Dans la remorque du Tracteur, il y a… de la littérature !

“Nature humaine” de Serge Joncour, éditions Flammarion

Prix Fémina 2020

Résumé de l’éditeur : La France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois sœurs, semble redouter davantage l’arrivée des gendarmes. Seul dans la nuit noire, il va revivre la fin d’un autre monde, les derniers jours de cette vie paysanne et en retrait qui lui paraissait immuable enfant. Entre l’homme et la nature, la relation n’a cessé de se tendre. À qui la faute ?
Dans ce grand roman de « la nature humaine », Serge Joncour orchestre presque trente ans d’histoire nationale où se répondent jusqu’au vertige les progrès, les luttes, la vie politique et les catastrophes successives qui ont jalonné la fin du XXe siècle, percutant de plein fouet une famille française. En offrant à notre monde contemporain la radiographie complexe de son enfance, il nous instruit magnifiquement sur notre humanité en péril. À moins que la nature ne vienne reprendre certains de ses droits…

400 pages, 21€

“Suzuran” d’Aki Shimazaki, ed. Actes Sud

Résumé de l’éditeur : Anzu est céramiste. Elle habite seule avec son fils depuis son divorce et ne souhaite pas se remarier. Elle s’épanouit pleinement dans un quotidien calme rythmé par la pratique de son art. Sa douceur naturelle est à l’image de sa vie, dans une petite ville au bord de la mer du Japon et au pied du mont Daisen. Sa sœur aînée, célibataire et séductrice impénitente qui vient de se fiancer, annonce qu’elle viendra de Tokyo présenter à sa famille l’heureux élu.

168 pages, 15€

“A la ligne” de Joseph Ponthus, ed Folio

«Au fil des heures et des jours le besoin d’écrire s’incruste
tenace comme une arête dans la gorge
Non le glauque de l’usine
Mais sa paradoxale beauté»

Résumé de l’éditeur : Ouvrier intérimaire, Joseph embauche jour après jour dans les usines de poissons et les abattoirs bretons. Le bruit, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps s’accumulent inéluctablement comme le travail à la ligne. Ce qui le sauve, ce sont l’amour et les souvenirs de son autre vie, baignée de culture et de littérature.
Par la magie d’une écriture drôle, coléreuse, fraternelle, l’existence ouvrière devient alors une odyssée où Ulysse combat des carcasses de bœuf et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes.

288 pages, 7.50€

Notre avis : Ce récit plein d’humanité en dit plus sur la condition des ouvriers que bien des essais.
Entre poésie et journal, Joseph Ponthus nous aspire dans le rythme de son écriture, comme dans une machine de l’usine. On souffre avec lui, on a de la joie avec lui et on se dit qu’ils sont grands et dignes ces ouvriers à la ligne… <3

“La dislocation” de Louise Browaeys, ed. Harpercollins

résumé de l’éditeur : Une jeune femme sort de l’hôpital, dépossédée de son identité et de son passé.
Elle voue une haine farouche aux psychiatres, fréquente les magasins de bricolage. Il lui arrive même de crever les pneus des voitures.
Temporairement amnésique, absolument indocile, elle veut repeupler sa mémoire et pour cela, doit enquêter. Un homme va l’y aider, sans rien lui souffler : Camille, dit K, ami et gardien d’un passé interdit.
Le souvenir d’un désert entouré de vitres, une fonction exercée au ministère de l’Agriculture, une bible restée ouverte au chapitre du Déluge forment un faisceau d’indices de sa vie d’avant…
La trajectoire d’une femme cousue à celle de la planète, c’est le pari de ce premier roman en forme de fable écoféministe où la tragédie contemporaine côtoie l’espoir le plus fou.
Hypnotique, drolatique, libre et profondément humain.

320 pages, 17€

“Point de rencontre à l’infini” de Klaus Mann, ed. Libretto

résumé de l’éditeur : Début des années 30 du siècle dernier, Sebastian, un écrivain, Sonja, une comédienne, Gregor Gregori, danseur et dandy, et d’autres, veulent échapper à un monde qui ne leur ressemble plus. La drogue devient leur refuge. Ensemble mais seuls, ils se côtoient, fuient à Paris, à Berlin ou encore à Fès, simplement pour faire une trêve, le temps d’une courte rencontre à l’infini…

320 pages, 10€

Résidence de territoire

Appel à candidature jusqu’au 25/11/2020

Dans le cadre du dispositif “Résidence de territoire” mis en place par la Drac, l’association O’Babeltut propose une résidence sur le territoire du pays Midi-Quercy.

En compagnie de l’association BaZart, la librairie Le Tracteur Savant est heureuse de participer à ce projet !

Vous êtes autrice, auteur, artiste ou vous avez des amis autrices, auteurs ou artistes, qui ne résident pas sur le territoire et qui aimeraient participer à ce genre de projet ? Si oui, cliquez ici pour en savoir plus !

Le Tracteur roule toujours !

Chères amies, chers amis,

Quel moment de folie et de chaleur cela a été de vous voir vous précipiter à la librairie et clamer votre bonheur de venir nous voir avant la fermeture !

Soyons claires, si vous avez besoin de vous, nous aussi !

C’est pourquoi nous vous accueillerons, en toute sécurité, dès le 31 octobre pour un système de retrait devant la librairie.

  1. Commandez par email letracteursavant@gmail.com
    ou par téléphone 07 82 55 72 27
    ou sur www.placedeslibraires.fr
  2. Venez retirer vos livres à la librairie aux horaires suivants :
    du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30
    le dimanche de 10h à 13h

Nous allons très prochainement vous proposer des conseils de lecture. En attendant, vous pouvez consulter nos précédents coups de Tracteur par ici :
https://letracteursavant.com/category/coups-de-tracteur/

Merci à vous et à très bientôt !

Les conductrices du Tracteur

Dédicace d’Emanuelle Houdart reportée à une date ultérieure

Le travail d’Emmanuelle Houdart se passe de mots, tant il est poétique et empli d’imaginaire.

Emmanuelle Houdart vient en résidence d’artiste au BaZart pour son projet “Caresses”. Dans le cadre d’un partenariat, elle nous fait le bonheur de venir pour une séance de dédicace autour de ses livres merveilleux, le jeudi 29/10 à 17h30.

Pour les plus de 8 ans qui ont envie de faire fonctionner leurs menottes, l’artiste propose un atelier (gratuit et sur réservation) ce même jour de 15h à 17h à la Médiathèque Amélie Galup !
Renseignements au 05.63.68.22.34

Emmanuelle Houdart, ombres et merveilles

Emmanuelle Houdart est une artiste peintre née en Suisse. Illustratrice et autrice d’ouvrages pour la jeunesse, elle vit à Paris.

Elle a écrit et illustré une vingtaine d’albums pour la jeunesse chez différents éditeurs, dont certains ont été primés.

De son travail, elle écrit : « Il s’est passé un tas de trucs merveilleux et épouvantables dans ma vie, comme dans celle de tout le monde. Et c’est ça que je dessine, du merveilleux et de l’épouvantable. »

Quelques livres…

“Le club des Cinq” en BD : Dédicace de Nataël et Béja

Mercredi 21 octobre de 16h à 18h

Le club des Cinq, vous connaissez ? Ces romans d’aventures pour enfants, écrits par la romancière britannique Enid Blyton, étaient, en France, un grand succès de la Bibliothèque rose, puis verte.

Depuis 2016, Nataël et Béja les ont adaptés en bande dessinée.

Nous vous proposons de rencontrer le scénariste (Nataël), le dessinateur (Béja). La coloriste (Élodie K. Salinas) sera vraisemblablement aussi présente.

La rencontre aura lieu dans le respect des règles sanitaires. Si vous ne pouvez vous déplacer et souhaitez une dédicace, n’hésitez pas à nous laisser vos demandes ! 😉

Rencontre avec Kenan Görgün

Dans le cadre de Polars du Sud

Jeudi 8 octobre à 18h30

Dans le cadre d’un partenariat avec “Polars du Sud”, nous sommes ravies d’accueillir l’auteur Kenan Görgün pour la présentation de son polar saisissant “Le second disciple” publié aux éditions Les Arènes.

Le nombre de places est limité est la réservation est conseillée : letracteursavant@gmail.com
Le masque sera demandé pour assister à la rencontre.

Le second disciple

Xavier Brulein, ancien militaire de retour du Moyen-Orient, est écroué après une rixe sanglante dans un bar.
En prison, il rencontre Abu Brahim, prédicateur islamiste, l’un des cerveaux du terrible « attentat de la Grand-Place ». Seul membre de son réseau capturé, Brahim est convaincu d’avoir été sacrifié.

Converti avant sa remise en liberté, Xavier devient Abu Kassem, adoptant l’un des noms du Prophète de l’islam. Il infiltre une cellule terroriste pour démasquer ceux qui ont trahi Brahim, devenant l’instrument de sa vengeance, un homme-machine que rien ne saurait faire dévier de sa mission : « En comparaison, le 11-septembre sera l’enfance de l’art. »

“Le Second Disciple” par Kenan Görgün, ed. Les Arènes, 20€

L’auteur

Il se définit lui-même comme un mutant ! Kenan Görgün est un écrivain belge d’origine turque né en 1977.
Il a contribué à la revue « Marginales » avant de publier ses premiers poèmes et nouvelles.
Une quinzaine d’année plus tard, Kenan Görgün publie son dixième roman Le Second disciple aux éditions des Arènes.
Créateur prolifique, il brouille les genres car il est aussi un scénariste primé, membre de l’Association des Scénaristes de l’Audiovisuel, auteur de pièces de théâtre, de scripts… et a même écrit des chansons pour le groupe de rock O.I.L. .

Dans les médias

28 minutes ARTE

Le Monde des Livres

Le Soir

Polars du Sud

L’association Toulouse Polars du Sud a été créée en 2008 par un groupe de passionnés de romans noirs et policiers, écrivains, bibliothécaires, libraires ou  lecteurs, qui trouvaient anormal qu’il n’y ait pas de festival de ce type à Toulouse, 4ème ville de France,  et dans sa région. Ainsi, l’association a décidé d’organiser chaque année, le second week-end d’octobre, le Festival Toulouse Polars du Sud, autour des littératures noires et policières.

Le festival, entièrement gratuit, s’est installé dans le quartier populaire du Mirail à Toulouse et non au centre-ville, pour que ses habitants puissent eux-aussi avoir accès à un événement culturel important et une ouverture vers à la lecture et la littérature.

Depuis, le festival essaime aussi hors les murs…

Rencontre avec Benoît Séverac à La Caverne !

Mercredi 30 septembre à 18h45

Nous avons le grand plaisir d’accueillir Benoît Séverac dans une grotte !

Non, il ne s’agit pas d’une blague mais d’un partenariat avec nos amis de La Caverne. Cet espace magique aménagé en lieu de spectacle permet des rencontres insolites. Benoît Séverac a bien voulu jouer aux jeux des questions/réponses dans cet espace incroyable, pour présenter son nouvel ouvrage pour lequel nous avons eu un coup de cœur.

Tuer le fils

Matthieu Fabas a tué parce qu’il voulait prouver qu’il était un homme. Un meurtre inutile, juste pour que son père arrête de le traiter comme un moins que rien. Verdict, 15 ans de prison. Le lendemain de sa libération, c’est le père de Matthieu qui est assassiné et le coupable semble tout désigné.
Pour l’inspecteur Cérisol, cela ne colle pas.
Il va devoir plonger dans l’histoire de ces deux hommes, père et fils, pour comprendre leur terrible relation.

Derrière cette intrigue policière, le roman nous parle des sommes de courage et de défis, de renoncements et de non-dits qui unissent un père et un fils cherchant tous deux à savoir ce que c’est qu’être un homme.

Tuer le fils, éditions La Manufacture de livres, 281 pages, 18.90€

Qui est Benoît Séverac ?

Benoît Séverac est auteur de romans et de nouvelles en littérature noire et policière adulte et jeunesse. Ses romans ont remporté de nombreux prix, certains ont été traduits aux États-Unis ou adaptés au théâtre.
Ils font la part belle à un réalisme psychologique et une observation sensible du genre humain. Chez Benoît Séverac, ni bains de sang ni situations malsaines. L’enquête policière n’est souvent qu’un prétexte à une littérature traversée par des thèmes profonds et touchants, et une étude quasi naturaliste de notre société.

Benoît Séverac est curieux et touche-à-tout. Ainsi il a été tour à tour guitariste-chanteur dans un groupe punk, comédien amateur, travailleur agricole saisonnier, gardien de brebis sur le Larzac, restaurateur de monuments funéraires, vendeur de produits régionaux de luxe et de chambres « meublées » pour gros clients japonais, professeur de judo, photographe dans l’armée de l’air, serveur dans un restaurant italien en Angleterre, dégustateur de vins, conseiller municipal, président d’association périscolaire, clarinettiste dans un big band de jazz puis co-fondateur d’une fanfare rock-latino-jazz… Il compte bien que la liste ne s’arrête pas là.

Qu’est-ce que La Caverne ?

Située sur la commune de Penne du Tarn, en bordure d’Aveyron et à un kilomètre du château de Bruniquel, La Caverne à Penne est un haut lieu de l’aventure humaine.
Connue sous le nom de Grotte de Courbet, cette cavité naturelle a conservé la trace de nos ancêtres magdaléniens qui en avaient fait un important centre d’artisanat.

​La Caverne est à présent un lieu dédié à la fête et à l’esprit de création. Sa nature ne lui permet pas de s’ouvrir au grand public, mais l’autorise à recevoir des invités pour des moments privilégiés à l’occasion de diverses manifestations artistiques.

Les modalités pratiques

Le nombre de places est strictement limité et la rencontre se fait uniquement sur réservation au mail suivant : letracteursavant@gmail.com

Un masque vous sera demandé pour accéder au lieu.

Se rendre à La Caverne

La Caverne se situe route de la Madeleine, sur la commune de Penne. Pour vous y rendre, prendre la direction de Bruniquel, ne pas entrer dans le village mais franchir le pont (vous traversez donc l’Aveyron). Tout de suite après le pont, suivre la route sur la droite. Continuer sur 800 mètres, La Caverne sera sur votre gauche (et l’Aveyron sur votre droite). C’est clair ? N’oubliez pas votre petite laine, La Caverne n’est chauffée que par la chaleur humaine, ce qui est déjà beaucoup mais pas toujours suffisant…

Le stationnement est limité, nous vous conseillons de co-voiturer et de vous garer bien en amont de La Caverne.

En savoir plus

https://www.lamanufacturedelivres.com/

https://benoitseverac.com/

Dans la presse

Un polar exceptionnel qui explore les rouages de la relation père-fils avec un machiavélisme troublant.  François Busnel – LA GRANDE LIBRAIRIE

Benoît Séverac, dont le regard semble gagner en acuité de livre en livre, se penche sur les complexités de la relation père-fils propice à la confusion des sentiments, en évitant tout manichéisme. Hubert Prolongeau – LE NOUVEAU MAGAZINE LITTÉRAIRE

Mêlant part d’humanité parfois lumineuse, tentative de rédemption grâce à l’écriture, et regard porté sur une douloureuse relation père-fils, Benoît Séverac donne un roman noir abouti qui sonne juste. Lionel Destremeau – LE MATRICULE DES ANGES

Atelier dessin avec Mathias Friman

Samedi 26/09 à 10h

Dans le cadre d’un partenariat avec l’association REEL, Mathias FRIMAN nous fait le plaisir de proposer un atelier pour petits et grands.

Mathias Friman est auteur illustrateur. Il a étudié à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts. Il a été lauréat en 2015 du concours «des parents, des bébés, un livre», avec «Le petit caméléon», un album écrit par Caroline Pellissier.
Mathias Friman aime observer la vie sur la terre, la dessiner, faire partager ce qu’il a vu, compris. Ce qui l’a ému, aussi. Dans l’espace blanc de sa page, on trouve finesse et force de son trait au crayon graphite, proche du dessin naturaliste ; des touches d’une seule couleur, à la fois tendres et éclatantes. Ses livres respirent, parlent, peuplés d’animaux et de végétaux qui nous content leurs histoires naturelles belles et vraies.

Cet atelier s’adresse à tout public (enfants/adultes) et est accessible uniquement sur réservation à letracteursavant@gmail.com

A l’issue de l’atelier, l’auteur dédicacera ses ouvrages.

Quelques livres de Mathias Friman

Parution le 17/09/20

Les coups de Tracteur d’août

Littérature

Une femme retourne en Gaspésie vider la maison de sa mère décédée. Grâce aux récits de sa grand-mère consignés dans des cahiers, elle reconstruit l’histoire des femmes de la famille.
C’est fort, sensible, poétique. Un récit magnifique.

“Les falaises” de Virginie Dechamplain,
ed. La Peuplade,
18€

Dans “Sauvage”, nous découvrons Tracy, jeune adolescente de 17 ans vivant en Alaska. Elle doit respecter les trois règles que sa mère lui a transmises : “ne jamais perdre la maison de vue “, ” ne jamais rentrer avec les mains sales ” et surtout “ne jamais faire saigner un humain”.
Un premier roman troublant qui mêle grands espaces, tension psychologique et une pointe de fantastique.

“Sauvage” de Jamey Bradbury,
ed. Gallmeister,
10€

Quelques années après le décès de sa mère tunisienne, la narratrice se décide à rapporter la vie de celle-ci dans un récit intimiste, levant le voile tant bien gardé sur cette femme bédouine.

Le corps de ma mère de Fawzia Zouari,
ed. Folio,
8€

Un coup de cœur de Daphné, notre stagiaire

Polar

Annabelle, 17 ans, ne rentre pas chez elle après avoir été à une fête où elle avait l’interdiction d’aller.
Charlie Lager, inspectrice un peu paumée, s’était jurée de ne jamais remettre les pieds à Gullspang… Pourtant, elle va y retourner et réveiller les fantômes du passé en enquêtant sur la disparition d’Annabelle.

Un polar, trois histoires qui tiennent en haleine !

“Annabelle” de Lina Bengtsdotter,
ed. Livre de poche,
8.20€

Dans Naples écrasée par la chaleur, la mort et l’amour s’entremêlent. Une enquête extrêmement bien construite.
Une écriture magnifique pleine de mélancolie et de poésie.

“L’enfer du commissaire Ricciardi” de Maurizio de Giovanni,
ed. Rivages,
10€

En se réveillant un matin, les moutons de George Glenn le découvrent assassiné. Qui a osé tuer leur berger ? N’étant pas un troupeau ordinaire, ils décident donc de mener l’enquête pour trouver le coupable eux-mêmes.
Nous voilà membres à part entière du troupeau, à courir sans raison, à se surprendre à vouloir brouter et à trembler devant le boucher…
Un polar des plus original, qui n’en oublie pas d’emmener une intrigue à rebondissements !

Qui a tué Glenn ? de Léonie Swann,
ed 10/18,
8,40€

Un coup de cœur de Daphné, notre stagiaire

BD

Miss Charity est une jeune fille de bonne famille anglaise du 19e. Tout un programme déjà orchestré pour elle ! Sauf que… Charity préfère les souris aux pas de danse et les champignons aux cours de bonne manière.

On rêve en détaillant chaque vignette aquarellée et on y plonge à souhait.
Une gourmandise/un bonheur à dévorer à tout âge.

“Miss Charity” de Marie-Aude Murail et Loïc Clément,
ed. Rue de Sèvres,
16€

Une BD tour à tour émouvante, drôle, touchante.
Un hymne à la vie !

Incroyable ! de Zabus & Hippolyte,
ed. Dargaud,
21

Abel s’occupe de ses bêtes tout en rêvant d’ailleurs. Pour combler cette soif de découverte, il achète des guides de voyages…
Un album doux et nostalgique, centré sur un personnage fort attachant.

“Le voyage d’Abel” de Sivan et Duhamel,
ed. Grand Angle,
16.90€

Littérature jeunesse

Dans une société où la tristesse est interdite, une nouvelle technologie permet d’éradiquer celle-ci. Plus de douleur, juste un point bleu au poignet. Quels changements cette technologie va t-elle produire sur les individus ?
Que deviendrait le monde si nous étions toujours heureux, malgré nous ?

#bleue de Florence Hinckel,
ed. Pocket jeunesse,
7.60€

Aventure, piraterie, histoire et amitié : ce premier tome d’Alma est éblouissant. Une fois le livre ouvert, on embarque dans une grande épopée auprès de personnages multiples et attachants qui ne sortent plus de notre cœur.

“Alma” de Timothée de Fombelle,
ed. Gallimard Jeunesse,
18€

Lorsque la famille Durand recueille ce matou, elle est loin d’imaginer qu’il va être à l’origine de situations rocambolesques… Car outre son fichu caractère, Matou Watson parle et donne des conseils !
Un livre drôle et plein de rebondissements pour les 8/11 ans.

“Matou Watson, la brosse à dents du futur” de Claudine Aubrun,
ed. Syros,
9,95€

Albums jeunesse

Une jolie histoire d’amitié et d’aventure aux aplats joyeux, destinée aux 2/3 ans.

“La grande aventure” d’Ekaterina Trukhan,
ed. Marcel et Joachim,
13€

Un album tendre dans lequel le tout-petit s’identifiera à l’ours, avec de superbes illustrations.

Quatre pattes”, de Gaétan Dorémus,
ed. du Rouergue,
15€

Attention, si vous n’avez pas peur des ours grincheux, précipitez-vous sur cet album drôlatique ! Voici des ours qui en ont ras la casquette qu’on raconte des histoires d’ours, car ils sont obligés de cesser leurs activités séance tenante. Alors, pitié pour eux, avant de choisir une histoire d’ours, réfléchissez !

“Encore une histoire d’ours” de Laura & Philip Bunting
ed. Kaléidoscope,
13€

Monsieur Leduc ne jette rien. Sa maison pleine de “trucs” suscite les railleries des voisins, jusqu’au jour où ils découvrent le bonheur de réparer et de sauver ces cochonneries dont personne ne voulait.
Un conte écologique et poétique à l’esthétique raffinée, pleine de détails à savourer…

“La maison pleine de trucs” d’Emily Rand,
Ed. des Eléphants,
14€

Quelques coups de Tracteur de l’été

Ouf, ça fait moins mal que les coups de soleil, voire même ça fait du bien ! 🙂

Littérature

Découvrez une communauté de doux dingues, âgés et marginaux…

Un roman subtil et poétique.

“Il pleuvait des oiseaux” de Jocelyne Saucier,
ed. Folio,
7.50€

Nous sommes ravies que ce titre sorte au format poche. Avec “La vraie vie” vous allez être happé.e. C’est violent, c’est fort et ça secoue !

“La vraie vie” d’Adeline Dieudonné,
Ed. Le livre de poche,
7.40€

Polar

Berthe alias Mamie Luger, 102 ans : délirante, féministe. qui n’a jamais hésité à utiliser son arme pour se défendre et régler ses comptes se retrouve en garde à vue…

Un polar drôle, plein de tendresse avec des dialogues qui rappellent ceux d’un certain Audiard !

“Mamie Luger” de Benoît Philippon,
Ed. Le livre de poche,
7.90€

Claire Raphaël est ingénieure de la police scientifique. Elle signe ici un premier roman où l’héroïne, Alice, est spécialiste de la balistique et participe à une enquête sur un tueur de femmes militantes.

Un roman incisif, à la verve tour à tour directe ou poétique qui vous embarquera au cœur de l’enquête.

“Les militantes” de Claire Raphaël,
Ed. du Rouergue, 18€

Soyez tout de suite averti.e : vous ne pourrez pas le lâcher !

L’histoire ? Une jeune femme est persuadée que son voisin est un asssassin. Oui, mais voilà, il y a quelques années, elle a accusé à tort une étudiante d’être une tueuse. Que vaut sa parole dorénavant ?

C’est efficace en diable et ça se dévore !

“Vis-à-vis” de Peter Swanson,
Ed. Gallmeister,
23,80€

Enfin, il sort en poche ! Voici un thriller ultra documenté sur Tchernobyl dont l’intrigue vous scotchera. Prêt.e ?

De bonnes raisons de mourir” de Morgan Audic,
Ed. Le livre de poche,
8.90€

BD

Une BD magnifique, poignante et sensible sur l’exil et le sort réservé aux migrants.

“Les ombres” vous hantera longtemps.

“Les ombres” par Zabus et Hippolyte,
Ed. Dargaud,
18€

Françoise a une cinquantaine d’années. Peu considérée par la société et les siens, elle va se plonger, à son corps défendant, dans la passion du jardinage.

C’est une BD intimiste sur une renaissance personnelle via le passage par la terre. C’est doux et ça fait du bien.

“Le jardin de Rose” d’Hervé Duphot,
Ed. Delcourt, 17.50€

Si le bloubiboulga, ça vous parle, si vous vous êtes vautré.e sur des poires, alors, ce livre est fait pour vous !

Vous vous rappellerez qu’avant, les parents fumaient dans la voiture et que les vieux buvaient de la chicorée…

C’était mieux avant” de Soledad Bravi et Hervé Epervier,
Ed. Rue de Sèvres, 10.50€

Littérature jeunesse

Bernard s’efforce de ressembler aux autres lapins mais au fond, son rêve est tout autre : c’est un lapin disco et il est bien décidé à se montrer tel qu’il est vraiment !

Un très bel album drôle et léger sur la différence et l’affirmation de soi.

“N’oublie pas ton rêve” de Simon Philip et Kate Hindley,
Ed. Little Urban, 13.50€

Suivez de près la course complètement folle de la route du lait grenadine avec ses participants aussi déjantés que leurs véhicules.

Actions, péripéties, suspens, humour et poésie sont au cœur de cet album magnifique et plein de couleurs.

“La route du lait grenadine” par Alex Cousseau et Charles Dutertre,
ed. du Rouergue, 16€

Un moment aérien, un instant suspendu, telle est la sieste, pour le bonheur des petits et grands !

Album poétique et empli de rêverie, supporté par des illustrations délicates et esthétiques.

“La sieste” de Stéphanie Demasse-Pottier,
Ed. L’étagère du bas, 13.20€

Quelle merveille que cet album dessiné avec du sable. Cela donne un grain onirique très particulier et un charme désuet aux images.

Le sujet est très original : une petite fille cauchemarde. Elle est atteinte du syndrome d’Alice au pays des merveilles, assez courant chez les enfants.

Un album à feuilleter et refeuilleter encore !

“Dans mon petit monde” de Sandrine Bonini et Elodie Bouédec,
Ed. Grasset Jeunesse, 15.20€