Les avis de nos lecteurs

David Diop “Frère d’âme”, ed. du Seuil

“On a envie de le lire à voix haute, entre poésie et slam, une complainte lancinante comme pour nous bercer… Pourtant le sujet est terrible, violent. Nous sommes en pleine guerre de 1914, dans le ventre de la terre et nous vacillons entre folie collective et folie individuelle à travers les oubliés de la grande guerre, les tirailleurs sénégalais.”

Elisabeth B.

Gabriel Tallent “My absolute darling”, ed. Gallmeister

“Très beau livre.
Ambiguïté totale.
Je suis aussi terrifiée que charmée.”
Elisabeth B.

Valentine Goby “Kinderzimmer”, ed. Babel/Actes Sud

“Gros coup de cœur pour ce livre.
Des émotions à n’en plus finir mais pas de pleurnicheries inutiles.”
Evelyne

Coups de Tracteur Littérature

“Angélus” de François-Henri Soulié, ed. 10/18

“Préférer l’hiver” d’Aurélie Jeannin, ed. Harper Collins

“Il est juste que les forts soient frappés” de Tibault Bérard, ed. de L’Observatoire

“De bonnes raisons de mourir” de Morgan Audic, ed. Albin Michel

“Disparaître” de Mathieu Menegaux, ed. Grasset

“Les poupées de Nijar” de Gilles Vincent, ed. Le Diable Vauvert

En dépit d’un sujet fort sombre, Gilles Vincent réussit le tour de force d’écrire un récit plein d’humanité.
Entre crise des migrants et agriculture intensive, l’auteur nous embarque dans une Espagne aimée mais encore chargée d’histoire, et peuplée de personnages si attachants.

“Juste une balle perdue” de Joseph d’Anvers, ed. Rivages

Une belle surprise que ce roman de Joseph d’Anvers : enlevé, vivant, cinématographique ! L’auteur entraîne ses héros vers la spirale infernale des (mauvais) choix. Ambiance de la fête, de la nuit et des conneries, le lecteur chavire… Bref, on vous le conseille ! 🚜 💕

“Toute une vie et un soir” d’Anne Griffin, ed. Delcourt Littérature

Une soirée, et pour Maurice, cinq toasts à porter aux cinq personnes qui ont le plus compté dans sa vie. Avec pudeur et émotion, nous accompagnerons Maurice Hannigan dans un bilan mélancolique et poignant de sa vie.
Sortez les mouchoirs et une bonne bière 🍺 !
Coup de tracteur 🚜 ❤️ !

“Idaho” d’Emily Ruskovich, Éditions Gallmeister

“A la ligne” de Joseph Ponthus, ed. La Table Ronde

“Les enténébrés” de Sarah Chiche, ed. du Seuil

“Un amour parfait” de Gilda Piersanti, ed. Le Passage

“ça raconte Sarah” de Pauline Delabroy-Allard, ed. de Minuit

“Isidore et les autres” de Camille Bordas, ed. Inculte

“Nulle autre voix” de Maïssa bey, ed. de l’Aube

“L’île” de Sigridur Hagalin Björnsdottir, ed. Gaïa

Du jour au lendemain, plus de communication sur l’Islande, ni avec le reste du monde. Le monde extérieur existe t-il encore ? L’Islande devient “l’île”, un bout de terre qui se replie sur elle-même et où tout se met en place pour se transformer en en une nasse effrayante.

Une dystopie rondement menée, un livre que vous ne lâcherez pas, avec une réflexion philosophico-politique passionnante.

On vous le recommande !

“Le lambeau” de Philippe Lançon, ed. Gallimard

Pas de nombrilisme, ni d’apitoiement sur soi-même. Une grande finesse d’analyse. On ne veut pas refermer le livre car on a l’impression de quitter un ami. Un bijou d’écriture.

“Candyland” de Jax Miller, Éditions J’ai Lu

Profitez de la sortie en poche de “Candyland”, un très bon polar à tiroirs, à l’ambiance lourde et originale, où passé et présent se répondent. Un roman policier (et bien plus) que l’on vous recommande!

 

“L’été circulaire” de Marion Brunet, ed. Albin Michel

“Hôtel du Grand Cerf” de Franz Bartelt, ed. du Seuil

“C’est parce que tu ne t’intéresses pas aux gens qui te parlent. Tu n’as pas envie de les connaître dans leur nudité. En cautionnant les fables qu’ils te racontent, tu sauvegardes les fables que tu te racontes toi-même sur ton propre compte. Je te donne raison, bien sûr. Sans illusions, la vie serait insupportable…”

Quelle gourmandise que ce polar drôle et grinçant ! Certaines scènes resteront dans vos rétines ! Écrit dans un style impeccable, avec un scénario bien ficelé et des personnages auxquels on s’attache, tel l’inspecteur Vertigo Kulbertus qui s’est fait de l’obésité une spécialité…

 

 

 

“Le bal mécanique” de Yannick Grannec, ed. Pocket

“Glaise” de Franck Bouysse, ed. La manufacture de livres

Créant une ambiance pesante, Franck Bouysse, nous entraîne dans une cette chronique de la vie rurale, pleine de rage et de beauté, loin des champs de bataille mais bousculée par la guerre. Tensions, secrets de famille, nature amie ou hostile, personnages détestables ou qui grandissent, il y a tout ceci et bien plus encore dans ce roman de Franck Bouysse.
De plus, il a été lauréat du super Prix Libr’à Nous 😉 dans la catégorie littérature francophone, c’est bon signe, non ? 😃

“Piégée” de l’auteure islandaise Lilja Sigurdardóttir, Editions Points

Ce polar islandais au rythme soutenu, avec une héroïne de tempérament donne diablement envie de lire la suite !

“Chanson de la ville silencieuse” par Olivier Adam, Ed. Flammarion

Un livre qui se boit comme une tasse de thé, qui semble léger mais qui est tannique, bref, un livre qu’on a savouré !! 😍

 

 

 

 

 

 

“Illusion tragique” de Gilda Piersanti, ed. Le Passage

“Car l’enfance qui continue d’agir sous le manteau dicte nos mouvements bien plus souvent que nous n’en avons conscience…” 
L’origine de la perversité des personnages trouve t-elle sa source dans l’enfance menacée ?
En commençant la lecture de ce roman noir, il faut courir le risque de ne plus pouvoir le refermer avant de l’avoir terminé… Préparez-vous à perdre vos repères !
Original, une belle écriture qui tient en haleine jusqu’à la dernière page…un vrai coup de !

 

Léonor de RECONDO : “Point cardinal”, ed. Sabine Wespieser

Laurent, Mathilda , Lauren… Thème du transgrenre abordé avec délicatesse grâce à l’écriture juste et toujours pleine de sensibilité de Léonor de Recondo.
Un regard bienveillant et qui va bien plus loin que la description de la transformation d’un homme : ” Doit-on être ce que voient les autres, être tel qu’on nous a aimé ? “
Un coup de cœur, une lecture émouvante, un bel exemple de tolérance.

188 mètres sous Berlin de Magdalena Parys, ed. Agullo

Berlin, 1998. Klaus Kreifeld reçoit la visite d’un certain Foerster, accompagné de son garde du corps. Peu après, il est assassiné. Vingt ans auparavant, en 1981, Klaus avait été chargé de diriger la construction d’un tunnel de 188 mètres de long entre Berlin Ouest et Berlin Est. L’objectif officiel de l’opération était d’organiser l’évasion d’un haut fonctionnaire communiste, le trouble Franz. Peter, un des membres de l’équipe ayant participé à la mise en œuvre de cette entreprise périlleuse, décide de mener l’enquête pour découvrir le meurtrier de son ami. Persuadé que la mort de Klaus est liée au tunnel, il retrouve ses camarades de l’époque et recueille leurs témoignages pour tenter de faire toute la lumière sur cette étrange aventure souterraine…
Complexe et dense, 188 mètres sous Berlin est un premier roman de Magdalena Parys publié par les superbes Agullo Editions qui font régulièrement des choix éditoriaux originaux. Ce roman nous en apprend beaucoup sur l’ambiance des sombres années du mur de Berlin…

“Rupture” de Maryline Desbiolles, ed. Flammarion

« Il venait d’une ville noire, pas autant que cette nuit de désastre mais bien sombre tout de même, il venait d’une ville noire, les pêchers, il avait trouvé ça très beau. »
D’une écriture poétique et envoûtante, Maryline Desbiolles entraîne le lecteur dans le rythme d’une vie. Cette vie, c’est celle de François, tantôt subjugué par la beauté des paysages qu’il découvre, tantôt anesthésié par le travail harassant ou la douleur…
Résumé : Embauché sur le chantier du barrage de Malpasset, près de Fréjus – qui va « changer la vie des gens » –, François quitte Ugine, la ville-usine, et son enfance silencieuse. Il découvre avec émerveillement la vallée rose, les bains de mer, la photo, les conversations politiques des camarades ouvriers. Et il tombe amoureux de Louise Cassagne, la fille d’un producteur de pêches. « Pas une fille pour toi », lui dit-on. Pourtant c’est elle qui lui donne le monde, et François croit en ce cadeau autant qu’en la solidité du barrage.
Maryline Desbiolles, “Rupture”, ed. Flammarion, un beau roman à découvrir ! 📖

Dédicace de Marion Brunet et happening musical

Dimanche 3 juin à 11h01 !

C’est dimanche 3 juin que nous aurons le plaisir de rencontrer Marion Brunet à la librairie. Pour fêter cela dignement, nous vous proposons un petit happening musical à 11h01 précises ! 😉

Cet événement est un partenariat avec O’Babeltut et la Médiathèque Amélie Galup, avec le soutien des éditions Sarbacane.

Le début de l’aventure…

Avec les médiathécaires et les babelières, nous avons beaucoup aimé les livres de Marion Brunet. Que ce soit les histoires impertinentes des ogres [“L’ogre au pull vert moutarde”, “L’ogre au pull rose griotte” ou ‘L’ogre à poil(s)”], les histoires plus sombres comme “Frangine” ou “Dans la gueule du loup”, livres publiés aux éditions Sarbacane. Et nous avons aussi toutes été séduites par “L’été circulaire”, roman noir pour adultes, publié chez Albin Michel.

Qui est Marion Brunet ?

Marion Brunet a grandi dans le Vaucluse. Très rapidement accro aux bouquins, aux bandes dessinées et à diverses formes de littérature, elle se met à écrire.

Après des études de Lettres et quelques tentatives d’exil – Madagascar, Budapest –, Marion Brunet décide d’être éducatrice spécialisée et travaille en psychiatrie, dans un hôpital de jour pour adolescents.

Elle anime en parallèle des ateliers d’écriture au sein d’une compagnie théâtrale, pour les comédiens et divers groupes d’écoliers et de collégiens.

Elle est couronnée de plus de 30 prix pour ses différents romans, comme le prix Unicef de littérature jeunesse 2017.

“Frangine” (Sarbacane – collection X’prim – 2013) est son premier roman. Suivront “L’ogre au pull vert”, “La gueule du loup” ou encore “L’été circulaire”.

Elle vit à Marseille.

Dans les médias

La Grande Librairie

Livres Hebdo

Télérama

 

 

 

Rencontre avec Karim Kattan, auteur franco-palestinien

Vendredi 19 janvier à 19h30, au Rial (Vaour)

L’association Vent Propice a le plaisir d’accueillir Karim Kattan, jeune auteur franco-palestinien, concernant son premier ouvrage “Préliminaires pour un verger futur” aux éditions Elyzad. Le Tracteur Savant s’associe à cette rencontre ! Si vous souhaitez échanger avec l’auteur, vous faire dédicacer un ouvrage puis partager le verre de l’amitié, réservez votre soirée !

Préliminaires pour un verger futur

“Les quartiers de Gaza portent des noms de fruits et de légumes. C’est la topographie d’un pays de merveilles, une île aux fleurs.”

Trois nouvelles, des bribes de vies : Huis-clos à Gaza. Au son du ressac de la mer au pied de leur chambre d’hôtel, le narrateur et son amoureux font renaître la langue maternelle – celle que l’on tait dans l’exil. Vivre au Soudan, à Kobé, Shangai et Bombay. Émilie, la grand-mère du narrateur, tente de se construire loin de sa terre natale. A Londres, Asma, Shéhérazade des temps modernes, libre et fantasque, guide le narrateur dans la ville et mène à sa guise le jeu amoureux.
Autour de la Palestine d’aujourd’hui et de son souvenir se construisent des personnages sur le fil, suspendus à leur exil physique, qui est aussi langagier. L’absence de terre fait naître un imaginaire à la fois dense et lacunaire, nourri de légendes vacillantes et parcouru par une modernité affirmée, porteuse d’espoir, de renouvellement, d’amour.

“puis un jour il a aussi arrêté de parler la langue, comme ça, et c’est comme s’il avait disparu, il s’est absenté, il a pris des vacances de la langue.”

Qui est Karim Kattan ?

Né à Jérusalem en 1989, Karim Kattan vit entre Paris et Bethléem. Il est actuellement doctorant en littérature comparée à l’Université Paris-X. Il a par ailleurs fondé l’association El-Atlal, une résidence d’artistes et d’écrivains à Jéricho, en Palestine. Préliminaires pour un verger futur est sa première publication.

Les éditions Elyzad

Les éditions elyzad ont été créées à Tunis en 2005. Malgré un contexte politique pesant, face à la censure et à la situation de « douce » asphyxie, il était vital pour cette maison d’édition de donner à entendre les voix des romanciers, « ces historiens de l’imaginaire », qui disent la parole tue, explorent l’âme humaine dans toute sa nudité.

http://elyzad.com/

Dans la presse

http://rfi-en-sol-majeur.lepodcast.fr/karim-kattan

http://next.liberation.fr/livres/2017/11/24/vient-de-paraitre_1612303

Le Matricule des Anges, déc. 2017

Informations pratiques

 

 

 

Rencontre avec Gaëlle Obiégly

Le vendredi 16 juin à 18h30

Nous avons la chance d’accueillir Gaëlle Obiégly pour la sortie de son dernier livre “N’être personne” aux éditions Verticales.

L’auteure nous présentera son principe d’écriture et nous lira des passages de son dernier roman.

A l’issue de la présentation, il sera possible de se faire dédicacer son livre et de partager un verre de l’amitié avec l’auteure.

Nous vous attendons nombreux pour cette rencontre littéraire le vendredi 16 juin à 18h30 à la librairie.

Le livre

Hôtesse d’accueil accidentellement enfermée un week-end entier dans les wc de son entreprise, la narratrice de N’être personne va endurer cette épreuve avec les moyens du bord (de la sagesse, du papier hygiénique, un stylo bic) en improvisant un cabinet d’écriture. Au gré de remémorations, apparemment chaotiques, elle se trouve peu à peu traversée par tous les âges de la vie.

« Je m’utilise comme si j’étais un instrument. De toute façon, je suis une toute petite partie d’un être immense et souvent je dis des conneries. C’est pour ça que je cherche à n’être personne. Ça me permet d’en dire moins. Ou plus, mais sans craindre pour ma réputation. »

 

L’auteure

Née en 1971 à Chartres, Gaëlle Obiégly a fait des études d’art puis de russe avant de publier son premier roman en 2000, Petite figurine en biscuit qui tourne sur elle-même dans sa boîte à musique chez L’Arpenteur, comme les romans suivants : Le Vingt-et-un août (2002), Gens de Beauce (2003), Faune (2005), La Nature (2007). Elle est également l’auteur de Petit éloge de la jalousie (Folio, 2007) et, pour la jeunesse, du livre Le coyote et la fée (Le baron perché, 2007). En 2011, elle a rejoint Verticales avec Le Musée des valeurs sentimentales. Elle collabore occasionnellement à des revues, notamment L’Impossible et Chroniques purple.

En savoir plus

http://www.telerama.fr/livres/n-etre-personne,152429.php

http://www.lemonde.fr/livres/article/2017/02/02/gaelle-obiegly-travailleuse-clandestine_5073210_3260.html

http://www.editions-verticales.com/fiche_ouvrage.php?id=391&rubrique=3

 

 

Rencontre avec Mahmoud Chokrollahi

Jeudi 2 février à 19h30

En partenariat avec Vent Propice nous avons le plaisir d’accueillir Mahmoud Chokrollahi, écrivain et cinéaste d’origine iranienne et son éditrice Emmanuelle Moysan
des éditions Le Soupirail.

Seront notamment évoqués au cours de cette soirée : le choix du français comme langue d’écriture, le travail entre auteur et éditeur et l’influence de l’image sur l’écriture.

Qui est Mahmoud Chokrollahi ?

Mahmoud Chokrollahi est né à Qom en Iran et vit à Paris. A travers ses romans et nouvelles, notamment Le Cri et L’heure inachevée, l’auteur construit un univers singulier entre réel et imaginaire, dans une langue de création choisie, la langue française.
Dès sa jeunesse, la lecture d’auteurs comme Beckett, Borges ou Kafka, ont beaucoup compté dans la construction de son imaginaire et de son univers littéraire, au même titre que les grands poètes classiques de la tradition persane.

Il a réalisé plusieurs films et a créé en 1995 une société de production et de diffusion de films.

Infos pratiques

Cette rencontre sera suivie d’un verre de l’amitié. Vent Propice et le Tracteur Savant se chargent des boissons. Apportez un petit en-cas !
Vente et dédicace des livres sur place.

Bibliographie, aux éditions du Soupirail

L’heure inachevée, Nouvelles

L’heure bleue, Nouvelles

La maladie de la vie, Texte court

La ruche, Roman

Le cri, Roman

 

Trois fenêtres. Peut-être ouvertes. Peut-être fermées. D’où je regarde, cela ne fait aucune différence.
Dans la fenêtre de gauche, un manteau noir vacille dans le vent.
Dans la fenêtre de droite, une silhouette immobile regarde l’extérieur.
Elle peut-être celle d’un homme ou d’une femme. Cela ne fait aucune différence. Car nous ne la reverrons jamais.
Mahmoud Chokrollahi, “L”heure bleue”

Pour en savoir plus :

http://zone-critique.com/2014/06/07/la-maladie-de-la-vie-de-mahmoud-chokrollahi/

https://la-plume-francophone.com/2016/03/21/mahmoud-chokhrollahi-le-cri/