance de la nation et de la culture amérindienne Anishinaabe. Kimberley utilise une langue précise et riche qui absorbe son lecteur.
Au plaisir de la lecture s’ajoutera celui de l’objet qui est beau en soi : typographie, mise en page, qualité du papier. De plus, l’ouvrage est bilingue et comporte de nombreuses notes de la traductrice.

Résister en dansant, Kimberley Blaeser, Éd. des Lisières, 17€

Encore un bel objet-livre aux éditions des Lisières que l’on a plaisir à caresser de la main avant de le dévorer avec les yeux ! L’autrice a su créer un lien doux et organique entre le texte et les linogravures.
Un texte qui invite à la contemplation et à la réconciliation.

“La musique du vent” de Lætitia Gaudefroy Colombot, couverture illustrée d’une linogravure originale de l’artiste, 48 p., 12€

Zoom sur deux maisons d’édition qui viennent de rejoindre les rayons de la librairie

La Boucherie Littéraire

Les éditions La Boucherie littéraire ont été créées en 2014 dans le Lubéron par Antoine Gallardo.
Elles publient des auteurs contemporains de langue française, offrant exclusivement à lire de la poésie. Poésie à fleur de peau, intime, parfois difficile, introspective, vivante, qui sait aussi être incisive et saisissante.
La forme poétique privilégiée est le retour à la ligne.
Les éditions sont menées avec exigence, que ce soit dans l’accompagnement de l’auteur et de son texte ou encore dans les choix de papiers de création et dans l’impression.
Selon Antoine Gallardo “Éditer est un acte de création à part entière.”

La collection “Carné poétique”
Elle est constituée de la viande des auteurs et des lecteurs (qui souvent écrivent eux-mêmes). Il s’agit de livres-objets hybrides à mi-chemin entre le carnet blanc et le livre imprimé. Ce sont des carnets d’inspiration : la poésie lue nous inspire autant que ce qui nous entoure. Ainsi, dans le steak de tous les jours, une poésie originale de 20 pages est prise en sandwich entre 40 pages vierges, laissées à la création du lecteur. La chair restante présente l’auteur et son travail.

lien vers la boucherie littéraire

Les éditions Les Lisières

La poésie est une graine à cultiver, c’est l’herbe folle qui défie les « monocultures de l’esprit » (Vandana Shiva), tout en elle tend à proliférer. Et jamais elle ne se résoudra à n’être qu’un sous-rayon de la littérature.
Fondées en 2016, les éditions des Lisières sont nées dans la Drôme sous la main de Maud Leroy.
Elles abritent des voie/x poétiques.
Considérant que la poésie ne s’arrête pas au poème mais qu’elle constitue une inscription de l’humain sur terre, la maison souhaite faire entendre une diversité de voix, notamment des voix discrètes comme celles des ruraux, des femmes ou des colonisés.

Convivialité et bibliodiversité sont deux concepts qui guident le travail des Lisières, où une part importante du catalogue est tournée vers l’édition bilingue.
L’édition y est conçue comme un outil convivial. Le livre est donc pensé ici plus comme un objet artisanal, fait de plusieurs voix, de plusieurs mains, que comme une marchandise standardisée. Ainsi, la plupart des couvertures des livres sont en typographie au plomb et linogravure – avec le soutien de Pierre Mréjen des éditions Harpo &.
Quant à l’impression, elle est assurée par un imprimeur et un façonnier locaux. Les papiers sont choisis méticuleusement. Il en résulte des livres sobres et sensuels.

lien vers les éditions des lisières

Rencontre avec Cédric Le Penven

Vendredi 8 novembre à 19h

je trace des lignes invisibles dans le verger. J’imagine qu’elles accrochent les herbes humides, les troncs à chaque virage

tout un périmètre d’inquiétudes et de marmonnements où croissent des racines et chahute un crâne

je marche dehors en pleine nuit parce qu’il y a trop à faire à l’intérieur 

C’est autour de son livre Verger publié aux éditions Unes que nous avons le plaisir d’accueillir le poète Cédric Le Penven.

Un ouvrage à la lisière entre journal et poésie, qui interroge la notion du temps, qui parle de l’apaisement par la contemplation. Un livre qui est un regard posé sur les choses minuscules mais qui font le bonheur d’être au monde.

Verger est un de nos coups de cœur et nous vous invitons vivement à rencontrer celui que Joseph Ponthus considère comme “le plus grand poète français vivant” !

L’auteur

Cédric Le Penven est né en 1980. Agrégé de Lettres Modernes, il vit et enseigne dans le Sud-Ouest de la France. Spécialiste de l’œuvre poétique de Thierry Metz, il a publié une dizaine de recueils où se développe une interrogation du biographique dans le monde, entre réminiscences et voyages, quotidien et introspection.
Il a obtenu le prix Voronca en 2004 pour Elle, le givre, paru aux éditions Jacques Brémond, et le prix Yvan Goll pour son recueil Nuit de peu, paru aux éditions Tarabuste en 2016. 

Présentation de “Verger”, éditions Unes

Le verger n’est pas une métaphore, c’est un rapport au monde. Une attention constante au soin, à la forme des fruits, à la hauteur et la direction des branches. Une attention à des cycles plus vastes que l’homme. Faire croître c’est avoir conscience de l’environnement : pruniers, abricotiers, cerisiers, chaque arbre porte son caractère, sa nature. Patience, attention et gestes sûrs sont nécessaires à leur apprivoisement. Cédric Le Penven pèse les heures dans ce livre rythmé par l’écoute des branches et la récolte silencieuse de leurs fruits. Face à l’immobilité apparente de ces arbres, à leur impassibilité, on presse notre fatigue, notre porosité. Dans le fourmillement de vie, de plantes et d’insectes, on reste malgré tout des intrus, comme si notre capacité à englober toutes ces vies dans notre conscience et dans nos gestes nous en excluait.

2019, imprimé en typographie ; 80 p., 15×21 cm, 16 €


En savoir plus

https://www.editionsunes.fr/catalogue/c%C3%A9dric-le-penven/verger/

Soirée poésie avec les éditions Les Autanes

Vendredi 29 mars à 19h à la librairie

Les éditions Les Autanes ont récemment publié deux ouvrages de poésie mettant en valeur Lilette et Jean Malrieu.

Nous vous proposons une soirée conviviale pour découvrir ces deux livres présentés par Luce Van Torre, éditrice. Des extraits seront lus, ponctués d’air de jazz joués par deux jeunes musiciens Ismaël (guitare) et Arthur (saxophone alto).

Nous terminerons la soirée par un verre de l’amitié. L’entrée est libre, dans la limite des places disponibles.

Lilette Malrieu

Jean Malrieu est connu en tant que poète d’œuvres majeures et son travail fut récompensé par des prix prestigieux (Prix Apollinaire, Prix Artaud).  Mais ce qui fut oublié, c’est que Lilette créa également une œuvre poétique. Dès 1939, et tout particulièrement dans les années 1950, elle écrivit des poèmes, entraînée, soutenue, conseillée par Jean. Et elle fut publiée dans la revue marseillaise Les Cahiers du Sud, au côté de grands poètes et écrivains de cette époque.

Marie-Thérèse Brousse, jeune violoniste de 22 ans, rencontre, au printemps 1934, le poète Jean Malrieu. Elle devient dès cette date « Lilette » sa compagne, son inspiratrice. Elle appartient à une famille de la petite bourgeoisie du sud-ouest (Figeac et Montauban) et reçoit une éducation conforme à son milieu, apprend le violon et l’enseigne. Sa rencontre avec Jean Malrieu, d’origine montalbanaise, va profondément bouleverser le cours prévisible de sa vie. Elle devient sa femme en 1938. Leur fils, Pierre, naît en 1943. Une vie commune qui se déroule essentiellement à Montauban, à Marseille et enfin, dans le Tarn, à Penne-du-Tarn puis à Bruniquel. Elle s’interrompt en 1976 à la mort brutale de Jean Malrieu.

Des inédits de Jean Malrieu

L’œuvre poétique de Jean Malrieu (1915-1976) a fait l’objet de multiples publications.  Mais de nombreux écrits, relevant d’autres genres littéraires que la poésie sont encore inédits, présentant pourtant un intérêt certain pour la connaissance du poète. Ces carnets de guerre en sont un bon exemple. Ils ont été écrits par Jean Malrieu de septembre 1939 à août 1940, durant sa mobilisation sur le front de l’Est, pendant la seconde guerre mondiale.

Jean va décrire au jour le jour, durant ces douze mois, le quotidien des soldats de sa compagnie. Il nomme les différentes villes par lesquelles passe l’armée, décrit les paysages, dresse des portraits des habitants rencontrés, mais aussi de ses compagnons d’arme. À travers ses écrits se découvrent les conditions de vie surprenantes des soldats mais aussi les faiblesses, les dysfonctionnements et les incohérences de l’armée française elle-même qui vont conduire à la débâcle et à l’occupation d’une partie du territoire par l’armée allemande en 1940 puis en totalité en 1942. À travers ces récits, Jean Malrieu se dévoile aussi. Il reconnait volontiers, avec joie dit-il, que cette vie particulière dans cette communauté d’hommes qui affronte la peur, la violence, la mort, l’a transformé. Il y a trouvé sa place, jouant souvent le rôle de boute-en-train, se surprenant lui-même d’être jovial et de devenir sociable. Se mélangent à la simple relation du quotidien, des poèmes, des extraits d’un roman qu’il entreprend d’écrire, des lettres envoyées à son épouse Lilette, des bulletins de renseignements de l’État-Major. Tout cela dans une écriture alerte qui fait la part belle aux dialogues.

Rencontre avec la poétesse Valérie Rinaldo

Mise en voix de “Palimpseste” vendredi 1er février à 18h45

Valérie Rinaldo vient nous présenter le 1er février son recueil “Palimpseste” sous la forme d’une lecture par l’auteure, accompagnée de percussion et de chant.

La présentation sera suivie d’un verre de l’amitié pour échanger avec l’artiste et entre vous !

 

Palimpseste

Ce recueil de poèmes édité aux éditions Terre de ciel, s’apparente à un récit poétique qui retranscrit une parole intime. L’auteure part à la recherche de ses racines mais effectue surtout un voyage introspectif.

Le livre est illustré par les toiles de Ginette Adamson. Ces regards croisés entre peinture et poésie permettent au lecteur de faire l’articulation entre ces modes d’expression.

 

Valérie Rinaldo

Valérie Rinaldo est passionnée de poésie. Elle est l’auteure de “Poèmes à Camille Claudel”, “Les frontières du silence” et “Palimpseste”.

Elle a grandi dans le Gers sans jamais oublier ses racines haïtiennes. Après des études de Lettres à Toulouse, elle devient professeure. Agrégée de Lettres modernes, elle enseigne et vit actuellement à Négrepelisse.

La Société des Poètes Français a décerné le Prix Jean Cocteau 2016 à “Palimpseste”.

Ginette Adamson

Ginette Adamson, professeure émérite, a enseigné les littératures francophones à Wichita State University (USA) et à l’Université de Strasbourg. Elle a été présidente et directrice générale du Conseil International d’Études Francophones, a créé et organisé pendant treize ans le colloque international
 «Continental, Latin-American and Francophone Women Writers». Ses articles portant sur les littératures haïtienne, québécoise et française, ont paru aux États-Unis, au Québec, en France et en Angleterre.

Après une carrière de professeur de littérature contemporaine et de chercheur, elle s’installe à Strasbourg en 2003 et se lance dans la peinture.

Elle expose régulièrement en France depuis 2010. Ses œuvres sont également exposées aux Etats-Unis, en Allemagne et en Belgique.

En savoir plus

http://www.editions-terredeciel.com/

 

 

Cédric Le Penven, poète

Dans le cadre du Printemps des Poètes, nous aurons le grand plaisir d’accueillir Cédric Le Penven, vendredi 10 mars à 18h30, pour la présentation de son dernier ouvrage “Joachim” (ed. Unes).

Poète, Cédric Le Penven est un “enfant du pays”. Dans ce recueil de poésie, il nous emmène vers La Gourgue, lieu bien connu des habitants du secteur mais ici espace de tension et de sensiblité.

La rencontre sera suivie d’une dédicace et d’un verre de l’amitié.

L’auteur

Cédric Le Penven est né en 1980. Après des études de Lettres à Toulouse et notamment une maîtrise sur l’œuvre poétique de Thierry Metz, il devient professeur. Agrégé de Lettres Modernes, il enseigne et vit actuellement dans le Sud-Ouest de la France.
Certains de ses poèmes ont paru dans les revues Poésie Première, Décharge, Arpa, Souffles, Friches, Rétroviseur, Jointure, Coup de Soleil, Lieux d’Etre, Froissart, Jardin d’Essai, Contre-Allées. Et ses recueils ont paru chez Tarabuste, Jacques Brémond, Encres Vives ou éditions Unes.

 

Le livre “Joachim”

Joachim s’ouvre en vers brefs, comme pour mesurer le franchissement de la pudeur : l’attente d’un enfant longtemps espéré, si difficile à venir. Angoisse du futur face à l’angoisse de l’enfance, face à cette possibilité ouverte devant soi d’être un père autre. Fragilité et bouleversement jusque dans les pronoms personnels qui changent et glissent d’un poème à l’autre, dans l’incertitude d’être soi face à l’enfantement. L’écriture se dépouille, délaisse obscurité et métaphores pour avancer frontalement vers le lecteur dans une quête de clarté des objets, comme si pour habiter le monde, tendre vers l’autre, il se manifestait un refus de dissimulation. A travers le lieu de La Gourgue ensuite, lieu à la fois réel et littéraire, sensible et symbolique, Le Penven développe une géographie intime, dans une tension entre la fugacité des perceptions – terres humides, lumière à travers les branches, eau fraîche du ruisseau, odeurs des bois – et l’extériorisation du souvenir par le mouvement physique et l’exténuement de l’effort physique, qui empêche la réminiscence des rancoeurs d’étouffer à l’intérieur de soi, après avoir plongé au fond de la mémoire, de sa noirceur. La Gourgue est un lieu, mais aussi un langage, l’invitation à nommer ce qui nous entoure, découvrir le nom des choses pour les identifier en nous, les reconnaître puis les transmettre. Voir le monde, le fait de se mouvoir dans le monde, comme un enfant se découvre. Un lieu, un poème, un enfant contre une colère.

Joachim, editions Unes, 19€.

Bibliographie de Cédric Le Penven

Adolescence florentine, Tarabuste, 2012
Elégies Barbares, éditions Rafaël de Surtis, 2010
Lieux de corps : lieux de mots, éditions Blanches, ouvrage collectif, 1998
Menus Travaux, éditions Tarabuste, 2009
L’Immobile serti de griffes, Encres Vives, 2008
Elle, le givre, Prix Voronca 2004, éditions Jacques Brémond, 2005
Ile de Cythère, à l’aube, Encres Vives, 2005
Orage, Prix de poésie de la ville de Béziers, éditions Editinter, 2000

Les idées cadeaux du Tracteur

Vous manquez d’inspiration ? Pas de souci, Le Tracteur Savant est là !

Pour le jeune public :

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Pour les ados :

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Pour les fauchés (mais qui veulent faire des cadeaux originaux) :

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Pour les bricoleurs :

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Pour les gourmands :

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Pour les amateurs de BD :

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Pour les jardiniers :

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Pour les amateurs de manga (à partir de 16 ans) :

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Pour les poètes :

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Pour ceux qui ne manquent pas d’humour :

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Pour les amateurs d’art et d’archéologie :

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Et pour ceux qui hésitent encore… il y a des “bons cadeaux” !

Sarah Turquety au Tracteur Savant

Un grand merci à Sarah Turquety qui est venue faire une lecture et présenter une nouvelle publication à laquelle elle a participé : la revue Bacchanales.

bacchanales

Cette revue, dont la thématique de ce dernier numéro est “la guerre et la paix” présente un panel de poètes contemporains, dont Sarah Turquety.

Les textes lus par Sarah Turquety sont le fruit d’un long travail d’élaboration, mûrement épuré.

Pour les livres-CD La Tresse et le Silence des pierres, Sarah a travaillé avec Ingrid Obled une électroacousticienne.

Vous pourrez retrouver ces écrits à la librairie.

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Sarah Turquety le 14 décembre au Tracteur Savant

 

Dimanche 14 décembre, 11h – Lecture-dédicace de Sarah Turquety

sarahLa Revue Bacchanales est outil essentiel de diffusion de la poésie contemporaine sous toutes ses formes. Offrant de l’aide aux poètes émergents et recherchant toujours des lecteurs de poésie, la revue compte à ce jour, reconnus ou méconnus, plus de 1500 poètes publiés. Cette revue est diffusée dans de nombreux salons ou manifestations, bibliothèques, librairies et abonnés. La maison de la poésie Rhône-Alpes édite Bacchanales depuis 1992 avec environ deux numéros par an. La singularité de la revue est de répandre l’écho actuel de la poésie dans la région, mais aussi plus largement en France et à l’étranger. Les 21 premiers numéros et le numéro 23 sont édités en feuillets, le numéro 22 et tous les numéros à partir du 24 sont brochés. Le format de la revue est en 15 x 29,5 et chaque numéro est illustré par un plasticien différent.

Bacchanales n°51 Novembre 2014

Sur la guerre et la paix”
86 poètes d’aujourd’huibacchanales
Couverture, illustrations et hors-texte :
 Ali Silem
240 pages • Prix : 20 €

Sarah Turquety, née en 1980, écrit, réalise des actes poétiques entre composition et improvisation, autour de ses axes de recherche : la féminité, l’envers, l’ellipse, la notion d’altérité, la création d’espaces sensibles. Elle aime les échanges avec d’autres artistes, plasticiens, tels Bruce Clarke ou Melanie Gabu, musiciens, tels le bassiste Thierry Sterckval ou Ingrid Obled, compositrice de musique électroacoustique, avec laquelle elle a réalisé deux livres-CD, Le souffle des pierres, La tresse. Elle s’investit tout particulièrement sur son lieu de vie, à la frontière entre le Lot, le Tarn et le Tarn-et-Garonne, proposant happenings, rencontres, ateliers.