Rencontre avec Cédric Le Penven

Vendredi 8 novembre à 19h

je trace des lignes invisibles dans le verger. J’imagine qu’elles accrochent les herbes humides, les troncs à chaque virage

tout un périmètre d’inquiétudes et de marmonnements où croissent des racines et chahute un crâne

je marche dehors en pleine nuit parce qu’il y a trop à faire à l’intérieur 

C’est autour de son livre Verger publié aux éditions Unes que nous avons le plaisir d’accueillir le poète Cédric Le Penven.

Un ouvrage à la lisière entre journal et poésie, qui interroge la notion du temps, qui parle de l’apaisement par la contemplation. Un livre qui est un regard posé sur les choses minuscules mais qui font le bonheur d’être au monde.

Verger est un de nos coups de cœur et nous vous invitons vivement à rencontrer celui que Joseph Ponthus considère comme “le plus grand poète français vivant” !

L’auteur

Cédric Le Penven est né en 1980. Agrégé de Lettres Modernes, il vit et enseigne dans le Sud-Ouest de la France. Spécialiste de l’œuvre poétique de Thierry Metz, il a publié une dizaine de recueils où se développe une interrogation du biographique dans le monde, entre réminiscences et voyages, quotidien et introspection.
Il a obtenu le prix Voronca en 2004 pour Elle, le givre, paru aux éditions Jacques Brémond, et le prix Yvan Goll pour son recueil Nuit de peu, paru aux éditions Tarabuste en 2016. 

Présentation de “Verger”, éditions Unes

Le verger n’est pas une métaphore, c’est un rapport au monde. Une attention constante au soin, à la forme des fruits, à la hauteur et la direction des branches. Une attention à des cycles plus vastes que l’homme. Faire croître c’est avoir conscience de l’environnement : pruniers, abricotiers, cerisiers, chaque arbre porte son caractère, sa nature. Patience, attention et gestes sûrs sont nécessaires à leur apprivoisement. Cédric Le Penven pèse les heures dans ce livre rythmé par l’écoute des branches et la récolte silencieuse de leurs fruits. Face à l’immobilité apparente de ces arbres, à leur impassibilité, on presse notre fatigue, notre porosité. Dans le fourmillement de vie, de plantes et d’insectes, on reste malgré tout des intrus, comme si notre capacité à englober toutes ces vies dans notre conscience et dans nos gestes nous en excluait.

2019, imprimé en typographie ; 80 p., 15×21 cm, 16 €


En savoir plus

https://www.editionsunes.fr/catalogue/c%C3%A9dric-le-penven/verger/

Pour marque-pages : Permaliens.

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