Rencontre exceptionnelle avec l’historien FX Fauvelle

Vendredi 8 décembre à 18h30

A l’occasion de la parution de son dernier livre A la recherche du sauvage idéal, aux éditions du Seuil, François-Xavier Fauvelle, historien et archéologue,  nous fait le plaisir de nous rendre visite. Avec l’enthousiasme qui est le sien, nulle doute que la présentation de son livre sera un moment passionnant !

 

 

Une magnifique enquête servie par une écriture entraînante, par l’auteur du Rhinocéros d’or.

Avec ce livre nous cherchons les traces d’un peuple oublié dont est issu la tristement célèbre “Vénus hottentote”. Dès qu’il paraît, au temps des Grandes Découvertes, l’étrangeté radicale de ce peuple effraie ou émerveille. Voici donc le pire ou le meilleur des sauvages, en tout cas le plus exemplaire : il est ce que nous – Européens, modernes, conquérants – ne pouvons plus être.
Inadaptés au monde qui se construit à leurs dépens, ces femmes et ces hommes deviennent la caricature d’un monde meurtri, bientôt retranché de la terre. Ce livre est l’enquête qui part à leur recherche et les retrouve, là, en 1670, entourés de vaches et d’esprits, dans le campement où un chirurgien allemand, notre meilleur informateur, les a rencontrés. Ils ont un nom : les Khoekhoe.
Comme le Rhinocéros d’or, À la recherche du Sauvage idéal se caractérise par un entrain narratif communicatif, un effort constant de faire taire les scrupules érudits, un ton général engagé dans la forme littéraire de l’enquête, l’art d’alterner récits et intrigues théoriques.

Cet ouvrage bouscule tout ce qui subsiste du regard colonial dans nos visions de l’autre et notre conception de la modernité. François-Xavier Fauvelle nous amène à remettre en cause les concepts d’identité ethnique à travers la figure de ce « sauvage idéal ».

L’auteur

François-Xavier Fauvelle est historien de l’Afrique à l’université de Toulouse, directeur de recherche au CNRS. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages et d’une centaine d’articles scientifiques. Il a notamment publié Histoire de l’Afrique du Sud (Le Seuil, 2006, « Points Histoire », 2013), Le Rhinocéros d’or. Histoires du Moyen Âge africain (Alma, 2013, « Folio histoire », 2014).

L’écrivaine argentine Sara Rosenberg

Une rencontre à Vent Propice le 24/11 à 19h30

L’écrivaine argentine, Sara Rosenberg, a ouvert il y a 5 ans les rencontres de Vent propice au Rial (Vaour). Elle sera de retour vendredi 24 novembre à 19H30. C’est avec grand plaisir que nous sommes partenaires de cette rencontre autour de « Contre jour », son dernier roman traduit en français par Belinda Corbacho aux éditions de La Contre-Allée.

Cette rencontre est organisée aussi en collaboration avec le festival Lettres du Monde à Bordeaux.

L’auteure 

Dans sa vie et dans son oeuvre, Sara Rosenberg, née à Tucumán (Argentine), en 1954, interroge le pouvoir de la littérature et de l’art face à la violence du capitalisme. Étudiante et militante politique dans les années 70, elle a été arrêtée et emprisonnée durant 3 ans alors qu’elle avait à peine 20 ans. Elle vit aujourd’hui à Madrid.

Le livre

« Contre jour » Editions La Contre-Allée 2017.
Derrière les apparences, se cache souvent une autre réalité non perceptible à première vue, et c’est à contre-jour seulement et en résistant à toutes sortes d’obstacles que l’on parvient à y accéder. Dans ce dernier roman Sara Rosenberg met en scène plusieurs personnages en prise avec les subterfuges déployés par les responsables ou les complices de la dictature argentine des années soixante dix.

 

Sur le plan pratique

Vente des livres sur place.
Nous terminerons la soirée par un verre de l’amitié. Vent propice se charge des boissons. Apportez un petit en-cas !
Il est préférable de réserver
par courriel : ventpropice.fr@gmail.com
ou par téléphone   05 63 49 91 03 ,    06 80 98 98 87

Retour en images sur Contes en pyjama

Ce fut une superbe soirée !

Nous avons pu apercevoir des pyjamas roses, vintage, en forme de cerf ou de souris, une croqueuse de silhouettes, et Evatika nous a transportés dans la terrifiante (mais pas trop quand même) forêt de Mortelune…

L’an prochain, on promet d’agrandir les murs pour accueillir tous ceux qu’on a dû refuser ! 😉